Les meilleures joueuses de tennis de la planète débarqueront à Montréal dans une semaine pour la Coupe Rogers.

Eugenie Bouchard a connu des moments difficiles lors de son dernier passage dans la métropole, mais au fil des années, les Québécoises ont eu de beaux moments devant leurs partisans.

Après un parcours prodigieux à Wimbledon en 2014, Bouchard, alors âgée de 20 ans, se présente à la Coupe Rogers remplie d'espoir. Après une heure de retard en raison d'une panne d'électricité, la huitième raquette mondiale du moment n'offre pas la performance escomptée et s'incline à son premier duel, au deuxième tour seulement face à Shelby Rogers.

« Je sentais toute l’attention sur moi et beaucoup d’attentes », avait commenté Bouchard.

« Il y a toutes sortes de malchances qui arrivent et qui gâchent la fête. Mais ça va demeurer historique, mais pour les mauvaises raisons j’ai l’impression », avait mentionné à l’époque le président de la Coupe Rogers à Montréal, Eugène Lapierre.

Les partisans de tennis du Québec auront au moins eu la chance d'encourager le talent local. Françoise Abanda, Stéphanie Dubois et Aleksandra Wozniak ont aussi fait partie du tableau principal en 2014.

« Tu as les meilleures joueuses du monde qui viennent ici. C’est un niveau élevé. Je vais tout donner », avait affirmé Wozniak avant le tournoi en 2014.

Si Bouchard risque d'avoir plusieurs occasions de se reprendre, d'autres Canadiennes ont déjà connu du succès lors de ce tournoi canadien.

La plus récente est Aleksandra Wozniak. En 2012, la Blainvilloise est devenue la première Canadienne depuis 1992 à atteindre les quarts de finale de la Coupe Rogers. Patricia Hy-Boulais était la dernière à s'être rendue aussi loin.

Stéphanie Dubois a également eu l'occasion de faire bondir la foule montréalaise. En 2008, elle a atteint le troisième tour face à la 20e joueuse mondiale, Maria Kirilenko. Elle a ensuite été stoppée par Jelena Jankovic, deuxième raquette mondiale.

« J’ai senti la pression d’une deuxième joueuse mondiale. C’est vraiment une des top au monde », avait affirmé Dubois après sa défaite.

La surface dure du Stade Uniprix plaît aux joueuses canadiennes. Deux années plus tôt, soit en 2006, la fierté de Repentigny, Marie-Ève Pelletier, se paie Li Na, 18e au monde. Pelletier accédait au deuxième tour du tableau principal.

« Tu ne le réalises pas vraiment. Je suis juste contente de la manière dont j’ai joué et d’avoir gagné ce match ici à Montréal », avait déclaré Pelletier après sa victoire.

Elle était la première Québécoise à remporter un match dans ce tournoi depuis nul autre que notre collègue à RDS Hélène Pelletier. Elle l'avait fait 24 ans plus tôt.