Coupe Davis : les Tchèques l'emportent
Tennis dimanche, 18 nov. 2012. 09:45 dimanche, 15 déc. 2024. 05:49
PRAGUE - La République tchèque a battu l'Espagne 3 victoires à 2 et a remporté sa première Coupe Davis, grâce au succès de Radek Stepanek face à Nicolas Almagro 6-4, 7-6 (7/0), 3-6, 6-3, dans le dernier simple de la 100e finale de cette compétition, dimanche à Prague.
L'ancienne Tchécoslovaquie avait déjà décroché le Saladier d'argent en 1980. L'Espagne, qui défendait le trophée, a échoué dans sa quête d'une quatrième Coupe Davis en cinq ans.
La République tchèque figure désormais parmi les rares pays à avoir remporté la même année la Coupe Davis et la Fed Cup.
«J'ai vécu toute ma carrière pour connaître ce moment», a résumé Stepanek, no 37 mondial, après avoir offert le titre à son pays devant les anciennes gloires locales Ivan Lendl, Jan Kodes et Jana Novotna.
«Je n'arrive pas à décrire mes impressions. Je me sentais très bien sur le court, pendant toute la partie et au fur et à mesure que le match durait, je n'avais plus de doute sur mon succès final», a ajouté le natif de Karvina, dans l'est du pays.
Stepanek avait la pression, car dans le premier simple de la journée, David Ferrer, no 5 mondial, avait battu aisément le no 6 mondial et no 1 tchèque Tomas Berdych 6-2, 6-3, 7-5 et ramené les deux équipes à égalité.
Stepanek, le joueur le plus âgé du Top 50 à bientôt 34 ans, a fait preuve d'une énorme motivation pendant toute cette rencontre. Dans le premier set, très accroché, il faisait le break dans le 10e jeu, profitant notamment d'un jeu défensif patient.
Moins rapide et moins efficace en revers que vendredi contre Berdych, Almagro prenait dans le deuxième set le service de Stepanek à 3-2, mais le Tchèque rétorquait en gagnant quatre jeux d'affilée à 5-4. Il remportait ensuite le tie-break sur le score impressionnant de 7/0, après avoir cependant gaspillé quatre balles de match lors des deux jeux précédents.
La troisième manche revenait à Almagro, 26 ans, grâce à un jeu plus précis.
Soutenu inlassablement par le public frénétique parmi lequel se trouvaient ses parents et son épouse, l'ancienne joueuse Nicole Vaidisova, Stepanek s'assurait rapidement l'ascendant en prenant le service de l'Espagnol au 2e jeu de la 4e manche. Il concluait la rencontre en 3 h 51 en concrétisant la deuxième balle de match, provoquant une euphorie sans fin sur les gradins de l'arène de Prague remplis de 14.500 spectateurs.
«Chapeau, Radek! Battre Almagro alors que le score de la finale était 2-2, c'est fantastique. Nous avons écrit un nouveau chapitre de l'histoire, il n'y a rien de plus beau que cela», a déclaré Berdych.
«Chaque membre de l'équipe a apporté sa contribution à cette victoire. C'est un succès fantastique de tout notre pays, du tennis tchèque et surtout de Tomas et Radek», a de son côté résumé le capitaine, Jaroslav Navratil.
Emmenée par Ferrer en l'absence de Rafael Nadal, blessé, et menée 2-1 après les deux premières journées, l'«Armada» espagnole n'est pas parvenue à renverser le score, un exploit seulement réussi au cours des dix dernières années par la Russie en 2002 et la Serbie en 2010.
L'ancienne Tchécoslovaquie avait déjà décroché le Saladier d'argent en 1980. L'Espagne, qui défendait le trophée, a échoué dans sa quête d'une quatrième Coupe Davis en cinq ans.
La République tchèque figure désormais parmi les rares pays à avoir remporté la même année la Coupe Davis et la Fed Cup.
«J'ai vécu toute ma carrière pour connaître ce moment», a résumé Stepanek, no 37 mondial, après avoir offert le titre à son pays devant les anciennes gloires locales Ivan Lendl, Jan Kodes et Jana Novotna.
«Je n'arrive pas à décrire mes impressions. Je me sentais très bien sur le court, pendant toute la partie et au fur et à mesure que le match durait, je n'avais plus de doute sur mon succès final», a ajouté le natif de Karvina, dans l'est du pays.
Stepanek avait la pression, car dans le premier simple de la journée, David Ferrer, no 5 mondial, avait battu aisément le no 6 mondial et no 1 tchèque Tomas Berdych 6-2, 6-3, 7-5 et ramené les deux équipes à égalité.
Stepanek, le joueur le plus âgé du Top 50 à bientôt 34 ans, a fait preuve d'une énorme motivation pendant toute cette rencontre. Dans le premier set, très accroché, il faisait le break dans le 10e jeu, profitant notamment d'un jeu défensif patient.
Moins rapide et moins efficace en revers que vendredi contre Berdych, Almagro prenait dans le deuxième set le service de Stepanek à 3-2, mais le Tchèque rétorquait en gagnant quatre jeux d'affilée à 5-4. Il remportait ensuite le tie-break sur le score impressionnant de 7/0, après avoir cependant gaspillé quatre balles de match lors des deux jeux précédents.
La troisième manche revenait à Almagro, 26 ans, grâce à un jeu plus précis.
Soutenu inlassablement par le public frénétique parmi lequel se trouvaient ses parents et son épouse, l'ancienne joueuse Nicole Vaidisova, Stepanek s'assurait rapidement l'ascendant en prenant le service de l'Espagnol au 2e jeu de la 4e manche. Il concluait la rencontre en 3 h 51 en concrétisant la deuxième balle de match, provoquant une euphorie sans fin sur les gradins de l'arène de Prague remplis de 14.500 spectateurs.
«Chapeau, Radek! Battre Almagro alors que le score de la finale était 2-2, c'est fantastique. Nous avons écrit un nouveau chapitre de l'histoire, il n'y a rien de plus beau que cela», a déclaré Berdych.
«Chaque membre de l'équipe a apporté sa contribution à cette victoire. C'est un succès fantastique de tout notre pays, du tennis tchèque et surtout de Tomas et Radek», a de son côté résumé le capitaine, Jaroslav Navratil.
Emmenée par Ferrer en l'absence de Rafael Nadal, blessé, et menée 2-1 après les deux premières journées, l'«Armada» espagnole n'est pas parvenue à renverser le score, un exploit seulement réussi au cours des dix dernières années par la Russie en 2002 et la Serbie en 2010.
