Andy Murray, numéro 1 mondial. Vous y croyiez à Miami, alors qu'Andy venait de perdre, encore face à Novak Djokovic en finale à Melbourne et qu'il avait enchaîné avec deux malheureuses défaites contre Frederico Delbonis à Indian Wells et Grigor Dimitrov (encore un peu perdu) à Miami?

J'en rajoute : pensiez-vous qu'il terminerait au sommet de la hiérarchie après Roland-Garros, alors que l'avance de Novak Djokovic se chiffrait à plus de 8000 points?

Andy MurrayEt bien pas moi... L'Écossais réussit tout de même une merveilleuse saison sur terre battue, la plus belle de sa carrière et cela le relance. Ivan Lendl revient à ses côtés juste à temps et comme par miracle, Andy remporte deux titres de grande importance : Wimbledon et les Olympiques. Bien sûr, cela coïncide avec les problèmes de Djokovic mais il fallait quand même les gagner tous ces matchs en deuxième portion d'année! C'est hallucinant de réaliser qu'Andy a fait la finale à 12 de ses 13 derniers tournois tout en triomphant neuf fois! Cela représente aussi 24 victoires de suite pour arracher la première place du classement! Fou, fou, fou!

Dimanche, en finale au Masters de Londres, tout est en place pour un duel dantesque puisque Novak Djokovic semble avoir retrouvé sa légèreté et la justesse de ses coups. Il gagne ses trois matchs en rondes préliminaires et monte en puissance. Du côté de Murray, je me dis qu'il n'a pas travaillé aussi fort depuis le printemps pour lâcher le morceau lors du dernier match de l'année!

Mais oh surprise, Novak gâche tout en commettant 30 fautes directes en deux manches, deux fois plus qu'Andy. Alors qu'il tire de l'arrière 6-3, 4-1 avec deux bris de retard, il tente un retour mais Murray tient bon pour remporter un premier titre au Masters et s'assurer de devenir le 17e joueur depuis 1973 à terminer l'année au sommet. Costaud puisqu'il réussit ce haut fait d'armes quasiment sur une moitié d'année dans l'ère des Federer, Nadal et Djokovic qui ont tout raflé ou presque depuis 2003.

Milos RaonicEt dire que Milos Raonic aurait pu lui enlever ce droit puisqu'il a obtenu une balle de match en demie. C'est tout de même FORMIDABLE de le voir finir l'année au 3e rang. Que de chemin parcouru pour lui aussi!

Vous vous imaginez? Il n'y en a DEUX devant lui. Une autre preuve que la discipline et le travail peuvent vous amener loin, si loin. J'aimerais tellement qu'Eugenie s'inspire de ce qui arrive à Milos! Qu'elle délaisse les activités futiles et qu'elle travaille comme Andy et Milos ont travaillé tout en gardant un oeil sur les étoiles et les pieds sur terre! 

Le trophée du numéro un