Capriati/Davenport : la roulette russe
Tennis jeudi, 9 sept. 2004. 15:02 mercredi, 11 déc. 2024. 14:33
NEW YORK (AFP) - Les deux Américaines Lindsay Davenport et Jennifer Capriati vont passer chacune à la roulette russe vendredi en demi-finales du US Open de tennis, en tentant d'éviter de connaître le même sort que l'an dernier.
En 2003, les deux joueuses avaient été battues en demi-finales par des Belges: la grande Lindsay était tombée devant la Flamande Kim Clijsters et la massive Jennifer n'avait pu venir à bout de la Wallonne Justine Henin-Hardenne, après être passée pas moins de dix fois à deux points de conclure le match.
Cette année, les deux Américaines de 28 ans trouvent sur leur route vers la finale deux Russes, dont elles doivent se méfier.
Pour la blonde Elena Dementieva (N.6), sa demi-finale contre Capriati (N.8) est une occasion en or de prendre sa revanche sur l'Américaine, qui l'a battue trois fois par le passé, dont la dernière à Flushing Meadows en huitième de finale il y a un an.
Même si à 23 ans, elle tient bien son rang parmi les dix meilleures mondiales, Dementieva a une grosse faiblesse: son étonnant service, qui n'a rien de décoiffant.
Cela ne l'a pas empêchée de battre déjà deux fois en quatre mois la Française Amélie Mauresmo, numéro deux mondiale, en quarts de finale à Roland-Garros et à l'US Open.
Davenport peut devenir N.1
Mais face à une redoutable cogneuse comme Capriati, la Russe aura peut-être plus de mal avec ce service pour gagner sa deuxième place en finale d'un Grand Chelem cette saison.
"En fait, ce n'est pas si évident. Vous regardez plus la trajectoire bizarre de cette balle, que la balle elle-même", assure Capriati. "Et dès que le point est parti, en fond de court, c'est une véritable machine".
Forte d'avoir éliminée Serena Williams, la double championne de Flushing Meadows, au tour précédent, Capriati voudrait bien arriver cette fois en finale. Trois fois, elle a dû rester juste à la porte.
Lindsay Davenport, tête de série N.5, n'a quant à elle jamais rencontré Svetlana Kuznetsova (N.9), de neuf ans sa cadette.
Depuis sa défaite en demi-finale de Wimbledon, l'Américaine a raflé quatre tournois cet été, à Stanford, Los Angeles, San Diego et Cincinnati et poursuivi sa balade de santé à New York en mettant un point d'honneur à ne céder aucun set.
Avec un deuxième trophée à Flushing Medows samedi, elle pourrait être proclamée en prime, numéro un mondiale.
"Elle n'a jamais été aussi en forme", admet Kuznetsova. Mais la Russe, également. Pour gagner sa place en demi-finale, elle s'est débarrassée en cours de route de la Française Mary Pierce et de sa compatriote Nadia Petrova (N.14).
En 2003, les deux joueuses avaient été battues en demi-finales par des Belges: la grande Lindsay était tombée devant la Flamande Kim Clijsters et la massive Jennifer n'avait pu venir à bout de la Wallonne Justine Henin-Hardenne, après être passée pas moins de dix fois à deux points de conclure le match.
Cette année, les deux Américaines de 28 ans trouvent sur leur route vers la finale deux Russes, dont elles doivent se méfier.
Pour la blonde Elena Dementieva (N.6), sa demi-finale contre Capriati (N.8) est une occasion en or de prendre sa revanche sur l'Américaine, qui l'a battue trois fois par le passé, dont la dernière à Flushing Meadows en huitième de finale il y a un an.
Même si à 23 ans, elle tient bien son rang parmi les dix meilleures mondiales, Dementieva a une grosse faiblesse: son étonnant service, qui n'a rien de décoiffant.
Cela ne l'a pas empêchée de battre déjà deux fois en quatre mois la Française Amélie Mauresmo, numéro deux mondiale, en quarts de finale à Roland-Garros et à l'US Open.
Davenport peut devenir N.1
Mais face à une redoutable cogneuse comme Capriati, la Russe aura peut-être plus de mal avec ce service pour gagner sa deuxième place en finale d'un Grand Chelem cette saison.
"En fait, ce n'est pas si évident. Vous regardez plus la trajectoire bizarre de cette balle, que la balle elle-même", assure Capriati. "Et dès que le point est parti, en fond de court, c'est une véritable machine".
Forte d'avoir éliminée Serena Williams, la double championne de Flushing Meadows, au tour précédent, Capriati voudrait bien arriver cette fois en finale. Trois fois, elle a dû rester juste à la porte.
Lindsay Davenport, tête de série N.5, n'a quant à elle jamais rencontré Svetlana Kuznetsova (N.9), de neuf ans sa cadette.
Depuis sa défaite en demi-finale de Wimbledon, l'Américaine a raflé quatre tournois cet été, à Stanford, Los Angeles, San Diego et Cincinnati et poursuivi sa balade de santé à New York en mettant un point d'honneur à ne céder aucun set.
Avec un deuxième trophée à Flushing Medows samedi, elle pourrait être proclamée en prime, numéro un mondiale.
"Elle n'a jamais été aussi en forme", admet Kuznetsova. Mais la Russe, également. Pour gagner sa place en demi-finale, elle s'est débarrassée en cours de route de la Française Mary Pierce et de sa compatriote Nadia Petrova (N.14).