Taiwan insiste pour que la femme du président défile
Jeux olympiques mardi, 14 sept. 2004. 12:33 jeudi, 12 déc. 2024. 04:41
TAIPEI (AFP) - Taipei est décidé à tout faire pour que l'épouse du président Chen Shui-bian défile en tête de la délégation de Taiwan aux jeux Paralympiques d'Athènes (17-28 septembre), malgré le refus du Comité international paralympique, a déclaré mardi le chef de la diplomatie taiwanaise Chen Tan-sun.
"Il s'agit purement et simplement d'une pression politique", a déclaré M. Chen Tan-sun en allusion à de présumées pressions de Pékin sur le Comité international paralympique pour qu'il interdise à Wu Shu-chen, elle-même handicapée, de porter le drapeau de Taiwan lors de la cérémonie d'ouverture.
La femme du dirigeant indépendantiste est paralysée des jambes après avoir été renversée par un camion dans le sud de l'île en 1985.
"Comme le Comité international paralympique l'avait écrit dans de précédentes correspondances (avec Taiwan), Wu Shu-chen est la bienvenue et elle aidera à la promotion des jeux" Paralympiques, a poursuivi M. Chen devant la presse.
"Nous ne nous laisserons pas faire et nous n'abandonnerons pas aussi facilement notre droit. Toutes les mesures nécessaires seront prises pour assurer que notre dignité ne soit pas bafouée", a ajouté le ministre.
Il n'a cependant pas donné plus de détails sur ces mesures à prendre si la première dame du pays était effectivement interdite de défiler vendredi en tête de la délégation de 25 sportifs de Taiwan.
Le quotidien taiwanais United Daily News affirmait mardi que le Comité international paralympique avait finalement décidé de refuser à Mme Wu le statut de porte-drapeau car elle n'est pas président du Comité paralympique national de son pays.
Mais le ministre des Affaires étrangères a mis ce revirement de situation sur le compte de pressions exercées par la Chine qui a "impitoyablement obligé le Comité international paralympique à annuler l'accréditation de Mme Wu... ce qui viole non seulement les droits de l'Homme, mais qui va à l'encontre de l'esprit sportif".
La Chine contraint Taiwan à défiler sous la bannière olympique (neutre) et sous l'appellation de "Chine de Taipei", lors des grandes manifestations sportives internationales.
"Il s'agit purement et simplement d'une pression politique", a déclaré M. Chen Tan-sun en allusion à de présumées pressions de Pékin sur le Comité international paralympique pour qu'il interdise à Wu Shu-chen, elle-même handicapée, de porter le drapeau de Taiwan lors de la cérémonie d'ouverture.
La femme du dirigeant indépendantiste est paralysée des jambes après avoir été renversée par un camion dans le sud de l'île en 1985.
"Comme le Comité international paralympique l'avait écrit dans de précédentes correspondances (avec Taiwan), Wu Shu-chen est la bienvenue et elle aidera à la promotion des jeux" Paralympiques, a poursuivi M. Chen devant la presse.
"Nous ne nous laisserons pas faire et nous n'abandonnerons pas aussi facilement notre droit. Toutes les mesures nécessaires seront prises pour assurer que notre dignité ne soit pas bafouée", a ajouté le ministre.
Il n'a cependant pas donné plus de détails sur ces mesures à prendre si la première dame du pays était effectivement interdite de défiler vendredi en tête de la délégation de 25 sportifs de Taiwan.
Le quotidien taiwanais United Daily News affirmait mardi que le Comité international paralympique avait finalement décidé de refuser à Mme Wu le statut de porte-drapeau car elle n'est pas président du Comité paralympique national de son pays.
Mais le ministre des Affaires étrangères a mis ce revirement de situation sur le compte de pressions exercées par la Chine qui a "impitoyablement obligé le Comité international paralympique à annuler l'accréditation de Mme Wu... ce qui viole non seulement les droits de l'Homme, mais qui va à l'encontre de l'esprit sportif".
La Chine contraint Taiwan à défiler sous la bannière olympique (neutre) et sous l'appellation de "Chine de Taipei", lors des grandes manifestations sportives internationales.