PARIS - PARIS - Le nombre de contrôles antidopage a été porté à 182 cette année lors des Internationaux de France de tennis, a annoncé dimanche Jean-François Vilotte, le directeur général de la Fédération française de tennis (FFT).



"On a diligenté 182 contrôles antidopage sur l'ensemble de la quinzaine. C'est plus que l'an dernier où 157 contrôles avaient été effectués. Il s'agit d'une amélioration sensible dont on se réjouit", a-t-il dit lors d'une conférence de presse à Roland-Garros.

"On va continuer à travailler pour augmenter encore plus ces contrôles. Il y a eu recherche systématique d'EPO à partir des quarts de finale par des tests sanguins", a-t-il ajouté.

Les échantillons ont été acheminés vers le laboratoire de Montréal accrédité par l'Agence mondiale antidopage (AMA), et les résultats devraient être connus "dans une dizaine de jours".

Depuis le 1er janvier dernier, la Fédération internationale de tennis (FIT) organise tous les contrôles sur les circuits ATP et WTA, en Grand Chelem, en Coupe Davis et en Fed Cup.

L'ensemble des contrôles sur les manifestations internationales sont désormais de la responsabilité des Fédérations internationales, sous le contrôle de l'AMA.

La FIT a choisi le laboratoire de Montréal plutôt que celui de Châtenay-Malabry en région parisienne pour effectuer les analyses des contrôles.

"Avant 2006, les contrôles étaient de la responsabilité du laboratoire français. Depuis 2007, les Fédérations internationales peuvent faire analyser les produits dans les laboratoires de leur choix à la condition essentielle qu'ils soient accrédités par l'AMA, rappelle Vilotte. La FIT a souhaité confier l'analyse des échantillons des quatre Grands Chelems à Montréal pour l'homogénéité des analyses. Il a fait la meilleure proposition scientifique et commerciale à la FIT. Nous espérons qu'à l'avenir Châtenay-Malabry puisse se porter candidate et obtenir l'analyse, mais nous sommes pleinement satisfaits avec Montréal, qui travaille en liens étroits avec Châtenay, notamment concernant l'EPO.

"Cela ne change rien aux délais d'analyse. Le délai moyen d'analyse est de 10 jours. La FIT et l'AMA sauront dans une dizaine de jours ce qu'il en est de la possibilité ou non de certaines analyses", a-t-il ajouté.