Eugenie Bouchard aurait choisi un autre plan de carrière si elle n'avait pas été à l'aise sous les feux de la rampe.

La Québécoise âgée de 20 ans a quitté l'anonymat pour devenir une des têtes d'affiche du tennis féminin en 2014, atteignant les demi-finales de deux tournois du Grand Chelem avant d'accéder à la finale du tournoi de Wimbledon en juillet.

Ces succès sur le court ont contribué à sa célébrité, et Bouchard a indiqué qu'elle ne regrettait rien.

« Je savais dans quoi je m'embarquais, a commenté Bouchard en conférence téléphonique mercredi. Si je n'avais pas voulu de cette attention, je serais devenue une bibliothécaire, donc ça me va.

« Je dois simplement m'assurer que ma priorité demeure le tennis. »

La joueuse originaire de Westmount, qui a décroché l'honneur de la joueuse s'étant le plus améliorée sur le circuit de la WTA cette année, a confié qu'elle avait rapidement pris conscience que sa vie ne serait plus jamais la même en grimpant au classement de la WTA, particulièrement après la finale de Wimbledon.

« Ça m'a pris quelques jours à comprendre et à m'habituer à la situation, a expliqué Bouchard, la première Canadienne de l'ère moderne à disputer la finale d'un tournoi majeur. J'ignore si on finit par s'y habituer... tout le monde, particulièrement à Montréal, vient te voir pour te parler et prendre une photo avec toi.

« Ce n'est qu'une partie de ma réalité. Certes, les requêtes sont nombreuses à l'extérieur du terrain. Mais je dois mieux gérer mon temps. J'ai l'impression d'avoir fait du bon boulot, mais c'est de toute évidence là-dessus que je dois travailler. »