Après plusieurs semaines de tension, le patron de l'ATP Andrea Gaudenzi a déclaré jeudi qu'il n'y aurait finalement pas de sanctions à l'encontre de Roland-Garros après la décision unilatérale de ses organisateurs de reporter le tournoi en septembre en raison de l'épidémie de nouveau coronavirus.

« Le tennis a besoin d'unité, Paris a agi sous le coup de la peur, ils ont fait une erreur. Mais ils l'ont reconnu », a indiqué Gaudenzi dans une interview accordée à plusieurs médias italiens.

« J'ai parlé avec tous les membres du conseil des joueurs (...) et tous sont d'accord avec la philosophie de pouvoir jouer les tournois les plus importants. Donc, même si cela n'est que théorique, il est justifié que Roland-Garros puisse se tenir en septembre », a notamment déclaré le dirigeant à Ubi Tennis.

« Nous sommes tous dans le même bateau, il n'y a pas de place pour les polémiques. Maintenant, nous travaillons ensemble », a-t-il ajouté auprès de Gazzetta Dello Sport.

À la mi-mars, la décision surprise et unilatérale de la FFT, organisatrice de Roland-Garros, de reporter à l'automne (20 septembre - 4 octobre) le deuxième tournoi du Grand Chelem de la saison,  initialement prévu du 24 mai au 7 juin, a été très mal vécue par le monde du tennis.

Le Canadien Vasek Pospisil, membre du conseil des joueurs avait notamment dénoncé dans l'Equipe « une décision irresponsable et égoïste », demandant aux instances du tennis d'envisager des sanctions à l'encontre des Internationaux de France.

Dans un communiqué commun, l'ATP et l'ITF avaient également fait part de leur mécontentement.

« Le défi que représente la pandémie de Covid-19 pour le tennis professionnel demande une plus grande collaboration que jamais au sein de la communauté du tennis afin que le sport puisse avancer collectivement dans le meilleur intérêt des joueurs, des tournois et des fans », avaient-ils expliqué.