Des juges électroniques au US Open
Tennis mercredi, 26 janv. 2005. 12:11 mercredi, 11 déc. 2024. 21:37
MELBOURNE (AFP) - Des juges de ligne électroniques seront probablement utilisés au prochain US Open, à partir du 29 août à New York, pour la première fois dans l'histoire des tournois du Grand Chelem de tennis.
"Nous sommes très optimistes", a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Fédération américaine de tennis (USTA), Chris Widmaier, convaincu de la nécessité d'agir après les polémiques de l'édition 2004.
Serena Williams avait été victime de plusieurs erreurs flagrantes d'arbitrage durant le quart de finale remporté par sa compatriote Jennifer Capriati. Les organisateurs avaient révoqué l'arbitre de la rencontre, Maria Alves, avant de présenter des excuses à la cadette des Williams.
Les responsables du dernier Grand Chelem de la saison n'ont pas encore fait leur choix entre les systèmes disponibles. L'Auto-Ref (Auto-Arbitre) propose des ralentis de haute qualité, alors que le Hawkeye (Oeil de faucon) s'appuie sur des images reconstituées par ordinateur. Les deux sont déjà utilisés par des chaînes de télévision.
"Nous devons déterminer lequel est le plus précis et le plus régulier. La précision de l'Auto-Ref est de l'ordre de 3 ou 4 mm, c'est à dire moins que l'épaisseur du revêtement de la balle. Mais il faut voir comment le système se comporte dans différentes conditions de chaleur, de lumière, d'ombre, etc", a expliqué M. Widmaier.
Les responsables américains auraient l'intention dans un premier temps de tester le système en compétition sans annoncer officiellement sa présence. Une rencontre de Coupe Davis pourrait en fournir l'occasion. L'USTA souhaiterait que le système soit validé pour le début de la tournée nord-américaine d'été qui précède l'US Open.
Assistance aux humains
Les conditions d'application restent aussi à déterminer. L'un des possibilités serait de permettre aux joueurs de demander, une ou deux fois par set, la vérification d'une balle litigieuse. L'arbitre de chaise, muni d'un écran de contrôle, serait chargé de trancher.
L'introduction du juge de ligne électronique est soutenu par la Fédération internationale de tennis (ITF). Geoff Pollard, chef du comité des réglements de l'ITF, a déclaré que les systèmes Hawkeye et Auto-Ref avaient déjà été soumis à des tests. "Nous pensons qu'il y a de bonnes chances qu'ils soient du niveau de précision requis", a-t-il déclaré mercredi au quotidien de Melbourne The Age.
Chez les joueurs, les avis semblent partagés. Alicia Molik a estimé mercredi que "cela pouvait aider". En revanche, l'Américaine Lindsay Davenport s'est déclarée attachée aux juges en chair et en os. "Je suis plutôt traditionnaliste", a dit la N.1 mondiale.
L'utilisaton de l'électronique n'est de toute façon envisagée que comme assistance au jugement humain, ne serait-ce qu'en raison du risque de panne technique.
Une machine, le Cyclops, est déjà en service dans de nombreux tournois, pour aider -mais non remplacer- les juges de service, chargés d'évaluer l'impact de balles pouvant dépasser les 240 km/h.
"Nous sommes très optimistes", a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Fédération américaine de tennis (USTA), Chris Widmaier, convaincu de la nécessité d'agir après les polémiques de l'édition 2004.
Serena Williams avait été victime de plusieurs erreurs flagrantes d'arbitrage durant le quart de finale remporté par sa compatriote Jennifer Capriati. Les organisateurs avaient révoqué l'arbitre de la rencontre, Maria Alves, avant de présenter des excuses à la cadette des Williams.
Les responsables du dernier Grand Chelem de la saison n'ont pas encore fait leur choix entre les systèmes disponibles. L'Auto-Ref (Auto-Arbitre) propose des ralentis de haute qualité, alors que le Hawkeye (Oeil de faucon) s'appuie sur des images reconstituées par ordinateur. Les deux sont déjà utilisés par des chaînes de télévision.
"Nous devons déterminer lequel est le plus précis et le plus régulier. La précision de l'Auto-Ref est de l'ordre de 3 ou 4 mm, c'est à dire moins que l'épaisseur du revêtement de la balle. Mais il faut voir comment le système se comporte dans différentes conditions de chaleur, de lumière, d'ombre, etc", a expliqué M. Widmaier.
Les responsables américains auraient l'intention dans un premier temps de tester le système en compétition sans annoncer officiellement sa présence. Une rencontre de Coupe Davis pourrait en fournir l'occasion. L'USTA souhaiterait que le système soit validé pour le début de la tournée nord-américaine d'été qui précède l'US Open.
Assistance aux humains
Les conditions d'application restent aussi à déterminer. L'un des possibilités serait de permettre aux joueurs de demander, une ou deux fois par set, la vérification d'une balle litigieuse. L'arbitre de chaise, muni d'un écran de contrôle, serait chargé de trancher.
L'introduction du juge de ligne électronique est soutenu par la Fédération internationale de tennis (ITF). Geoff Pollard, chef du comité des réglements de l'ITF, a déclaré que les systèmes Hawkeye et Auto-Ref avaient déjà été soumis à des tests. "Nous pensons qu'il y a de bonnes chances qu'ils soient du niveau de précision requis", a-t-il déclaré mercredi au quotidien de Melbourne The Age.
Chez les joueurs, les avis semblent partagés. Alicia Molik a estimé mercredi que "cela pouvait aider". En revanche, l'Américaine Lindsay Davenport s'est déclarée attachée aux juges en chair et en os. "Je suis plutôt traditionnaliste", a dit la N.1 mondiale.
L'utilisaton de l'électronique n'est de toute façon envisagée que comme assistance au jugement humain, ne serait-ce qu'en raison du risque de panne technique.
Une machine, le Cyclops, est déjà en service dans de nombreux tournois, pour aider -mais non remplacer- les juges de service, chargés d'évaluer l'impact de balles pouvant dépasser les 240 km/h.