MONTE-CARLO, Monaco - La troisième tête de série Andy Murray a confirmé sa place en quarts de finale du Masters de Monte-Carlo, jeudi, lorsque son adversaire Julien Benneteau a abandonné en raison d'une blessure à la cheville.

Murray menait alors 6-5 au premier set.

Benneteau a causé des problèmes à la troisième tête de série au cours d'une première manche chaudement disputée. Le Français a dicté l'allure de la majorité des échanges en forçant Murray à se défendre sur son revers.

Benneteau s'est toutefois tordu la cheville en glissant pour frapper une balle à la limite du terrain. Il s'est également blessé au poignet en tentant de freiner sa chute.

Benneteau souffre d'une fracture du coude qui nécessitera une immobilisation de trois semaines, a-t-il annoncé. Il a subi une forte torsion de la cheville sur une glissade mal maîtrisée à 5-5, 30-0 sur le service de l'Ecossais. Il est tombé lourdement, se faisant également mal à l'avant-bras droit.

Après de longs traitements, le Français est revenu pour terminer les deux derniers points du 11e jeu, changeant même de main pour retourner faiblement les services de Murray.

Au changement de service, Benneteau a subi d'autres traitements, mais il a déclaré forfait en réalisant qu'il ne serait pas en mesure de servir avec son poignet amoché.

Murray affrontera donc le Tchèque Thomas Berdych, sixième tête de série, qui a vaincu le Japonais Kei Nishikori 2-6, 6-2 et 6-4.

Jo-Wilfried Tsonga, lui, est passé entre les gouttes de pluie pour se qualifier pour les quarts de finale en battant l'Espagnol Fernando Verdasco en deux sets 7-6 (7), 6-2.

Tsonga, tête de série no 4, est le premier Français à atteindre les quarts sur le Rocher depuis Richard Gasquet en 2007. Le no 1 français rencontrera au prochain tour Gilles Simon (no 9) ou le Serbe Janko Tipsarevic (no 7).

Si Simon s'impose, un Français sera donc assuré de participer aux demi-finales, ce qui n'est plus arrivé depuis 2005. Là encore, il s'agissait de Gasquet qui s'était incliné face à Rafael Nadal, lequel allait remporter cette année-là le premier de ses sept titres à Monte-Carlo.

Tsonga a réussi à conserver sa concentration pour passer outre les multiples interruptions dues à la pluie.

Souvent gêné pendant le premier set par le lift du gaucher espagnol, finaliste à Monte-Carlo en 2010, le Manceau a aussi eu le mérite d'effacer deux balles de set contre lui dans le tie-break.

La seconde manche a été plus rapidement négociée, Verdasco (no 13) se montrant incapable de concrétiser la moindre de ses 9 balles de bris.

« C'est l'un des meilleurs joueurs du monde sur terre battue. J'ai joué de la manière qu'il fallait, j'ai été agressif », a apprécié Tsonga.

« Depuis quelques temps, j'ai la joie de vivre, je me dis que j'ai de la chance d'être sur le terrain, a-t-il ajouté. Il y a deux jours c'était mon anniversaire. Le temps passe et j'essaie d'en profiter à fond. »