Davenport contre toute attente
Tennis dimanche, 29 mai 2005. 11:26 dimanche, 15 déc. 2024. 01:40
PARIS (AFP) - Longtemps hésitante, Lindsay Davenport s'est laissée finalement convaincre par son mari de participer au tournoi de Roland-Garros: bien lui a pris, puisqu'elle s'est qualifiée dimanche pour les quarts de finale où elle sera la dernière représentante du tennis américain.
"Je ne savais pas vraiment si je devais venir ici, sachant que je n'avais que peu de chances de bien y figurer. Mais mon mari et mon agent m'ont poussée à faire le voyage en me disant: +on ne sait jamais+", rigole Davenport qui rechigne de plus en plus à quitter sa Californie natale pour de longues semaines sur le circuit.
"Je suis évidemment contente de les avoir écoutés", enchaîne-t-elle, hilare devant un journaliste américain lui avouant avoir misé sur sa défaite contre la Belge Kim Clijsters.
Ce parieur malheureux ne doit pas être le seul à avoir perdu de l'argent sur ce coup. Malgré son statut de N.1 mondiale, Davenport ne fait en effet pas peur à grand monde sur terre battue où elle est même l'adversaire rêvée pour pas mal de joueuses.
Une bizarrerie qui a une raison très simple. "Avant douze ans, je n'avais jamais mis les pieds sur un court en terre battue, explique-t-elle. Il n'y en a pas en Californie. Puis j'ai joué dessus deux semaines par an jusqu'à 16 ans et mes débuts professionnels. Forcément, ça n'aide pas à s'y sentir à l'aise."
"Mais ce n'est pas non plus que la terre battue me dégoûte, nuance Davenport. J'aime jouer. C'est juste très compliqué pour moi vu mon jeu et mon gabarit (1,89 m et 79 kg). Il faut dire que je ne suis pas vraiment très aérienne sur le court."
Surprise mais fière
Victorieuse dans les trois autres Grands Chelems, son meilleur résultat à Paris reste une demi-finale en 1998. "Je ne m'en souviens même plus tellement c'est loin", plaisante l'Américaine de 28 ans qui s'était inclinée en 8e de finale lors des deux dernières éditions.
"Je n'ai plus été en quarts de finale à Paris depuis 1999, se souvient-elle. Alors je suis évidemment ravie mais aussi un peu surprise de m'y retrouver six ans plus tard."
Son parcours cette année ne ressemble d'ailleurs pas à une balade de santé. Ses quatre matches sont tous allés au troisième set et l'Américaine est passée plusieurs fois à quelques points de la défaite. Contre Kim Clijsters dimanche, elle était même menée 6-1, 3-1 avant de renverser la vapeur.
"Je ne sais pas quoi dire, je me surprends moi-même. Même après la balle de match, j'avais toujours du mal à y croire. Mais cela me rend aussi très fière, je l'avoue."
En route alors pour le dernier Grand Chelem qui lui manque encore ? "Oh la la, pas si vite, tempère-t-elle. J'adorerais pouvoir encore répondre à cette question dans quelques jours. Pour l'instant je préfère en rester là. A chaque jour suffit son bonheur."
"Je suis venue ici sans ambitions particulières, ajoute l'Américaine. Ce serait fou de croire que je puisse gagner ici. Dans toute ma carrière, je n'ai même pas été en mesure de le faire. C'est la surface que je maîtrise le moins. Essayer est le mieux que je puisse y faire."
"Je ne savais pas vraiment si je devais venir ici, sachant que je n'avais que peu de chances de bien y figurer. Mais mon mari et mon agent m'ont poussée à faire le voyage en me disant: +on ne sait jamais+", rigole Davenport qui rechigne de plus en plus à quitter sa Californie natale pour de longues semaines sur le circuit.
"Je suis évidemment contente de les avoir écoutés", enchaîne-t-elle, hilare devant un journaliste américain lui avouant avoir misé sur sa défaite contre la Belge Kim Clijsters.
Ce parieur malheureux ne doit pas être le seul à avoir perdu de l'argent sur ce coup. Malgré son statut de N.1 mondiale, Davenport ne fait en effet pas peur à grand monde sur terre battue où elle est même l'adversaire rêvée pour pas mal de joueuses.
Une bizarrerie qui a une raison très simple. "Avant douze ans, je n'avais jamais mis les pieds sur un court en terre battue, explique-t-elle. Il n'y en a pas en Californie. Puis j'ai joué dessus deux semaines par an jusqu'à 16 ans et mes débuts professionnels. Forcément, ça n'aide pas à s'y sentir à l'aise."
"Mais ce n'est pas non plus que la terre battue me dégoûte, nuance Davenport. J'aime jouer. C'est juste très compliqué pour moi vu mon jeu et mon gabarit (1,89 m et 79 kg). Il faut dire que je ne suis pas vraiment très aérienne sur le court."
Surprise mais fière
Victorieuse dans les trois autres Grands Chelems, son meilleur résultat à Paris reste une demi-finale en 1998. "Je ne m'en souviens même plus tellement c'est loin", plaisante l'Américaine de 28 ans qui s'était inclinée en 8e de finale lors des deux dernières éditions.
"Je n'ai plus été en quarts de finale à Paris depuis 1999, se souvient-elle. Alors je suis évidemment ravie mais aussi un peu surprise de m'y retrouver six ans plus tard."
Son parcours cette année ne ressemble d'ailleurs pas à une balade de santé. Ses quatre matches sont tous allés au troisième set et l'Américaine est passée plusieurs fois à quelques points de la défaite. Contre Kim Clijsters dimanche, elle était même menée 6-1, 3-1 avant de renverser la vapeur.
"Je ne sais pas quoi dire, je me surprends moi-même. Même après la balle de match, j'avais toujours du mal à y croire. Mais cela me rend aussi très fière, je l'avoue."
En route alors pour le dernier Grand Chelem qui lui manque encore ? "Oh la la, pas si vite, tempère-t-elle. J'adorerais pouvoir encore répondre à cette question dans quelques jours. Pour l'instant je préfère en rester là. A chaque jour suffit son bonheur."
"Je suis venue ici sans ambitions particulières, ajoute l'Américaine. Ce serait fou de croire que je puisse gagner ici. Dans toute ma carrière, je n'ai même pas été en mesure de le faire. C'est la surface que je maîtrise le moins. Essayer est le mieux que je puisse y faire."