Djokovic et Serena repartent en chasse
Tennis samedi, 12 janv. 2013. 07:56 mercredi, 11 déc. 2024. 03:14
MELBOURNE - Novak Djokovic chasse un triplé inédit depuis quarante-six ans à l'Open d'Australie, qui commence lundi à Melbourne où Serena Williams sera la femme à battre.
Pour la première fois en quinze ans, les tenants du titre, Djokovic et Victoria Azarenka, arrivent ensemble avec le dossard de No 1 mondial en Australie, preuve de leur légitimité et de leur constance au plus haut niveau.
Mais autant le Serbe, débarrassé d'une menace avec le forfait de Rafael Nadal, est un favori logique à sa succession, devant Andy Murray et Roger Federer, autant Azarenka doit abandonner cette étiquette à sa pire rivale.
Serena Williams, No 3 mondiale, est non seulement le cauchemar personnel de la Bélarusse, mais est aussi celle qui massacre tout depuis six mois, remportant Wimbledon, les JO, l'US Open, le Masters et dernièrement Brisbane.
Depuis sa défaite au premier tour de Roland-Garros face à Virginie Razzano, l'Américaine de 31 ans n'a perdu qu'un match sur trente-sept, en quarts de finale à Cincinnati lorsque, fatiguée, elle avait cédé face à Angelique Kerber.
Mieux. Lors de ses 36 victoires, elle n'a lâché que quatre sets ! "Je sais que je joue bien, c'est très difficile de me battre", dit-elle sans fausse modestie.
Azarenka, placée dans sa moitié de tableau, la Russe Maria Sharapova et la Polonaise Agnieszka Radwanska, N.4 mondiale méconnue mais qui vient de coller un 6-0, 6-0 à Dominika Cibulkova en finale à Sydney, vont tenter de relever le défi.
Et d'empêcher Serena de redevenir N.1 mondiale, comme elle le mérite selon son entraîneur Patrick Mouratoglou, et de décrocher un 16e titre du Grand Chelem, ce qui la situerait encore loin derrière Margaret Court (24 titres), et Steffi Graf (22 titres), mais la placerait à trois longueurs d'Helen Wills Moody (19) et à deux de Chris Evert et Martina Navratilova (18 chacune).
Federer a lui l'occasion d'égaler dès à présent ces deux grandes dames. Mais le Suisse a hérité d'un tableau démentiel, avec potentiellement sept joueurs du Top 50 à battre pour décrocher un cinquième titre à Melbourne.
Nouvelle rivalité
"Je suis prêt", assure le Suisse qui participe à son 53e tournoi du Grand Chelem d'affilée, plus très loin du record (56) du Sud-Africain Wayne Ferreira qu'il espère égaler dès cette année à l'US Open.
Djokovic, le double tenant du titre, vise pour sa part un quatrième sacre australien pour rejoindre Federer et Andre Agassi, qui remettra la Coupe dans deux semaines. Le No 1 mondial peut réussir au passage un "hat-trick" inédit depuis le quintuplé du vénérable Roy Emerson entre 1963 et 1967, avant le début de l'ère Open.
Rafael Nadal, qu'il avait mis près de six heures à battre lors d'une finale sensationnelle en 2012, absent, Andy Murray se propose de tenir le rôle de challenger No 1, conforté par sa première victoire en Grand Chelem, à l'US Open en septembre où il avait justement dominé Djokovic en finale.
Si l'Ecossais, placé dans la moitié de tableau de Federer, y parvient, il réussira là où tous ses devanciers ont échoué: enchaîner un premier titre en Grand Chelem avec un deuxième dans la foulée.
La saison dernière, la rivalité entre les deux amis de 25 ans a détrôné celle, légendaire, entre Federer et Nadal. Le principal enjeu de cet Open d'Australie est d'en apporter la confirmation.
A cause de son forfait, Nadal est déjà assuré de sortir après le tournoi du Top 4 pour la première fois depuis huit ans. Si Murray s'impose à Melbourne, la place de N.2 mondial de Federer sera en grand danger dans les semaines à venir.
Or, ne voir ni Federer ni Nadal à l'une des deux premières places du classement ATP n'est plus arrivé depuis novembre 2003.
Pour la première fois en quinze ans, les tenants du titre, Djokovic et Victoria Azarenka, arrivent ensemble avec le dossard de No 1 mondial en Australie, preuve de leur légitimité et de leur constance au plus haut niveau.
Mais autant le Serbe, débarrassé d'une menace avec le forfait de Rafael Nadal, est un favori logique à sa succession, devant Andy Murray et Roger Federer, autant Azarenka doit abandonner cette étiquette à sa pire rivale.
Serena Williams, No 3 mondiale, est non seulement le cauchemar personnel de la Bélarusse, mais est aussi celle qui massacre tout depuis six mois, remportant Wimbledon, les JO, l'US Open, le Masters et dernièrement Brisbane.
Depuis sa défaite au premier tour de Roland-Garros face à Virginie Razzano, l'Américaine de 31 ans n'a perdu qu'un match sur trente-sept, en quarts de finale à Cincinnati lorsque, fatiguée, elle avait cédé face à Angelique Kerber.
Mieux. Lors de ses 36 victoires, elle n'a lâché que quatre sets ! "Je sais que je joue bien, c'est très difficile de me battre", dit-elle sans fausse modestie.
Azarenka, placée dans sa moitié de tableau, la Russe Maria Sharapova et la Polonaise Agnieszka Radwanska, N.4 mondiale méconnue mais qui vient de coller un 6-0, 6-0 à Dominika Cibulkova en finale à Sydney, vont tenter de relever le défi.
Et d'empêcher Serena de redevenir N.1 mondiale, comme elle le mérite selon son entraîneur Patrick Mouratoglou, et de décrocher un 16e titre du Grand Chelem, ce qui la situerait encore loin derrière Margaret Court (24 titres), et Steffi Graf (22 titres), mais la placerait à trois longueurs d'Helen Wills Moody (19) et à deux de Chris Evert et Martina Navratilova (18 chacune).
Federer a lui l'occasion d'égaler dès à présent ces deux grandes dames. Mais le Suisse a hérité d'un tableau démentiel, avec potentiellement sept joueurs du Top 50 à battre pour décrocher un cinquième titre à Melbourne.
Nouvelle rivalité
"Je suis prêt", assure le Suisse qui participe à son 53e tournoi du Grand Chelem d'affilée, plus très loin du record (56) du Sud-Africain Wayne Ferreira qu'il espère égaler dès cette année à l'US Open.
Djokovic, le double tenant du titre, vise pour sa part un quatrième sacre australien pour rejoindre Federer et Andre Agassi, qui remettra la Coupe dans deux semaines. Le No 1 mondial peut réussir au passage un "hat-trick" inédit depuis le quintuplé du vénérable Roy Emerson entre 1963 et 1967, avant le début de l'ère Open.
Rafael Nadal, qu'il avait mis près de six heures à battre lors d'une finale sensationnelle en 2012, absent, Andy Murray se propose de tenir le rôle de challenger No 1, conforté par sa première victoire en Grand Chelem, à l'US Open en septembre où il avait justement dominé Djokovic en finale.
Si l'Ecossais, placé dans la moitié de tableau de Federer, y parvient, il réussira là où tous ses devanciers ont échoué: enchaîner un premier titre en Grand Chelem avec un deuxième dans la foulée.
La saison dernière, la rivalité entre les deux amis de 25 ans a détrôné celle, légendaire, entre Federer et Nadal. Le principal enjeu de cet Open d'Australie est d'en apporter la confirmation.
A cause de son forfait, Nadal est déjà assuré de sortir après le tournoi du Top 4 pour la première fois depuis huit ans. Si Murray s'impose à Melbourne, la place de N.2 mondial de Federer sera en grand danger dans les semaines à venir.
Or, ne voir ni Federer ni Nadal à l'une des deux premières places du classement ATP n'est plus arrivé depuis novembre 2003.