Rebecca Marino est de retour pour la première fois depuis 2013 dans un tournoi du Grand Chelem alors qu’elle s’est qualifiée pour les prochains Internationaux d’Australie.

L’athlète de 30 ans n’a pas caché qu’après avoir passé avec succès l’étape des qualifications à Dubaï, elle était plus qu’heureuse de renouer avec l’un des quatre tournois majeurs au calendrier de la WTA.

« Je suis très enthousiaste d’être de retour dans un tableau principal d’un Grand Chelem. J’ai eu des blessures dans les dernières années et il y a eu beaucoup de travail un peu dans l’ombre pour y parvenir », a partagé la Canadienne mercredi pendant une visioconférence.

« Je suis heureuse, car c’est ce que l’on vise les Grands Chelems. Après huit ans, c’est incroyable et je veux compétitionner à mon meilleur », a-t-elle précisé.

Le parcours de celle qui occupe le 313e rang de la WTA à l’heure actuelle n’est pas étranger à ceux qui ont suivi l’actualité du monde du tennis au cours de la dernière décennie.

Alors que jeudi 28 janvier sera la journée Bell cause pour la cause afin de sensibiliser à la réalité des ennuis avec la santé mentale, Marino a une fois de plus partagé des embûches qui se sont retrouvées sur son parcours au fils des années et qui l’ont notamment mené à prendre une pause du tennis pendant près de cinq ans avant de renouer avec les activités du circuit.

La Britanno-Colombienne a aussi partagé que la dernière année avait été particulièrement difficile alors qu’elle a été confrontée au décès de son père qui était atteint d’une forme de cancer.

Toutes ces épreuves font en sorte que cette qualification pour les Internationaux d’Australie a une valeur bien particulière pour Marino.

« Je considère que 2020 a été l’année avec le plus de défis dans ma vie et je considère que je suis encore plus fière d’y être parvenu en ayant mon père dans mes pensées », a partagé Marino émotive en répondant à la question.

« Je suis définitivement fière de moi alors que c’était des montagnes russes. Je suis fière de tout ce que j’ai accompli. Il y a des éléments qui sont hors de vue, donc qu’on ne peut pas voir, mais j’ai suis fière de ce parcours. »

« Je pense que ça peut être encore plus significatif alors que j’ai décidé de prendre une pause et de revenir au tennis. Ça conforte si on veut mon choix et je suis très heureuse de ma décision », a-t-elle souligné.

C’est sans entraîneur que Marnio s’apprête à entamer les Internationaux d’Australie qui se dérouleront du 8 au 21 février prochain.