Alors que les plans de relance font les manchettes dans les derniers jours, Vasek Pospisil a donné son avis sur le tennis lors d’une entrevue à l’Antichambre mercredi.

Le Canadien, et 93e raquette mondiale, a mentionné avec raison que ce sport pratiqué à l’échelle internationale pose certes des complications lorsque vient le temps de penser à une reprise des activités avec la COVID-19.

« Le problème avec le tennis, c’est que c’est très mondial. Une semaine on est en Amérique et l’autre en Europe. C’est parfois plus facile pour d’autres sports, comme le hockey, qui sont tous réunis au même endroit », a souligné Pospisil.

Lorsque le parallèle est dressé avec la Formule 1, alors que les premières courses seront disputées en Europe, Pospisil n’écarte pas l’idée, mais il soutient qu’il faudra voir les mesures sanitaires en place pour chacun des pays. Il voit difficilement comment un joueur devra se rendre en un lieu, y demeurer en quarantaine pendant 14 jours, avant de répéter l’exercice dans un autre pays pour un nouveau tournoi.

« Je pense que c’est possible, mais la seule chose qui serait compliquée, ce serait de toujours se soumettre aux 14 jours en quarantaine. Il faudra voir avec les pays, car je ne crois pas qu’il y aura des permissions pour les athlètes », a-t-il avancé.

Pospisil n’a pas caché son désir de revenir au jeu pendant l’entretien et il a indiqué qu’il devrait y avoir plus de précisions dès jeudi, alors que les joueurs et le circuit de l’ATP auront une réunion. Ce ne sont évidemment pas les sujets ou les questions à traiter qui manquent.