Le Tchèque Tomas Berdych, 18e joueur mondial, a annoncé jeudi qu'il mettait un terme à sa saison, en raison de douleurs récurrentes de dos.

« C'est avec regret que je dois annoncer la fin de la saison », a écrit Berdych, 32 ans, sur Twitter.

« Depuis Wimbledon, j'ai dû jouer avec une douleur au dos. Les médecins m'ont conseillé de prendre quelques semaines de repos et de me faire soigner, pour que je puisse me débarrasser de ces douleurs et être prêt à rejouer en 2018 », a-t-il ajouté.

Eliminé au 2e tour à Pékin et absent à Shanghai, le Tchèque renonce ainsi à participer au tournoi de Vienne (23-29 oct) et au Masters 1000 de Paris-Bercy (30 oct-5 nov).

Berdych, ex-no 4 mondial, a disputé cette saison une seule finale, perdue en mai à Lyon devant le Français Jo-Wilfried Tsonga 7-6 (2), 7-5, et a atteint les demi-finales à Wimbledon.

En septembre, il avait déclaré forfait pour le match des barrages de la Coupe Davis contre les Pays-Bas. Battus 3-2 à la Haye, les Tchèques ont été relégués dans le groupe I, l'antichambre du Groupe mondial, la saison prochaine.

C'est terminé pour cette saison aussi dans le cas de Nick Kyrgios

L'Australien Nick Kyrgios, 20e joueur mondial, a annoncé jeudi qu'il mettait un terme à sa saison 2017, émaillée de blessures, déceptions sportives et écarts de conduite, en raison de sa hanche douloureuse.

« Malheureusement, à cause de la persistance de ma blessure à une hanche que j'ai contractée lors du tournoi du Queens (en juin, NDLR), je mets un terme à ma saison pour assurer mon rétablissement et me préparer au mieux pour l'été australien », a écrit le joueur âgé de 22 ans dans un message publié sur Twitter.

« J'ai beaucoup joué depuis mon retour de blessure à Washington (fin août, NDLR), mais, à moins que je veuille l'aggraver jusqu'au point de devoir me faire opérer, j'ai besoin d'écouter mon corps et mon équipe », a-t-il poursuivi.

L'annonce de Kyrgios rejoint celle d'autres joueurs majeurs du circuit, comme Novak Djokovic, Stan Wawrinka ou Milos Raonic, et « très probablement » Andy Murray, de ne réapparaître sur les courts qu'en 2018.

Le « Kid de Canberra », qui reste sur deux éliminations au premier tour, à Shanghai puis Anvers, va ainsi manquer le tournoi de Bâle (23-29 octobre) puis le Masters 1000 de Paris-Bercy (28 octobre-5 novembre).

« Pas la réussite espérée »

L'Australien d'origine grecque par son père et malaisienne par sa mère a connu une année mouvementée, entre hauts et bas. « Cette année n'a pas été la réussite espérée, particulièrement dans les tournois du Grand Chelem, bien qu'elle ait été positive dans d'autres domaines », a-t-il reconnu. « Ce n'est pas un secret que j'ai eu quelques moments tristes à gérer en dehors des courts qui se sont ajoutés à mes déceptions tout au long de l'année. »

Côté pile, deux finales (à Pékin et Cincinnati, toutes perdues), une victoire sur le no 2 mondial Rafael Nadal à Cincinnati, et une demi-finale en Coupe Davis avec sa sélection.

Côté face, une élimination au premier tour des Internationaux des États-Unis et de Wimbledon, au deuxième tour de Roland-Garros et des Internationaux d'Australie, des blessures, et des incidents extrasportifs qui ont renforcé son image d'enfant terrible du circuit. 

Dernièrement, il a été condamné à 10 000 $ US d'amende en octobre par l'ATP pour comportement antisportif, alors qu'il avait quitté avec précipitation le court après la perte du premier set lors de son entrée en lice à Shanghai.

En juin, il a confié qu'il avait perdu « beaucoup de (sa) motivation » après le décès de son grand-père, et il avait renoncé à une partie de sa saison sur terre battue.