Davydenko laisse les gens indifférents
Tennis lundi, 22 janv. 2007. 10:52 jeudi, 12 déc. 2024. 00:39
MELBOURNE (AFP) - Nikolay Davydenko est troisième joueur mondial et pour la troisième année de suite en quarts de finale aux Internationaux d'Australie, mais il n'intéresse pas grand-monde à Melbourne.
Sur ces quatre premiers matches, le taciturne Russe n'a, malgré son statut, été programmé qu'une fois sur l'un des deux courts principaux. "Peut-être qu'ils me mettront sur le court 3 ou 4 en quarts de finale", a-t-il soupiré après sa victoire lundi sur le Tchèque Tomas Berdych.
"Au début du tournoi, ça m'arrange de jouer sur les courts annexes, a-t-il développé. Les grands courts, ça se mérite et puis on joue mieux au fil des matches, donc c'est mieux comme ça. Aujourd'hui, je suis quand-même déçu de ne pas avoir été programmé au moins sur la Vodafone Arena."
Comment expliquer qu'un des meilleurs joueurs du monde évolue dans un tel anonymat ? Son anglais approximatif, son air d'oiseau déplumé et son caractère très discret ne plaisent manifestement pas aux promoteurs du tennis.
"Il ne fait pas grand-chose pour être connu", a également estimé son adversaire au troisième tour, le Français Fabrice Santoro, après avoir été très élogieux sur la qualité de jeu du Russe.
Celui-ci réussit ainsi "l'exploit" de n'attirer aucun parraineur et joue avec un simple T-shirt blanc, alors que les juniors qui paradent en tenues de marque se comptent par dizaines.
Au dernier tournoi de Paris-Bercy, Davydenko avait fait une sortie remarquée devant quelques journalistes en martelant: "J'emme... Nike. Vous pouvez l'écrire. Je les emme..."
"Vous avez les Federer et Nadal qui attirent l'attention des télévisions, qui sont parrainés, a-t-il déclaré lundi. Moi, j'aurais besoin d'une bonne campagne de promotion pour que je joue sur le court central. Mais je n'en ai pas. C'est pourquoi je joue sur le court N.2."
Sur ces quatre premiers matches, le taciturne Russe n'a, malgré son statut, été programmé qu'une fois sur l'un des deux courts principaux. "Peut-être qu'ils me mettront sur le court 3 ou 4 en quarts de finale", a-t-il soupiré après sa victoire lundi sur le Tchèque Tomas Berdych.
"Au début du tournoi, ça m'arrange de jouer sur les courts annexes, a-t-il développé. Les grands courts, ça se mérite et puis on joue mieux au fil des matches, donc c'est mieux comme ça. Aujourd'hui, je suis quand-même déçu de ne pas avoir été programmé au moins sur la Vodafone Arena."
Comment expliquer qu'un des meilleurs joueurs du monde évolue dans un tel anonymat ? Son anglais approximatif, son air d'oiseau déplumé et son caractère très discret ne plaisent manifestement pas aux promoteurs du tennis.
"Il ne fait pas grand-chose pour être connu", a également estimé son adversaire au troisième tour, le Français Fabrice Santoro, après avoir été très élogieux sur la qualité de jeu du Russe.
Celui-ci réussit ainsi "l'exploit" de n'attirer aucun parraineur et joue avec un simple T-shirt blanc, alors que les juniors qui paradent en tenues de marque se comptent par dizaines.
Au dernier tournoi de Paris-Bercy, Davydenko avait fait une sortie remarquée devant quelques journalistes en martelant: "J'emme... Nike. Vous pouvez l'écrire. Je les emme..."
"Vous avez les Federer et Nadal qui attirent l'attention des télévisions, qui sont parrainés, a-t-il déclaré lundi. Moi, j'aurais besoin d'une bonne campagne de promotion pour que je joue sur le court central. Mais je n'en ai pas. C'est pourquoi je joue sur le court N.2."