Yves Parlier décide tout de même de continuer
Sports divers mardi, 19 déc. 2000. 12:27 dimanche, 15 déc. 2024. 09:52
PARIS (AFP) - Le Français Yves Parlier (Aquitaine Innovations), victime d'un démâtage dimanche soir dans l'océan Indien, poursuit finalement sa route dans le Vendée Globe, la course autour du monde en solitaire à la voile sans escale et sans assistance.
Alors que Michel Desjoyaux (PRB) occupait toujours la tête avec 64 milles d'avance sur Roland Jourdain (Still Matine) et 418 sur Thomas Coville (Sodebo), le navigateur d'Arcachon avait tranché: il ne désarmerait pas, "soucieux d'arriver aux Sables-d'Olonnes dans un délai raisonnable".
Parlier, 40 ans, a décidé de procéder à quelques travaux: fixer deux drisses pour la grand voile et la trinquette et tailler si possible le génois. Avec ce premier gréement, il espère arriver au large de l'Argentine où il pourrait trouver un temps chaud avec des calmes anticycloniques.
Cette volte-face a créé l'émoi au PC course. "La solution qui paraissait la plus normale était de faire route vers Perth sur la côte ouest de l'Australie, à 1500 milles de distance, observait l'organisateur, Philippe Jeantot. Il y a quatre ans, au large des îles Crozet, le bateau d'Yves avait heurté un growler qui cassait un de ses deux safrans, le contraignant à l'abandon. Il avait fait route vers Perth pour réparer et repris ensuite sa route hors course vers les Sables. Cette fois, il veut rallier le port en restant en course."
A l'exception de Desjoyaux ("moi, à sa place, je me serais arrêté"), les skippers interrogés saluaient le brio de Parlier.
Coville parlait de "leçon de détermination", d'une "décision extrêmement courageuse car il va vraiment en baver, mais c'est du Yves tout craché". Catherine Chabaud (Whirlpool), 9e, s'extasiait: "Il est incroyable, hallucinant. Je reste bouche bée."
La course continuait pour le reste de la flotte. Didier Munduteguy (DDP - 60e sud) se disait impressionné par son premier vrai coup de vent: "Ici, on se sent vraiment tout petit". Et Mike Golding (Team Groupe 4) évoquait "un énorme iceberg sur le radar lui ayant fait modifier sa course".
Alors que Michel Desjoyaux (PRB) occupait toujours la tête avec 64 milles d'avance sur Roland Jourdain (Still Matine) et 418 sur Thomas Coville (Sodebo), le navigateur d'Arcachon avait tranché: il ne désarmerait pas, "soucieux d'arriver aux Sables-d'Olonnes dans un délai raisonnable".
Parlier, 40 ans, a décidé de procéder à quelques travaux: fixer deux drisses pour la grand voile et la trinquette et tailler si possible le génois. Avec ce premier gréement, il espère arriver au large de l'Argentine où il pourrait trouver un temps chaud avec des calmes anticycloniques.
Cette volte-face a créé l'émoi au PC course. "La solution qui paraissait la plus normale était de faire route vers Perth sur la côte ouest de l'Australie, à 1500 milles de distance, observait l'organisateur, Philippe Jeantot. Il y a quatre ans, au large des îles Crozet, le bateau d'Yves avait heurté un growler qui cassait un de ses deux safrans, le contraignant à l'abandon. Il avait fait route vers Perth pour réparer et repris ensuite sa route hors course vers les Sables. Cette fois, il veut rallier le port en restant en course."
A l'exception de Desjoyaux ("moi, à sa place, je me serais arrêté"), les skippers interrogés saluaient le brio de Parlier.
Coville parlait de "leçon de détermination", d'une "décision extrêmement courageuse car il va vraiment en baver, mais c'est du Yves tout craché". Catherine Chabaud (Whirlpool), 9e, s'extasiait: "Il est incroyable, hallucinant. Je reste bouche bée."
La course continuait pour le reste de la flotte. Didier Munduteguy (DDP - 60e sud) se disait impressionné par son premier vrai coup de vent: "Ici, on se sent vraiment tout petit". Et Mike Golding (Team Groupe 4) évoquait "un énorme iceberg sur le radar lui ayant fait modifier sa course".