Aravane Rezai brille à Roland-Garros
Tennis mercredi, 31 mai 2006. 11:12 dimanche, 15 déc. 2024. 07:43
PARIS (AP) - Aravane Rezai brille sous un ciel voilé au tournoi de Roland-Garros, en France. lle s'est offert, mercredi, une revanche personnelle en éliminant la chevronnée Japonaise Aï Sugiyama (23e joueuse mondiale) en trois sets 4-6, 6-4 et 6-3.
La jeune femme de 19 ans se hisse donc en 16e de finale des Internationaux de France. Elle est 142e mondiale.
Rezai disputait, aujourd'hui (mercredi), ses premiers matchs du circuit WTA cette saison. Elle avait déjà franchi un tour à Paris l'an dernier.
En dépit de ses performances modestes jusqu'ici, Aravane Rezai a néanmoins attiré l'attention des médias à la fois par ses origines iraniennes et par la personnalité controversée de son entraîneur de père.
Dans la tradition des géniteurs de quelques-unes des stars du circuit féminin -comme Steffi Graf, Jennifer Capriati ou Mary Pierce- tristement célèbres pour leurs frasques et leur soutien un
peu excessif à leurs filles, Arsalan Rezai est connu pour son tempérament. Il refuse notamment de suivre les matchs d'Aravane depuis les tribunes, par nervosité, ou par conviction religieuse,
selon les sources.
L'an dernier, la famille n'avait pu obtenir de visa pour se rendre aux États-Unis et Rezai n'avait pu disputer les qualifications des Internationaux des Etats-Unis.
Sa double culture la pousse néanmoins à vouloir être un exemple pour les jeunes femmes d'Iran et du monde musulman dans son ensemble.
La jeune femme de 19 ans se hisse donc en 16e de finale des Internationaux de France. Elle est 142e mondiale.
Rezai disputait, aujourd'hui (mercredi), ses premiers matchs du circuit WTA cette saison. Elle avait déjà franchi un tour à Paris l'an dernier.
En dépit de ses performances modestes jusqu'ici, Aravane Rezai a néanmoins attiré l'attention des médias à la fois par ses origines iraniennes et par la personnalité controversée de son entraîneur de père.
Dans la tradition des géniteurs de quelques-unes des stars du circuit féminin -comme Steffi Graf, Jennifer Capriati ou Mary Pierce- tristement célèbres pour leurs frasques et leur soutien un
peu excessif à leurs filles, Arsalan Rezai est connu pour son tempérament. Il refuse notamment de suivre les matchs d'Aravane depuis les tribunes, par nervosité, ou par conviction religieuse,
selon les sources.
L'an dernier, la famille n'avait pu obtenir de visa pour se rendre aux États-Unis et Rezai n'avait pu disputer les qualifications des Internationaux des Etats-Unis.
Sa double culture la pousse néanmoins à vouloir être un exemple pour les jeunes femmes d'Iran et du monde musulman dans son ensemble.