La progression de Félix Auger-Aliassime depuis son arrivée sur le circuit de l’ATP a été fulgurante si bien qu’il est aux portes du top-10 mondial à seulement 21 ans.

Le principal intéressé reconnaît tout le travail accompli, particulièrement au cours de la dernière année avec une demi-finale (U.S. Open) et un quart de finale (Wimbledon) en Grand Chelem. Il a ainsi conclu la saison au 11e rang du classement de l’ATP.

Il lui reste toutefois un objectif bien précis qu’il s’est fixé pour la saison 2022, soit celui de remporter un premier titre sur le circuit comme il l'a confié à notre collègue Sébastien Boucher lors d'une entrevue vendredi.

« Chaque semaine est une occasion de gagner, mais ça devient un objectif précis et au sommet de ma liste. »

« Je suis arrivé à un stade où j’ai déjà fait plusieurs choses, mais de confirmer ma place avec ce premier titre, je pense que c’est important pour moi et pour ma carrière », a-t-il souligné.

Le Québécois est passé encore une fois bien près de réussir ce fait d’armes au cours de la dernière saison. Il s’est incliné en finale du côté de Stuttgart et à Melbourne pour porter son dossier en finale d’un tournoi à huit défaites en autant de tentatives. Même s’il a bien hâte de soulever un trophée de champion, Auger-Aliassime préfère voir le portrait dans son ensemble pour ses accomplissements, mais il fait valoir que cet un objectif plus que jamais concret.

« Je ne me prends pas la tête avec ça et je regarde tout le positif qui a été fait. »

« Ce n’est pas quelque chose qui pèse, mais je veux mettre les choses en place pour que ça se produise », a-t-il relativisé.

La dernière année lui a d’ailleurs permis de constater qu’il peut faire preuve de constance dans son jeu et d’accumuler les bons résultats sans tomber trop dans les montagnes russes.

Si les résultats se sont peut-être fait attendre au départ de son association avec Toni Nadal, les pions qui ont été placés à ce moment ont rapporté plus tard dans l'année. Ce n’est pas que sur le terrain que l’aide de l’ancien entraîneur de Rafael Nadal s’est fait ressentir, mais sur le plan de la confiance également.

Auger-Aliassime sait maintenant que même les plus grands objectifs ne sont plus qu’un simple rêve, mais bien une réalité.

« Sur le terrain, les résultats ont peut-être été un peu plus difficiles au début, mais ce n’est pas relié à lui nécessairement. Le travail qu’on a fait avec lui à ce moment a rapporté plus tard. J’ai appris à devenir un meilleur joueur. »

« D’aller en demi-finales en Grand Chelem, d’être numéro un mondial peut-être un jour et de gagner de gros tournois, avec lui ces discussions c’est plus une normalité qu’autre chose. Ce n’est pas un rêve ou quelque chose d’inatteignable, mais plus quelque chose de précis. Je pense que Toni a apporté beaucoup de confiance pour moi et avec l’équipe », a convenu Auger-Aliassime. 

Le Québécois est de retour à l’entraînement depuis deux semaines après s’être accordé un peu de repos au terme de la dernière saison. Il en a d’ailleurs profité pour soigner une blessure à un genou.