Coupe Davis : les spécialistes du gazon ont fait la loi
Tennis vendredi, 30 nov. 2001. 12:50 dimanche, 15 déc. 2024. 06:32
MELBOURNE (Australie), AFP - Les spécialistes du gazon ont fait la loi lors de la première journée de la finale Australie-France de la 89e Coupe Davis de tennis, au cours de laquelle les finalistes du récent Masters ont été éclipsés, vendredi, à Melbourne.
Dans le premier simple, Nicolas Escudé a répété sa victoire de Wimbledon sur le nouveau N.1 mondial Lleyton Hewitt 4-6, 6-3, 3-6, 6-3, 6-4, en 3 heures 24 minutes. Dans le deuxième, Patrick Rafter a mis l'Australie à égalité avec la France en oppressant Sébastien Grosjean, battu 6-3, 7-6 (8/6), 7-5, en 2 heures 3 minutes.
Habillé aux couleurs nationales, Hewitt remporta cinq jeux blancs dans le premier set, dont trois de suite après le tout premier jeu, au cours duquel Escudé avait d'emblée été mis dans l'obligation de défendre deux fois son service. "J'étais très nerveux et je n'arrivais pas à trouver le bon rythme au service", devait convenir le Français, qui ne marqua que quatre points sur service adverse.
"Un vrai hold-up!"
Exposé aux terribles retours de Hewitt et à ses passings le plus souvent très croisés lors de ses montées incessantes, Escudé eut à effacer une balle de break dans chacun de ses trois premiers jeux de service dans la deuxième manche. A 4-3 en sa faveur, après 1 heure 20 minutes de jeu, profitant notamment de la première double faute de l'Australien, il eut enfin la première occasion de lui prendre son service et ne la laissa pas passer. "Un vrai hold-up!", a-t-il commenté.
Dès lors, tout feu tout flamme au début, Hewitt s'éteignit lentement. Ce qui n'empêcha pas Escudé de se brûler dans un troisième set de médiocre qualité, au cours duquel il dut défendre six fois son service et le perdit une fois par manque de concentration sans avoir une seule occasion de s'emparer de celui de son adversaire.
Les jeux blancs qui marquèrent le milieu de la quatrième manche intervinrent comme des respirations, les deux joueurs ayant besoin de souffler. Quand Escudé fit le break au huitième pour mener 5-3, avant de claquer deux aces pour finir, il était de plus en plus évident qu'il avait pris l'ascendant. Les retours de Hewitt étaient devenus moins efficaces et les volées d'Escudé plus brillantes.
Leçon de tennis
Un break avait suffi dans chacun des quatre premiers sets. On en enregistra trois d'un coup au début de la dernière manche. Dont deux au crédit du Français, très lucide alors que l'Australien, breaké d'entrée de jeu, n'en finissait plus de glisser et d'envoyer sa raquette à tous les diables. L'oeil de plus en plus noir, Hewitt, dont les balles s'étaient faites imprécises, mit à l'extérieur le lob qu'il tenta sur la première des deux balles de match.
Il venait de subir sa première défaite à domicile en Coupe Davis dans un match comptant pour le résultat final. Pour sa part, Escudé est toujours invaincu au cours des 7 simples qu'il a déjà joués dans sa carrière.
Bien que n'étant pas à son meilleur niveau, Rafter a donné une véritable leçon de tennis sur gazon à Grosjean, trahi par son service dans le premier set (12 % de premières balles seulement). L'Australien, qui était supposé avoir une épaule déficiente, a atteint 71 % dans le même temps.
Bien que servant pour le set à 5-3 dans la deuxième manche et menant 6-3 dans le jeu décisif, Grosjean s'est fait rejoindre deux fois par un adversaire beaucoup plus adroit et déterminé qui a obtenu son troisième et dernier break dans le dernier jeu de la partie. Pour obtenir deux balles de match, Rafter avait réussi un passing-éclair en réponse à Grosjean monté écraser en coup droit une balle à mi-court. Le jeu sur gazon, c'est aussi cela!
Dans le premier simple, Nicolas Escudé a répété sa victoire de Wimbledon sur le nouveau N.1 mondial Lleyton Hewitt 4-6, 6-3, 3-6, 6-3, 6-4, en 3 heures 24 minutes. Dans le deuxième, Patrick Rafter a mis l'Australie à égalité avec la France en oppressant Sébastien Grosjean, battu 6-3, 7-6 (8/6), 7-5, en 2 heures 3 minutes.
Habillé aux couleurs nationales, Hewitt remporta cinq jeux blancs dans le premier set, dont trois de suite après le tout premier jeu, au cours duquel Escudé avait d'emblée été mis dans l'obligation de défendre deux fois son service. "J'étais très nerveux et je n'arrivais pas à trouver le bon rythme au service", devait convenir le Français, qui ne marqua que quatre points sur service adverse.
"Un vrai hold-up!"
Exposé aux terribles retours de Hewitt et à ses passings le plus souvent très croisés lors de ses montées incessantes, Escudé eut à effacer une balle de break dans chacun de ses trois premiers jeux de service dans la deuxième manche. A 4-3 en sa faveur, après 1 heure 20 minutes de jeu, profitant notamment de la première double faute de l'Australien, il eut enfin la première occasion de lui prendre son service et ne la laissa pas passer. "Un vrai hold-up!", a-t-il commenté.
Dès lors, tout feu tout flamme au début, Hewitt s'éteignit lentement. Ce qui n'empêcha pas Escudé de se brûler dans un troisième set de médiocre qualité, au cours duquel il dut défendre six fois son service et le perdit une fois par manque de concentration sans avoir une seule occasion de s'emparer de celui de son adversaire.
Les jeux blancs qui marquèrent le milieu de la quatrième manche intervinrent comme des respirations, les deux joueurs ayant besoin de souffler. Quand Escudé fit le break au huitième pour mener 5-3, avant de claquer deux aces pour finir, il était de plus en plus évident qu'il avait pris l'ascendant. Les retours de Hewitt étaient devenus moins efficaces et les volées d'Escudé plus brillantes.
Leçon de tennis
Un break avait suffi dans chacun des quatre premiers sets. On en enregistra trois d'un coup au début de la dernière manche. Dont deux au crédit du Français, très lucide alors que l'Australien, breaké d'entrée de jeu, n'en finissait plus de glisser et d'envoyer sa raquette à tous les diables. L'oeil de plus en plus noir, Hewitt, dont les balles s'étaient faites imprécises, mit à l'extérieur le lob qu'il tenta sur la première des deux balles de match.
Il venait de subir sa première défaite à domicile en Coupe Davis dans un match comptant pour le résultat final. Pour sa part, Escudé est toujours invaincu au cours des 7 simples qu'il a déjà joués dans sa carrière.
Bien que n'étant pas à son meilleur niveau, Rafter a donné une véritable leçon de tennis sur gazon à Grosjean, trahi par son service dans le premier set (12 % de premières balles seulement). L'Australien, qui était supposé avoir une épaule déficiente, a atteint 71 % dans le même temps.
Bien que servant pour le set à 5-3 dans la deuxième manche et menant 6-3 dans le jeu décisif, Grosjean s'est fait rejoindre deux fois par un adversaire beaucoup plus adroit et déterminé qui a obtenu son troisième et dernier break dans le dernier jeu de la partie. Pour obtenir deux balles de match, Rafter avait réussi un passing-éclair en réponse à Grosjean monté écraser en coup droit une balle à mi-court. Le jeu sur gazon, c'est aussi cela!