A. Sanchez-Vicario règle ses comptes
Tennis mercredi, 8 févr. 2012. 10:14 jeudi, 12 déc. 2024. 00:45
MADRID - L'ancienne star du tennis Arantxa Sanchez-Vicario accuse ses parents, avec qui elle est en brouille, d'avoir gaspillé et mal géré les 45 millions d'euros (60 millions de dollars US) qu'elle a empochés au cour de sa carrière.
L'Espagnole de 40 ans dit sans retenue ce qu'elle pense de sa famille au grand complet dans une autobiographie publiée mardi. Elle affirme qu'elle ne parle plus à ses parents, ni à ses frères et à sa soeur.
Elle avance que ses parents étaient obsédés par son succès elle a remporté quatre titres du Grand Chelem en simple et ont même tenté d'intervenir dans sa vie amoureuse.
La mère de Sanchez-Vicario a répliqué dans une lettre ouverte adressée aux médias espagnols. Elle a indiqué que son mari Emilio et elle étaient accablés par les accusations de leur fille à l'effet qu'ils auraient géré de manière désastreuse ses revenus provenant de tournois et de commandites.
Dans le livre, Sanchez-Vicario avance que ses parents, et son père en particulier, ont cherché à contrôler de façon très serrée qui pouvait diriger ses entraînements et les autres aspects de sa carrière, y compris ses gains.
Elle recevait un paiement mensuel de son père et lui a fait confiance qu'il investirait le reste.
« Je n'ai jamais douté que mon père gérerait mes actifs autrement que de la façon la plus efficace et la plus bénéfique », a-t-elle écrit.
Elle a pris sa retraite en 2002 et, après s'être « libérée » de l'influence de ses parents, « la surprise est venue. Puis, la déception. La surprise de me retrouver sans ressources à la suite d'une carrière remplie de succès, et donc de bourses ».
« Ils m'ont laissée avec rien et j'ai des dettes à l'endroit des autorités fiscales, a-t-elle ajouté. Comment se peut-il que tout ce que j'ai accompli ait disparu, que ça n'existe plus? »
La lettre de sa mère a été publiée lundi, avant la sortie du livre. Des longs passages ont été publiés dans le journal El Mundo au cours de la fin de semaine.
Marisa Vicario Rubio a déclaré qu'elle ne commenterait les aspects précis du livre qu'après l'avoir lu et consulté ses avocats.
« Nous n'avons jamais exploité Arantxa et d'aucune façon n'est-elle sans le sou », a-t-elle insisté.
Elle a fait savoir qu'Emilio, 75 ans, avait un coeur faible, avait reçu un diagnostic de cancer des intestins il y a deux ans, et avait la maladie d'Alzheimer. Elle a toutefois affirmé que les accusations de sa fille étaient plus difficiles à accepter que ces maladies.
Sanchez-Vicario a remporté les Internationaux de France à trois reprises, les Internationaux des États-Unis une fois et atteint la finale à Wimbledon ainsi qu'aux Internationaux d'Australie.
Elle a ajouté 10 autres titres en double et en double mixte dans les tournois majeurs. Elle a aussi aidé l'Espagne à remporter la Coupe Fédération à cinq reprises. Elle est devenue en 2007 la première femme espagnole à être élue au Panthéon du tennis international.
L'Espagnole de 40 ans dit sans retenue ce qu'elle pense de sa famille au grand complet dans une autobiographie publiée mardi. Elle affirme qu'elle ne parle plus à ses parents, ni à ses frères et à sa soeur.
Elle avance que ses parents étaient obsédés par son succès elle a remporté quatre titres du Grand Chelem en simple et ont même tenté d'intervenir dans sa vie amoureuse.
La mère de Sanchez-Vicario a répliqué dans une lettre ouverte adressée aux médias espagnols. Elle a indiqué que son mari Emilio et elle étaient accablés par les accusations de leur fille à l'effet qu'ils auraient géré de manière désastreuse ses revenus provenant de tournois et de commandites.
Dans le livre, Sanchez-Vicario avance que ses parents, et son père en particulier, ont cherché à contrôler de façon très serrée qui pouvait diriger ses entraînements et les autres aspects de sa carrière, y compris ses gains.
Elle recevait un paiement mensuel de son père et lui a fait confiance qu'il investirait le reste.
« Je n'ai jamais douté que mon père gérerait mes actifs autrement que de la façon la plus efficace et la plus bénéfique », a-t-elle écrit.
Elle a pris sa retraite en 2002 et, après s'être « libérée » de l'influence de ses parents, « la surprise est venue. Puis, la déception. La surprise de me retrouver sans ressources à la suite d'une carrière remplie de succès, et donc de bourses ».
« Ils m'ont laissée avec rien et j'ai des dettes à l'endroit des autorités fiscales, a-t-elle ajouté. Comment se peut-il que tout ce que j'ai accompli ait disparu, que ça n'existe plus? »
La lettre de sa mère a été publiée lundi, avant la sortie du livre. Des longs passages ont été publiés dans le journal El Mundo au cours de la fin de semaine.
Marisa Vicario Rubio a déclaré qu'elle ne commenterait les aspects précis du livre qu'après l'avoir lu et consulté ses avocats.
« Nous n'avons jamais exploité Arantxa et d'aucune façon n'est-elle sans le sou », a-t-elle insisté.
Elle a fait savoir qu'Emilio, 75 ans, avait un coeur faible, avait reçu un diagnostic de cancer des intestins il y a deux ans, et avait la maladie d'Alzheimer. Elle a toutefois affirmé que les accusations de sa fille étaient plus difficiles à accepter que ces maladies.
Sanchez-Vicario a remporté les Internationaux de France à trois reprises, les Internationaux des États-Unis une fois et atteint la finale à Wimbledon ainsi qu'aux Internationaux d'Australie.
Elle a ajouté 10 autres titres en double et en double mixte dans les tournois majeurs. Elle a aussi aidé l'Espagne à remporter la Coupe Fédération à cinq reprises. Elle est devenue en 2007 la première femme espagnole à être élue au Panthéon du tennis international.