Pour une deuxième année d'affilée, Kim Clijsters aura su imposer sa loi à New York. La joueuse belge a remporté avec panache un troisième titre aux Internationaux des États-Unis en prenant la mesure de la septième tête de série, Vera Zvonoreva, en deux manches de 6-2 et 6-1, samedi.

Clijsters a été dominante, l'emportant après seulement 59 minutes de jeu.

Déjà en retard par un set et un bris, Zvonareva a commis une double faute coûteuse, ce qui permettait à Clijsters de servir pour le match. Lors de ce jeu, la Belge a fait face à une balle de bris, qu'elle a sauvée pour ensuite concrétiser sa victoire dès sa première occasion.

Zvonareva a commis 24 fautes directes, contre seulement six coups gagnants. Clijsters a pour sa part commis 15 erreurs non provoquées, mais réussi 17 coups gagnants. Chaque joueuse a réussi un as.

La Belge signait donc à Flushing Meadows un 21e gain d'affilée, elle qui avait remporté le titre l'an dernier et également en 2005. Absente en 2006 en raison d'une blessure, elle n'avait pas participé aux éditions de 2007 et 2008 puisqu'elle était à la retraite.

Encore une fois, c'est sous les yeux de sa petite fille de deux ans, Jada, que Clijsters a défendu son titre.

Sa victoire lui a par ailleurs permis de toucher 1,7 million $ en bourse, un montant auquel s'ajoute 500 000 $ puisqu'elle est la finaliste de la Série US Open.

Très émotive, Zvonareva, reconnue pour ses larmes sur le terrain, paraissait évidemment très déçue après le match, ayant raté une deuxième occasion de mettre la main sur un premier titre en Grand Chelem, après s'être inclinée devant Serena Williams en finale de Wimbledon en juillet.

"Je me sens un peu mieux qu'il y a 10 minutes, a-t-elle dit en souriant, les yeux rougis et la gorge nouée par l'émotion. Kim a joué un grand match, elle méritait de gagner. Je suis déçue en ce moment, mais j'aime toujours New York."

Clijsters s'est montrée rassurante envers son adversaire. "Un peu d'expérience aide. Ça m'a pris six ou sept finales avant de finalement en remporter une. Tu es une bonne joueuse, Vera. Continue de travailler et ça va arriver."