Stojko prendrait le temps d'y penser
Jeux olympiques samedi, 17 mai 2008. 19:03 jeudi, 12 déc. 2024. 03:03
TORONTO - Le double médaillé olympique Elvis Stojko est d'avis que les athlètes canadiens devraient "prendre position" en faveur des droits de la personne et y penser deux fois plutôt qu'une avant de participer aux Jeux d'été de Pékin.
L'ancien patineur étoile, médaillé d'argent aux Jeux d'hiver de 1994 et de 1998, a admis qu'il songerait à boycotter l'événement s'il était encore un athlète actif.
Stojko a émis ce commentaire lors d'une manifestation de protestation envers la Chine et son dossier en matière des droits de la personne, tenue devant le Parlement de l'Ontario samedi après-midi.
Quelque 200 personnes ont participé à la manifestation, marquée par l'allumage d'un flambeau olympique bidon.
"Personnellement, j'aurais beaucoup de difficultés à participer à des Jeux dans un pays qui ne respecte pas l'esprit d'une telle compétition", a déclaré Stojko à La Presse Canadienne.
Il a ajouté que les athlètes étaient en mesure d'attirer l'attention du public sur les sujets de grande importance.
"Les gens doivent savoir ce qui se passe et les athlètes ont les capacités de les informer, s'ils le désirent, a noté Stojko, qui soutient que le traitement que réserve la Chine à son peuple génère de "l'énergie négative" vis-à-vis les Jeux.
Stojko, triple vainqueur des Championnats du monde de patinage artistique, a également mentionné qu'il était inacceptable que des pays empêchent des athlètes de s'exprimer, puisque ce sont les athlètes qui représentent leur pays.
Les autorités gouvernementales de la Chine font face à des critiques grandissantes en matière de droits de la personne et ont été sévèrement blâmées, récemment, pour avoir sévi à l'endroit de protestataires anti-gouvernement, au Tibet.
Le premier ministre Stephen Harper a confirmé qu'il n'assisterait pas à la cérémonie d'ouverture des Jeux, mais le gouvernement canadien a rejeté l'idée d'un boycott de l'événement.
L'ancien patineur étoile, médaillé d'argent aux Jeux d'hiver de 1994 et de 1998, a admis qu'il songerait à boycotter l'événement s'il était encore un athlète actif.
Stojko a émis ce commentaire lors d'une manifestation de protestation envers la Chine et son dossier en matière des droits de la personne, tenue devant le Parlement de l'Ontario samedi après-midi.
Quelque 200 personnes ont participé à la manifestation, marquée par l'allumage d'un flambeau olympique bidon.
"Personnellement, j'aurais beaucoup de difficultés à participer à des Jeux dans un pays qui ne respecte pas l'esprit d'une telle compétition", a déclaré Stojko à La Presse Canadienne.
Il a ajouté que les athlètes étaient en mesure d'attirer l'attention du public sur les sujets de grande importance.
"Les gens doivent savoir ce qui se passe et les athlètes ont les capacités de les informer, s'ils le désirent, a noté Stojko, qui soutient que le traitement que réserve la Chine à son peuple génère de "l'énergie négative" vis-à-vis les Jeux.
Stojko, triple vainqueur des Championnats du monde de patinage artistique, a également mentionné qu'il était inacceptable que des pays empêchent des athlètes de s'exprimer, puisque ce sont les athlètes qui représentent leur pays.
Les autorités gouvernementales de la Chine font face à des critiques grandissantes en matière de droits de la personne et ont été sévèrement blâmées, récemment, pour avoir sévi à l'endroit de protestataires anti-gouvernement, au Tibet.
Le premier ministre Stephen Harper a confirmé qu'il n'assisterait pas à la cérémonie d'ouverture des Jeux, mais le gouvernement canadien a rejeté l'idée d'un boycott de l'événement.