C'est l'hiver à Paris
Tennis jeudi, 1 juin 2006. 12:46 jeudi, 12 déc. 2024. 05:34
PARIS (AP et RDS.ca) - Quatre matches du deuxième tour du simple dames ont dû être reportés jeudi en raison des intempéries qui ont bouleversé le programme des rencontres à Roland-Garros.
La Belge Kim Clijsters, tête de série numéro 2, et la Suissesse Martina Hingis ont ainsi dû renoncer à disputer leurs duels contre Conchita Martinez Granados et Zuzana Ondraskova.
Le match que devait disputer Rafael Nadal à l'Américain Kevin Kim a aussi été reporté à vendredi en raison du retard pris jeudi.
Plus que le début inédit du tournoi le dimanche, c'est en effet le temps hivernal qui a pris de court cette semaine ses protagonistes.
Matches interrompus, joués dans une visibilité réduite, tribunes désertées par des spectateurs frigorifiés, courts pesants et ralentis par le froid, balles lourdes, cordages déréglés par l'humidité: même les meilleurs joueurs et joueuses du monde ont dû s'adapter aux conditions de jeu inhabituelles pour un début juin.
"C'est un joli temps d'hiver", a plaisanté Amélie Mauresmo, parfois à la peine dans ses deux premiers matches du tournoi.
"C'est un temps de novembre en Belgique", a renchéri Justine Henin-Hardenne, elle aussi poussée dans ses retranchements jeudi face la Bélarusse Anastasiya Yakimova, avant de l'emporter 6-2, 7-5. Juste avant une averse.
"C'est très dur de jouer dans ces conditions. Pour gagner des points, il faut travailler beaucoup plus dur. Personne n'est vraiment habitué à ce genre de conditions, je ne me souviens pas d'avoir joué ici ou d'avoir fêté mon anniversaire par un tel froid", a expliqué la Belge, qui a fêté ses 24 ans jeudi.
Sorti jeudi au deuxième tour, Sébastien Grosjean, qui avait, lui, fêté son 28e anniversaire deux jours plus tôt, s'est aussi étonné de ce temps tout juste automnal, avec des rafales de vent tourbillonnant, des températures inférieures à 10 degrés et des giboulées intermittentes.
"Je ne me souviens pas avoir connu un Roland-Garros pareil", a estimé le Marseillais, qui en était à sa dixième participation.
"Je n'ai jamais cordé mes raquettes aussi bas et pourtant, les balles ne partaient pas", a-t-il expliqué.
Henin-Hardenne approuve: "Ce n'est pas tellement la pluie, c'est le froid. Les cordages s'usent plus vite que d'habitude, aujourd'hui. On essaie de corder différemment, de moins tendre. Mais même les changements de balle interviennent trop tard, elles sont très lourdes", a déclaré la double vainqueur du tournoi en 2003 et 2005.
Sorti dès le premier tour par le Chilien Fernando Gonzalez, le Russe Marat Safin avait aussi déploré les conditions changeantes: "Avec le vent violent, un moment on était sur terre battue, le suivant sur dur. C'était limite dangereux", a-t-il plaidé.
Pour d'autres, comme l'Espagnol Tommy Robredo, Grosjean ou Henin, certaines rencontres auraient dû être interrompues bien avant: "Mon cinquième set s'est pratiquement déroulé tout le temps sous la pluie", a estimé Grosjean.
Le début du tournoi un jour plus tôt était pourtant censé prévenir ce genre de casse-têtes.
La Belge Kim Clijsters, tête de série numéro 2, et la Suissesse Martina Hingis ont ainsi dû renoncer à disputer leurs duels contre Conchita Martinez Granados et Zuzana Ondraskova.
Le match que devait disputer Rafael Nadal à l'Américain Kevin Kim a aussi été reporté à vendredi en raison du retard pris jeudi.
Plus que le début inédit du tournoi le dimanche, c'est en effet le temps hivernal qui a pris de court cette semaine ses protagonistes.
Matches interrompus, joués dans une visibilité réduite, tribunes désertées par des spectateurs frigorifiés, courts pesants et ralentis par le froid, balles lourdes, cordages déréglés par l'humidité: même les meilleurs joueurs et joueuses du monde ont dû s'adapter aux conditions de jeu inhabituelles pour un début juin.
"C'est un joli temps d'hiver", a plaisanté Amélie Mauresmo, parfois à la peine dans ses deux premiers matches du tournoi.
"C'est un temps de novembre en Belgique", a renchéri Justine Henin-Hardenne, elle aussi poussée dans ses retranchements jeudi face la Bélarusse Anastasiya Yakimova, avant de l'emporter 6-2, 7-5. Juste avant une averse.
"C'est très dur de jouer dans ces conditions. Pour gagner des points, il faut travailler beaucoup plus dur. Personne n'est vraiment habitué à ce genre de conditions, je ne me souviens pas d'avoir joué ici ou d'avoir fêté mon anniversaire par un tel froid", a expliqué la Belge, qui a fêté ses 24 ans jeudi.
Sorti jeudi au deuxième tour, Sébastien Grosjean, qui avait, lui, fêté son 28e anniversaire deux jours plus tôt, s'est aussi étonné de ce temps tout juste automnal, avec des rafales de vent tourbillonnant, des températures inférieures à 10 degrés et des giboulées intermittentes.
"Je ne me souviens pas avoir connu un Roland-Garros pareil", a estimé le Marseillais, qui en était à sa dixième participation.
"Je n'ai jamais cordé mes raquettes aussi bas et pourtant, les balles ne partaient pas", a-t-il expliqué.
Henin-Hardenne approuve: "Ce n'est pas tellement la pluie, c'est le froid. Les cordages s'usent plus vite que d'habitude, aujourd'hui. On essaie de corder différemment, de moins tendre. Mais même les changements de balle interviennent trop tard, elles sont très lourdes", a déclaré la double vainqueur du tournoi en 2003 et 2005.
Sorti dès le premier tour par le Chilien Fernando Gonzalez, le Russe Marat Safin avait aussi déploré les conditions changeantes: "Avec le vent violent, un moment on était sur terre battue, le suivant sur dur. C'était limite dangereux", a-t-il plaidé.
Pour d'autres, comme l'Espagnol Tommy Robredo, Grosjean ou Henin, certaines rencontres auraient dû être interrompues bien avant: "Mon cinquième set s'est pratiquement déroulé tout le temps sous la pluie", a estimé Grosjean.
Le début du tournoi un jour plus tôt était pourtant censé prévenir ce genre de casse-têtes.