Coupe Davis : un point de chaque côté
Tennis vendredi, 16 nov. 2012. 13:20 dimanche, 15 déc. 2024. 03:55
PRAGUE - La République Tchèque et l'Espagne, tenante du trophée, étaient à égalité 1-1 à l'issue de la première journée de la finale de la Coupe Davis de tennis, disputée vendredi sur la surface en dur de l'arène de Prague devant 14 000 spectateurs enthousiastes.
David Ferrer, no 5 mondial et no 1 espagnol en l'absence de Rafael Nadal, blessé, a d'abord mis sur orbite les siens en battant Radek Stepanek en trois manches 6-3, 6-4, 6-4. Dans le second simple de la journée, Tomas Berdych a mis à la raison Nicolas Almagro après cinq manches très accrochées 6-3, 3-6, 6-3, 6-7 (5/7), 6-3.
«J'ai gagné en trois manches mais il s'agissait de manches assez serrées. J'ai eu la chance d'être meilleur que Radek aux moments décisifs», a commenté Ferrer, après cette rencontre de 2 h 58 min.
«Ce point est très important pour toute notre équipe, car Nico (Nicolas Almagro) peut maintenant jouer plus tranquillement», a ajouté l'Espagnol.
Il est vrai que Stepanek, pris au dépourvu par le jeu sans faille de son adversaire, n'a mené qu'une seule fois durant toute la partie (4-3 au 2e set).
«David réussissait des coups incroyables, des volées très difficiles. Mon service m'a trahi aujourd'hui, je ne pouvais pas m'appuyer sur mon premier service pour tenter de dicter le rythme de la rencontre», a avoué Stepanek.
Détendu et très en confiance, Almagro, 11e joueur mondial, a ensuite fait beaucoup souffrir Tomas Berdych.
Dimanche décisif
Mais le no 5 mondial a fini par tenir son rôle de leader tchèque, au prix d'un match marathon de presque quatre heures, achevé peu avant minuit, avec un même scénario pour les trois premières manches: un seul service perdu par l'un ou l'autre joueur s'avérant décisif.
Bien soutenu par des milliers de supporteurs en bleu-rouge-blanc, le finaliste de Wimbledon 2010 a d'abord remporté la première manche, profitant de l'unique moment de faiblesse de l'Espagnol, trahi alors par son premier service. Mais Almagro a fait preuve d'une sérénité admirable en décrochant le deuxième set, grâce notamment à un jeu de fond de court et des retours de service impeccables.
La 4e manche s'est avérée la plus disputée de la partie, Berdych, qui menait pourtant 3-1, a cédé au jeu décisif sous les coups de son adversaire. Mais le Tchèque s'est battu de manière admirable dans la dernière manche pour remettre son pays à égalité.
«Je me suis beaucoup compliqué la situation au quatrième set où je n'ai pas réalisé un double bris», a reconnu Berdych, en proie à une fatigue visible.
Le double de samedi s'annonce donc d'une importance capitale pour l'issue de la finale. Les capitaines Jaroslav Navratil et Alex Corretja ont annoncé respectivement les paires Ivo Minar-Lukas Rosol et Marcel Granollers-Marc Lopez. Tout porte à croire pourtant que du côté tchèque, ce match sera disputé par Berdych et Stepanek.
«Le double sera très difficile, nos adversaires forment un très bon tandem et seront bien reposés à la différence de nous», a déclaré Berdych.
«Mais l'essentiel, c'est que les chances sont toujours ouvertes et que c'est dimanche qui décidera», a-t-il conclu.
David Ferrer, no 5 mondial et no 1 espagnol en l'absence de Rafael Nadal, blessé, a d'abord mis sur orbite les siens en battant Radek Stepanek en trois manches 6-3, 6-4, 6-4. Dans le second simple de la journée, Tomas Berdych a mis à la raison Nicolas Almagro après cinq manches très accrochées 6-3, 3-6, 6-3, 6-7 (5/7), 6-3.
«J'ai gagné en trois manches mais il s'agissait de manches assez serrées. J'ai eu la chance d'être meilleur que Radek aux moments décisifs», a commenté Ferrer, après cette rencontre de 2 h 58 min.
«Ce point est très important pour toute notre équipe, car Nico (Nicolas Almagro) peut maintenant jouer plus tranquillement», a ajouté l'Espagnol.
Il est vrai que Stepanek, pris au dépourvu par le jeu sans faille de son adversaire, n'a mené qu'une seule fois durant toute la partie (4-3 au 2e set).
«David réussissait des coups incroyables, des volées très difficiles. Mon service m'a trahi aujourd'hui, je ne pouvais pas m'appuyer sur mon premier service pour tenter de dicter le rythme de la rencontre», a avoué Stepanek.
Détendu et très en confiance, Almagro, 11e joueur mondial, a ensuite fait beaucoup souffrir Tomas Berdych.
Dimanche décisif
Mais le no 5 mondial a fini par tenir son rôle de leader tchèque, au prix d'un match marathon de presque quatre heures, achevé peu avant minuit, avec un même scénario pour les trois premières manches: un seul service perdu par l'un ou l'autre joueur s'avérant décisif.
Bien soutenu par des milliers de supporteurs en bleu-rouge-blanc, le finaliste de Wimbledon 2010 a d'abord remporté la première manche, profitant de l'unique moment de faiblesse de l'Espagnol, trahi alors par son premier service. Mais Almagro a fait preuve d'une sérénité admirable en décrochant le deuxième set, grâce notamment à un jeu de fond de court et des retours de service impeccables.
La 4e manche s'est avérée la plus disputée de la partie, Berdych, qui menait pourtant 3-1, a cédé au jeu décisif sous les coups de son adversaire. Mais le Tchèque s'est battu de manière admirable dans la dernière manche pour remettre son pays à égalité.
«Je me suis beaucoup compliqué la situation au quatrième set où je n'ai pas réalisé un double bris», a reconnu Berdych, en proie à une fatigue visible.
Le double de samedi s'annonce donc d'une importance capitale pour l'issue de la finale. Les capitaines Jaroslav Navratil et Alex Corretja ont annoncé respectivement les paires Ivo Minar-Lukas Rosol et Marcel Granollers-Marc Lopez. Tout porte à croire pourtant que du côté tchèque, ce match sera disputé par Berdych et Stepanek.
«Le double sera très difficile, nos adversaires forment un très bon tandem et seront bien reposés à la différence de nous», a déclaré Berdych.
«Mais l'essentiel, c'est que les chances sont toujours ouvertes et que c'est dimanche qui décidera», a-t-il conclu.