DUBAI - Des inquiétudes concernant la sécurité ont amené les autorités à interdire la présence d'une Israélienne au tournoi de Tennis de Dubaï qui a débuté dimanche

Le communiqué émis mardi par les organisateurs du tournoi, citant la colère des résidants des Emirats Arabe Unis à la suite de l'offensive d'Israël dans la bande de Gaza, s'est avéré la première véritable explication officielle depuis qu'un visa a été refusé à Shahar Pereer, classée 48e joueuse au monde, juste avant le début du tournoi. Son compatriote Andy Ram est quant à lui inscrit en double la semaine prochaine.

Les milieux du tennis semblent déterminés à faire la vie dure aux EAU.

L'ATP, qui dirige le tennis masculin, a prévenu que ce pays arabe "doit prendre la bonne décision" et l'Association féminine de tennis (WTA) a été jusqu'à menacer de retirer Dubaï de son calendrier.

Le Wall Street Journal européen a déjà réagi en retirant sa commandite.

Cette affaire remet en question la crédibilité et le prestige des EAU, qui veulent se positionner sur la grande scène internationale du sport. Tiger Woods et le marathonien Haile Gebrselassie, pour ne nommer que ceux-là, sont déjà des visiteurs réguliers.

Mais les EAU se présentent en même temps comme des champions de la cause palestinienne, ayant été jusqu'à annuler les somptueuses célébrations de la nouvelle année en guise de solidarité avec les Gazaouis.

Le communiqué émis mardi mentionne que la présence de Peer pourrait mener a des protestations et des boycotts menaçant le "bien-être" des joueuses. De telles démonstrations sont pourtant rares dans ce pays.

On attend maintenant de voir ce qui va se passer dans le cas de Ram, classé septième au monde en double.