"Ce n'est pas bon pour le tennis"
Tennis mercredi, 5 oct. 2005. 11:45 samedi, 14 déc. 2024. 16:43
METZ (AFP) - Le Français Paul-Henri Mathieu a déclaré, mercredi à Metz, après la révélation par le quotidien L'Equipe du contrôle positif de l'Argentin Mariano Puerta, que ce cas de dopage n'était pas "bon pour le tennis".
"Un demi-finaliste et un finaliste de la même édition de Roland-Garros contrôlés positifs (Canas et Puerta) forcément ce n'est pas bon pour le tennis ni pour Roland-Garros", a réagi Mathieu, actuellement engagé au tournoi de Metz (est), évoquant également le cas de l'Argentin Guillermo Canas, suspendu deux ans pour dopage.
"Rien n'est officiel pour le moment, ça vient de sortir et donc c'est difficile de s'exprimer sur ce sujet-là, a poursuivi le joueur qui possède le même agent que Puerta. Si au début des matches on commence à se demander si l'adversaire est dopé on n'avance plus."
Paul-Henri Mathieu, éliminé au 3e tour du tournoi de Roland-Garros par Canas, s'est également dit troublé par la multiplication de cas de dopages touchant des Argentins.
"C'est vrai que ça fait beaucoup d'Argentins, il y en a forcément qui l'ont fait délibérément, a-t-il estimé. Il n'y a pas que le dopage non plus, il y a aussi l'entraînement. Un joueur qui s'entraîne énormément peut aussi résister physiquement."
"Pour l'image du tennis ce n'est jamais bon d'avoir un cas de dopage, ça fait plusieurs cette année, et plusieurs Argentins," a-t-il conclu.
Dans son édition du 5 octobre, L'Equipe affirme que Mariano Puerta a subi un contrôle antidopage positif à l'étiléfrine, un stimulant majeur, au soir de sa défaite en finale du tournoi de Roland-Garros, le 5 juin. Le joueur avait déjà été frappé entre le 1er octobre 2003 et le 1er juillet 2004 d'une suspension de neuf mois pour avoir été contrôlé positif au clenbuterol, un stéroïde anabolisant.
Mariano Puerta, 27 ans et N.10 mondial, est le cinquième Argentin convaincu de dopage, après Guillermo Canas, suspendu 2 ans en 2005, Martin Rodriguez, privé de ses points ATP et de ses primes en 2003, Guillermo Coria, suspendu 7 mois en 2001 et Juan Ignacio Chela, frappé d'une suspension de 3 mois en 2000.
"Un demi-finaliste et un finaliste de la même édition de Roland-Garros contrôlés positifs (Canas et Puerta) forcément ce n'est pas bon pour le tennis ni pour Roland-Garros", a réagi Mathieu, actuellement engagé au tournoi de Metz (est), évoquant également le cas de l'Argentin Guillermo Canas, suspendu deux ans pour dopage.
"Rien n'est officiel pour le moment, ça vient de sortir et donc c'est difficile de s'exprimer sur ce sujet-là, a poursuivi le joueur qui possède le même agent que Puerta. Si au début des matches on commence à se demander si l'adversaire est dopé on n'avance plus."
Paul-Henri Mathieu, éliminé au 3e tour du tournoi de Roland-Garros par Canas, s'est également dit troublé par la multiplication de cas de dopages touchant des Argentins.
"C'est vrai que ça fait beaucoup d'Argentins, il y en a forcément qui l'ont fait délibérément, a-t-il estimé. Il n'y a pas que le dopage non plus, il y a aussi l'entraînement. Un joueur qui s'entraîne énormément peut aussi résister physiquement."
"Pour l'image du tennis ce n'est jamais bon d'avoir un cas de dopage, ça fait plusieurs cette année, et plusieurs Argentins," a-t-il conclu.
Dans son édition du 5 octobre, L'Equipe affirme que Mariano Puerta a subi un contrôle antidopage positif à l'étiléfrine, un stimulant majeur, au soir de sa défaite en finale du tournoi de Roland-Garros, le 5 juin. Le joueur avait déjà été frappé entre le 1er octobre 2003 et le 1er juillet 2004 d'une suspension de neuf mois pour avoir été contrôlé positif au clenbuterol, un stéroïde anabolisant.
Mariano Puerta, 27 ans et N.10 mondial, est le cinquième Argentin convaincu de dopage, après Guillermo Canas, suspendu 2 ans en 2005, Martin Rodriguez, privé de ses points ATP et de ses primes en 2003, Guillermo Coria, suspendu 7 mois en 2001 et Juan Ignacio Chela, frappé d'une suspension de 3 mois en 2000.