S. Toutant s'en promet au Shakedown
Sports extrêmes mercredi, 30 mars 2011. 14:55 mercredi, 11 déc. 2024. 09:41
MONTRÉAL - Il n'est âgé de 18 ans seulement, mais il compte déjà déjà neuf titres en compétitions internationales. Pourtant, à peu près personne à l'extérieur de sa sphère d'influence le big air et le slopestyle ne connaît Sébastien Toutant.
Le jeune homme de L'Assomption a amorcé avec fracas sa carrière professionnelle, faisant la barbe aux professionnels du surf des neiges en grimpant sur la plus haute marche du podium à sa toute première compétition alors qu'il n'avait que 13 ans, en 2006.
«J'avais un certain talent, mais je n'étais pas connu, a expliqué l'allumé planchiste à La Presse Canadienne, mercredi. Mon 'team manager', Max Hénault, avait été invité pour le Shakedown, mais blessé au dos, il ne voulait pas y participer. Au lieu de renoncer à sa place, il me l'a offerte.
«J'ai réussi à me qualifier chez les amateurs, et j'ai même remporté la compétition chez les pros! C'est là que tout a commencé.»
Ce week-end, alors que St-Sauveur accueillera la 10e édition du Shakedown, Toutant tentera de remporter un troisième titre en six ans, lui qui a également terminé deuxième en 2008. Il n'aura pas la tâche facile: les organisateurs ont invité tous les champions des neuf premières éditions pour l'occasion.
«C'est bon que les diverses légendes du 'snow' qui sont venues faire cette compétition au fil du temps soient de retour pour cette 10e édition. Les gens aiment voir de nouveaux trucs et la progression du sport. Je pense que ce week-end, nous allons sûrement voir vers quoi le slopestyle se dirige.»
Il croit même que le Shakedown est souvent un endroit où l'on voit de nouvelles prouesses faire leur arrivée sur le circuit.
«C'est tout le temps un événement, qui pousse les 'riders' à tenter de nouvelles choses. Il y a souvent une foule importante et les surfistes ne ressentent pas la pression d'une compétition, c'est plus comme un spectacle. C'est probablement l'un de mes événements préférés.»
Toutant, qui est grimpé sur une planche pour la première fois à l'âge de neuf ans, croit que son succès repose sur le fait qu'il n'est pas un spécialiste d'un type de descente, mais bien un «touche-à-tout».
«Je pense qu'il faut être bon dans tout : les sauts, les glisses sur obstacles, les prises de carres. Il y a tout dans un slopestyle et chaque parcours est différent. Personne ne peut penser qu'il remportera toutes les épreuves d'une saison, car tous les parcours ne sont pas adaptés à ses forces. Alors si tu maîtrises tous les aspects, en théorie, tous les parcours devraient t'avantager. Il s'agit d'être capable de faire des descentes que personne ne peut faire.»
Une grande vedette
Si «Seb Toots» passe sous le radar pour le commun des mortels, il est une grande vedette de son sport. Celui qui a profité du programme sport-études de l'école secondaire Félix-Leclerc de Repentigny est une star sur les circuits TTR et Dew, possédant même une figure à son nom: le Tootsie Roll, un 1080 degrés renversé «double cork».
Cette saison seulement, il a jusqu'ici remporté le big air de Québec et le slopestyle des X-Games d'Aspen, où il a aussi terminé deuxième au big air et a été nommé meilleur athlète de cette discipline.
Son relatif anonymat pourrait toutefois prendre fin très bientôt. Le Comité international olympique, dans le but de rajeunir son public et d'offrir un plus grand nombre de disciplines aux Jeux d'hiver, fera passer de 86 à 97 le nombre de sports qui seront présentés à Sotchi, à 2014. Le slopestyle, avec ses parcours spectaculaires et les cotes d'écoute qu'il pourrait produire, est haut sur la liste du CIO.
«Je pense que ce serait très bon pour le sport. Le slopestyle, ça fait des années que ça existe, mais c'est plus connu d'une clientèle du genre de celle qui assiste aux X-Games. Je pense que les Olympiques feront connaître ce qu'est le slopestyle à monsieur- et madame-tout-le-monde. Si le sport est admis aux JO, c'est certain que j'espère être de l'expérience.»
Toutefois, il est de ceux qui croient que la FIS devrait laisser sa place aux circuits existants pour juger de la qualité des planchistes et établir les critères de sélections pour les JO, si le slopestyle devait s'y retrouver.
«La meilleure situation qui pourrait se produire, c'est que ce soient les athlètes qui décident de la façon dont sera géré notre sport. Je crois que la FIS, c'est super pour le ski, mais pour le surf des neiges présentement, ce n'est pas ce qui est le mieux.
«Le TTR, le Dew Tour et les X-Games, c'est là qu'on retrouve les meilleurs athlètes. C'est pour ça que le calibre dans les compétitions de la FIS n'est jamais aussi élevé que dans ces compétitions. Je crois qu'il devrait y avoir un seul circuit, comportant moins de compétitions, disons 10 par an, mais qui serait vraiment LE circuit important, avec seulement les meilleurs planchistes. Le CIO devrait alors se fier au classement de ce circuit pour établir qui participe aux Jeux, afin d'y avoir les meilleurs athlètes.
«Je pense que certains planchistes ne participent aux compétitions de la FIS que pour se classer pour les Jeux, laissant de côté les compétitions auxquelles ils participent habituellement. Je ne pense pas que les 'riders' devraient avoir à laisser certaines épreuves de côté, je crois que c'est le CIO qui devrait se fier à ce que nous faisons. J'espère que c'est ce qui arrivera.»
Le jeune homme de L'Assomption a amorcé avec fracas sa carrière professionnelle, faisant la barbe aux professionnels du surf des neiges en grimpant sur la plus haute marche du podium à sa toute première compétition alors qu'il n'avait que 13 ans, en 2006.
«J'avais un certain talent, mais je n'étais pas connu, a expliqué l'allumé planchiste à La Presse Canadienne, mercredi. Mon 'team manager', Max Hénault, avait été invité pour le Shakedown, mais blessé au dos, il ne voulait pas y participer. Au lieu de renoncer à sa place, il me l'a offerte.
«J'ai réussi à me qualifier chez les amateurs, et j'ai même remporté la compétition chez les pros! C'est là que tout a commencé.»
Ce week-end, alors que St-Sauveur accueillera la 10e édition du Shakedown, Toutant tentera de remporter un troisième titre en six ans, lui qui a également terminé deuxième en 2008. Il n'aura pas la tâche facile: les organisateurs ont invité tous les champions des neuf premières éditions pour l'occasion.
«C'est bon que les diverses légendes du 'snow' qui sont venues faire cette compétition au fil du temps soient de retour pour cette 10e édition. Les gens aiment voir de nouveaux trucs et la progression du sport. Je pense que ce week-end, nous allons sûrement voir vers quoi le slopestyle se dirige.»
Il croit même que le Shakedown est souvent un endroit où l'on voit de nouvelles prouesses faire leur arrivée sur le circuit.
«C'est tout le temps un événement, qui pousse les 'riders' à tenter de nouvelles choses. Il y a souvent une foule importante et les surfistes ne ressentent pas la pression d'une compétition, c'est plus comme un spectacle. C'est probablement l'un de mes événements préférés.»
Toutant, qui est grimpé sur une planche pour la première fois à l'âge de neuf ans, croit que son succès repose sur le fait qu'il n'est pas un spécialiste d'un type de descente, mais bien un «touche-à-tout».
«Je pense qu'il faut être bon dans tout : les sauts, les glisses sur obstacles, les prises de carres. Il y a tout dans un slopestyle et chaque parcours est différent. Personne ne peut penser qu'il remportera toutes les épreuves d'une saison, car tous les parcours ne sont pas adaptés à ses forces. Alors si tu maîtrises tous les aspects, en théorie, tous les parcours devraient t'avantager. Il s'agit d'être capable de faire des descentes que personne ne peut faire.»
Une grande vedette
Si «Seb Toots» passe sous le radar pour le commun des mortels, il est une grande vedette de son sport. Celui qui a profité du programme sport-études de l'école secondaire Félix-Leclerc de Repentigny est une star sur les circuits TTR et Dew, possédant même une figure à son nom: le Tootsie Roll, un 1080 degrés renversé «double cork».
Cette saison seulement, il a jusqu'ici remporté le big air de Québec et le slopestyle des X-Games d'Aspen, où il a aussi terminé deuxième au big air et a été nommé meilleur athlète de cette discipline.
Son relatif anonymat pourrait toutefois prendre fin très bientôt. Le Comité international olympique, dans le but de rajeunir son public et d'offrir un plus grand nombre de disciplines aux Jeux d'hiver, fera passer de 86 à 97 le nombre de sports qui seront présentés à Sotchi, à 2014. Le slopestyle, avec ses parcours spectaculaires et les cotes d'écoute qu'il pourrait produire, est haut sur la liste du CIO.
«Je pense que ce serait très bon pour le sport. Le slopestyle, ça fait des années que ça existe, mais c'est plus connu d'une clientèle du genre de celle qui assiste aux X-Games. Je pense que les Olympiques feront connaître ce qu'est le slopestyle à monsieur- et madame-tout-le-monde. Si le sport est admis aux JO, c'est certain que j'espère être de l'expérience.»
Toutefois, il est de ceux qui croient que la FIS devrait laisser sa place aux circuits existants pour juger de la qualité des planchistes et établir les critères de sélections pour les JO, si le slopestyle devait s'y retrouver.
«La meilleure situation qui pourrait se produire, c'est que ce soient les athlètes qui décident de la façon dont sera géré notre sport. Je crois que la FIS, c'est super pour le ski, mais pour le surf des neiges présentement, ce n'est pas ce qui est le mieux.
«Le TTR, le Dew Tour et les X-Games, c'est là qu'on retrouve les meilleurs athlètes. C'est pour ça que le calibre dans les compétitions de la FIS n'est jamais aussi élevé que dans ces compétitions. Je crois qu'il devrait y avoir un seul circuit, comportant moins de compétitions, disons 10 par an, mais qui serait vraiment LE circuit important, avec seulement les meilleurs planchistes. Le CIO devrait alors se fier au classement de ce circuit pour établir qui participe aux Jeux, afin d'y avoir les meilleurs athlètes.
«Je pense que certains planchistes ne participent aux compétitions de la FIS que pour se classer pour les Jeux, laissant de côté les compétitions auxquelles ils participent habituellement. Je ne pense pas que les 'riders' devraient avoir à laisser certaines épreuves de côté, je crois que c'est le CIO qui devrait se fier à ce que nous faisons. J'espère que c'est ce qui arrivera.»