Eugenie Bouchard a décroché son premier titre en carrière sur le circuit de la WTA en battant la Tchèque Karolina Pliskova au compte de 6-2, 4-6, 6-3, samedi, au tournoi de Nuremberg.

« Je suis vraiment fière de moi, j’ai travaillé très fort cette semaine, a raconté la Québécoise en entrevue d'après-match. Je veux aussi féliciter Karolina, elle a connu une belle semaine. »

Eugenie BouchardLa 19e joueuse mondiale et deuxième favorite en Allemagne a pris près de deux heures pour disposer de son adversaire.

Elle a été particulièrement efficace au service au premier set, remportant notamment 86 % de ses points sur sa première balle et 60 % des points sur sa seconde.

Les choses se sont toutefois nettement compliquées par la suite. Avec une mince avance de 3-2,  elle a arraché son troisième bris de la rencontre pour s’éloigner à 4-2, mais s’est fait jouer le même coup pour permettre à Pliskova de recoller à 4-3. Cette dernière a semblé puiser beaucoup d’inspiration sur ce dernier jeu pour continuer la remontée et éventuellement créer l’égalité à un set partout.

L’ultime manche n’a pas non plus été de tout repos, plus que le pointage ne l’indique d’ailleurs. Après avoir échangé des bris à de multiples reprises, Bouchard s’est finalement détachée pour de bon en faisant 4-3 avant de filer vers un titre grandement attendu malgré sa toute jeune carrière. 

« C’était très serré au début du troisième set. J’ai essayé de m’accrocher et j’ai réussi, explique Bouchard. Maintenant, je peux dire que j’aime la terre battue. »

Cette victoire risque donc de donner à la Québécoise énormément de confiance en vue du deuxième Grand Chelem de la saison, Roland-Garros, dont les matchs du tableau principal commencent dimanche.

« Je suis très excitée de participer au deuxième Grand Chelem de la saison. Je me suis bien préparée pour ce tournoi. J’ai hâte de jouer du bon tennis là-bas. »

Lors du premier tour en France, Bouchard affrontera l'Israélienne Shahar Peer (no 89).

La dernière victoire d'une Canadienne en WTA remonte à juillet 2008 alors qu'Aleksandra Wozniak avait triomphé à Stanford.