Côté expérience, avantage Sharapova
Tennis jeudi, 26 janv. 2012. 18:29 dimanche, 15 déc. 2024. 15:24
MELBOURNE, Australie - La différence d'âge n'est que de deux ans, mais il existe un impressionnant fossé au chapitre de l'expérience entre Maria Sharapova et Victoria Azarenka.
Sharapova disputera sa sixième finale d'un tournoi du grand chelem aux Internationaux d'Australie, samedi, contre Azarenka, qui vivra sa première expérience en carrière. Et il n'y a pas qu'un titre majeur à l'enjeu : la gagnante décrochera aussi le 1er rang mondial du classement de la WTA.
Quatre ans après avoir remporté le dernier de ses trois titres majeurs, et près de huit ans après qu'elle eut soulevé le trophée de Wimbledon à 17 ans seulement, Sharapova obtiendra une autre opportunité d'ajouter un titre majeur à sa collection.
« Ça signifie beaucoup d'être en mesure de disputer une autre finale d'un tournoi du grand chelem, a commenté Sharapova. C'est bien de m'être rendue aussi loin une fois de plus, surtout après m'être inclinée si tôt dans le tournoi au cours des dernières années. »
Sharapova, désormais âgée de 24 ans, a déjà passé assez de temps sur le circuit pour comprendre qu'une carrière est marquée par des hauts et des bas. Après avoir gagné les Internationaux d'Australie en 2008, elle a subi une opération à une épaule qui l'a forcée à manquer neuf mois d'activités.
Ça lui a pris beaucoup plus de temps pour retourner au sommet de son art, et elle s'est inclinée avant les quarts de finale des Internationaux d'Australie à ses deux dernières visites. Elle a atteint la finale de Wimbledon la saison passée, mais s'est inclinée devant Petra Kvitova, la joueuse qu'elle a battue en demi-finales jeudi.
« Avec cette épaule, j'ai entendu des histoires de gens qui ne se sont jamais véritablement remis d'une telle opération et cela m'a fait un peu peur, bien que je n'avait véritablement aucune autre option, a-t-elle commenté. Bien sûr, ç'a pris du temps et ce fut un long processus, mais ce n'était que l'une des étapes au travers desquelles je devais passer. Et j'ai réussi. »
Azarenka a travaillé sur sa condition physique durant la saison morte, ce qui lui a permis de bâtir sa confiance pour qu'elle sache qu'elle peut jouer « aussi longtemps que nécessaire ».
Azarenka pourrait aussi se fier à ses deux derniers résultats sur surface dure contre Sharapova aux tournois de Stanford et Miami, où elle a triomphé. Elles ont partagé leurs six affrontements en carrière 3-3.
« C'est une très, très bonne joueuse, et j'ai n'ai pas connu beaucoup de succès contre elle lorsqu'on s'est croisées au cours des derniers évènements, a dit Sharapova. J'aimerais bien faire changer le vent de côté. »
« Ce sera très important d'être efficace d'un point de vue technique. Elle vous force à frapper beaucoup de coups, et elle est très agressive. »
La Russe, qui vit en Floride, parle parfois comme une joueuse expérimentée de son sport, et elle a démontré sa capacité à composer avec les médias en évitant les nombreuses questions à propos de ses cris lorsqu'elle frappe la balle.
« Je ne connais personne d'assez influent pour me faire changer d'avis, a-t-elle expliqué après sa victoire en quarts de finale. J'ai déjà répondu à ces questions-là des milliers de fois auparavant. Et je suis certaine qu'on va encore me la poser des milliers de fois. C'est O.K. avec moi. »
Deux des joueuses les plus bruyantes du côté des dames s'affronteront en finale. La WTA dit qu'elle étudie présentement des moyens de réduire cette habitude, qui est reconnue comme étant « dérangeante » par certains amateurs de tennis.
Toute décision devra cependant être préconisée auprès des jeunes joueuses. Sharapova et Azarenka ont indiqué que ça fait partie de leur jeu depuis qu'elles sont jeunes, et elles ont assuré qu'elles n'avaient pas l'intention de changer.
Le duel Azarenka-Sharapova en finale signifie donc que la nouvelle no 1 mondiale aura remporté au moins un tournoi majeur, contrairement à la Danoise Caroline Wozniacki, qui a perdu le premier rang mondial en s'inclinant en quarts de finale contre la Belge Kim Clijsters.
Pour Azarenka, le classement est encore un objectif. Elle a mentionné après son match de quatrième tour qu'elle « mentirait » si elle ne songeait pas à ce premier rang mondial. Sharapova, une joueuse qui a déjà séjourné trois fois au sommet du classement général, souhaite simplement ajouter ce trophée à sa collection.
« J'ai déjà été dans cette position auparavant et ça ne change rien de mon point de vue, a expliqué Sharapova. Je crois, personnellement, que c'est plus important de remporter ce tournoi que de devenir no 1 mondiale. Ç'a toujours été mon principal objectif. »
Sharapova disputera sa sixième finale d'un tournoi du grand chelem aux Internationaux d'Australie, samedi, contre Azarenka, qui vivra sa première expérience en carrière. Et il n'y a pas qu'un titre majeur à l'enjeu : la gagnante décrochera aussi le 1er rang mondial du classement de la WTA.
Quatre ans après avoir remporté le dernier de ses trois titres majeurs, et près de huit ans après qu'elle eut soulevé le trophée de Wimbledon à 17 ans seulement, Sharapova obtiendra une autre opportunité d'ajouter un titre majeur à sa collection.
« Ça signifie beaucoup d'être en mesure de disputer une autre finale d'un tournoi du grand chelem, a commenté Sharapova. C'est bien de m'être rendue aussi loin une fois de plus, surtout après m'être inclinée si tôt dans le tournoi au cours des dernières années. »
Sharapova, désormais âgée de 24 ans, a déjà passé assez de temps sur le circuit pour comprendre qu'une carrière est marquée par des hauts et des bas. Après avoir gagné les Internationaux d'Australie en 2008, elle a subi une opération à une épaule qui l'a forcée à manquer neuf mois d'activités.
Ça lui a pris beaucoup plus de temps pour retourner au sommet de son art, et elle s'est inclinée avant les quarts de finale des Internationaux d'Australie à ses deux dernières visites. Elle a atteint la finale de Wimbledon la saison passée, mais s'est inclinée devant Petra Kvitova, la joueuse qu'elle a battue en demi-finales jeudi.
« Avec cette épaule, j'ai entendu des histoires de gens qui ne se sont jamais véritablement remis d'une telle opération et cela m'a fait un peu peur, bien que je n'avait véritablement aucune autre option, a-t-elle commenté. Bien sûr, ç'a pris du temps et ce fut un long processus, mais ce n'était que l'une des étapes au travers desquelles je devais passer. Et j'ai réussi. »
Azarenka a travaillé sur sa condition physique durant la saison morte, ce qui lui a permis de bâtir sa confiance pour qu'elle sache qu'elle peut jouer « aussi longtemps que nécessaire ».
Azarenka pourrait aussi se fier à ses deux derniers résultats sur surface dure contre Sharapova aux tournois de Stanford et Miami, où elle a triomphé. Elles ont partagé leurs six affrontements en carrière 3-3.
« C'est une très, très bonne joueuse, et j'ai n'ai pas connu beaucoup de succès contre elle lorsqu'on s'est croisées au cours des derniers évènements, a dit Sharapova. J'aimerais bien faire changer le vent de côté. »
« Ce sera très important d'être efficace d'un point de vue technique. Elle vous force à frapper beaucoup de coups, et elle est très agressive. »
La Russe, qui vit en Floride, parle parfois comme une joueuse expérimentée de son sport, et elle a démontré sa capacité à composer avec les médias en évitant les nombreuses questions à propos de ses cris lorsqu'elle frappe la balle.
« Je ne connais personne d'assez influent pour me faire changer d'avis, a-t-elle expliqué après sa victoire en quarts de finale. J'ai déjà répondu à ces questions-là des milliers de fois auparavant. Et je suis certaine qu'on va encore me la poser des milliers de fois. C'est O.K. avec moi. »
Deux des joueuses les plus bruyantes du côté des dames s'affronteront en finale. La WTA dit qu'elle étudie présentement des moyens de réduire cette habitude, qui est reconnue comme étant « dérangeante » par certains amateurs de tennis.
Toute décision devra cependant être préconisée auprès des jeunes joueuses. Sharapova et Azarenka ont indiqué que ça fait partie de leur jeu depuis qu'elles sont jeunes, et elles ont assuré qu'elles n'avaient pas l'intention de changer.
Le duel Azarenka-Sharapova en finale signifie donc que la nouvelle no 1 mondiale aura remporté au moins un tournoi majeur, contrairement à la Danoise Caroline Wozniacki, qui a perdu le premier rang mondial en s'inclinant en quarts de finale contre la Belge Kim Clijsters.
Pour Azarenka, le classement est encore un objectif. Elle a mentionné après son match de quatrième tour qu'elle « mentirait » si elle ne songeait pas à ce premier rang mondial. Sharapova, une joueuse qui a déjà séjourné trois fois au sommet du classement général, souhaite simplement ajouter ce trophée à sa collection.
« J'ai déjà été dans cette position auparavant et ça ne change rien de mon point de vue, a expliqué Sharapova. Je crois, personnellement, que c'est plus important de remporter ce tournoi que de devenir no 1 mondiale. Ç'a toujours été mon principal objectif. »