PARIS, France - Sans les sœurs Williams, mais avec Sloane Stephens, les États-Unis espèrent mettre fin à une longue disette lors de la finale de la Fed Cup face au Bélarus privé de sa vedette Victoria Azarenka, samedi et dimanche à Minsk.

La sélection américaine détient le record avec 17 titres mais a perdu trois finales depuis le dernier il y a 17 ans, en 2003, 2009 et 2010. L'occasion est à saisir cette fin de semaine tant le duel paraît déséquilibré.

Pour sa première finale, le Bélarus jouera sans « Vika » Azarenka. L'ex-no 1 mondiale (2012) est engagée depuis plusieurs mois dans une bataille juridique avec son ex-compagnon aux États-Unis pour obtenir la garde de leur fils.

« C'est un crève-cœur de ne pas pouvoir aider le Bélarus en finale. Malheureusement mes problèmes de garde m'obligent à rester en Californie », a expliqué sur Twitter la joueuse de 28 ans, qui n'a disputé que deux tournois cette saison (Majorque et Wimbledon) après son retour de congé maternité fin juin.

Pour les simples, le Bélarus s'en remet donc à Aryna Sabalenka (78e mondiale) et Aliaksandra Sasnovich (87e). Les deux autres joueuses, Vera Lapko et Lidziya Marozava, susceptibles de disputer l'éventuel double décisif, sont respectivement 131e et 478e en simple. Sans vedette, le Bélarus a néanmoins créé deux fois la surprise à domicile contre les Pays-Bas et la Suisse.

Sans Serena Williams (congé maternité) ni sa sœur aînée Venus, ni même Stephens, l'équipe des États-Unis avait surclassé l'Allemagne en quart de finale. Puis elle a écarté en demi-finale la République tchèque, tenante du titre et lauréate de cinq des six dernières éditions mais privée de ses meilleurs éléments.

Avec le renfort de Stephens (13e), auréolée en septembre d'un premier titre majeur, aux Internationaux des États-Unis, elle bénéficie d'un sérieux atout sur surface rapide (dur). Les Américaines misent aussi sur CoCo Vandeweghe (10e) et deux autres joueuses, Shelby Rogers (59e) et Alison Riske (70e), plus aguerries sur le papier que leurs adversaires.