Duel Sharapova/Davenport au 2e tour
Tennis lundi, 14 janv. 2008. 10:44 mercredi, 11 déc. 2024. 17:41
MELBOURNE - Le choc attendu entre Maria Sharapova et Lindsay Davenport aura bien lieu dès le deuxième tour de l'Omnium d'Australie, mercredi.
La Russe s'est qualifiée lundi en dominant tranquillement la Croate Jelena Kostanic 6-4, 6-3, mais l'Italienne Sara Errani, en tenant tête pendant trois manches (6-2, 3-6, 7-5) à l'Américaine, a failli priver le tournoi de ce rendez-vous qui promet de donner un piment inhabituel à une première semaine pas toujours passionnante dans le tableau féminin.
C'est l'histoire particulière de Davenport qui a rendu possible un affrontement si précoce entre deux anciennes numéro un mondiales et multiples gagnantes de tournois du Grand Chelem (2 pour Sharapova, 3 pour Davenport, le dernier en l'an 2000 en Australie).
À peine son petit Jagger mis au monde, en juin de l'année dernière, la Californienne, reprise par la fièvre de la compétition, sortait de sa retraite à 31 ans et, trois mois après l'heureux événement, disputait sa première compétition à Bali. Encore plus étonnant, elle la gagnait.
Davenport à 19/20
Depuis, Davenport a joué trois autres tournois, en a remporté deux (Québec, Auckland) et a atteint les demi-finales du troisième (Pékin). Des résultats époustouflants et suffisants pour faire partie des têtes de série à Melbourne.
Logiquement, lors du tirage au sort, la grande Américaine (1,89 m) était la joueuse à éviter pour les 127 autres concurrentes, ou peut-être 126 car Sharapova a préféré feindre l'indifférence. "Si je ne bats pas ce genre de joueuses au deuxième tour, je ne pourrai de toute façon pas les battre après", a-t-elle déclaré.
"Lindsay est une grosse frappeuse, une grande serveuse, elle joue plutôt en un ou deux coups. Nous avons des jeux très similaires, nous aimons prendre l'avantage dès la première frappe", a commenté la Russe, décrivant son adversaire exactement comme si celle-ci n'avait jamais pris sa "retraite".
Davenport, classée pour le moment à la 51e place mondiale, ne cache pas une certaine gourmandise avant d'aborder la rencontre, la pression étant, il est vrai, entièrement de l'autre côté.
Cauchemar
"Ce sera intéressant. Ce sera la première fois depuis mon retour que je rencontrerai une gagnante de tournoi du Grand Chelem", a souligné l'Américaine, qui a quand même battu de bonnes joueuses (Jankovic, Hantuchova, Dementieva) lors de ses 19 victoires en 20 matchs.
"Il faudra que je sois plus agressive, que je tape mieux la balle, en gros que je fasse tout plus proprement qu'aujourd'hui. C'est une grande joueuse et une des rares contre lesquelles je n'ai pas un bilan positif (1-4)", a-t-elle ajouté, sachant probablement qu'en cas de victoire elle en rencontrerait une autre en quart de finale, Justine Henin (5-7).
Davenport n'a pas bien joué lundi, mais elle avait la meilleure des excuses. Le petit Jagger, qui a fait le déplacement avec son papa et sa maman, s'est réveillé en pleurant à cinq heures du matin. "A cause d'un cauchemar. C'était peut-être un signe auquel j'aurais dû prêter plus d'attention", a plaisanté la joueuse.
La mieux payée
Davenport est aussi devenue, lundi, la sportive la mieux payée de l'histoire après sa qualification pour le deuxième tour.
Avec 21,89 millions de dollars de gain sur le circuit, l'Américaine, âgée de 31 ans, a dépassé une autre joueuse de tennis, l'Allemande Steffi Graf, qui détenait le record depuis dix ans.
La Russe s'est qualifiée lundi en dominant tranquillement la Croate Jelena Kostanic 6-4, 6-3, mais l'Italienne Sara Errani, en tenant tête pendant trois manches (6-2, 3-6, 7-5) à l'Américaine, a failli priver le tournoi de ce rendez-vous qui promet de donner un piment inhabituel à une première semaine pas toujours passionnante dans le tableau féminin.
C'est l'histoire particulière de Davenport qui a rendu possible un affrontement si précoce entre deux anciennes numéro un mondiales et multiples gagnantes de tournois du Grand Chelem (2 pour Sharapova, 3 pour Davenport, le dernier en l'an 2000 en Australie).
À peine son petit Jagger mis au monde, en juin de l'année dernière, la Californienne, reprise par la fièvre de la compétition, sortait de sa retraite à 31 ans et, trois mois après l'heureux événement, disputait sa première compétition à Bali. Encore plus étonnant, elle la gagnait.
Davenport à 19/20
Depuis, Davenport a joué trois autres tournois, en a remporté deux (Québec, Auckland) et a atteint les demi-finales du troisième (Pékin). Des résultats époustouflants et suffisants pour faire partie des têtes de série à Melbourne.
Logiquement, lors du tirage au sort, la grande Américaine (1,89 m) était la joueuse à éviter pour les 127 autres concurrentes, ou peut-être 126 car Sharapova a préféré feindre l'indifférence. "Si je ne bats pas ce genre de joueuses au deuxième tour, je ne pourrai de toute façon pas les battre après", a-t-elle déclaré.
"Lindsay est une grosse frappeuse, une grande serveuse, elle joue plutôt en un ou deux coups. Nous avons des jeux très similaires, nous aimons prendre l'avantage dès la première frappe", a commenté la Russe, décrivant son adversaire exactement comme si celle-ci n'avait jamais pris sa "retraite".
Davenport, classée pour le moment à la 51e place mondiale, ne cache pas une certaine gourmandise avant d'aborder la rencontre, la pression étant, il est vrai, entièrement de l'autre côté.
Cauchemar
"Ce sera intéressant. Ce sera la première fois depuis mon retour que je rencontrerai une gagnante de tournoi du Grand Chelem", a souligné l'Américaine, qui a quand même battu de bonnes joueuses (Jankovic, Hantuchova, Dementieva) lors de ses 19 victoires en 20 matchs.
"Il faudra que je sois plus agressive, que je tape mieux la balle, en gros que je fasse tout plus proprement qu'aujourd'hui. C'est une grande joueuse et une des rares contre lesquelles je n'ai pas un bilan positif (1-4)", a-t-elle ajouté, sachant probablement qu'en cas de victoire elle en rencontrerait une autre en quart de finale, Justine Henin (5-7).
Davenport n'a pas bien joué lundi, mais elle avait la meilleure des excuses. Le petit Jagger, qui a fait le déplacement avec son papa et sa maman, s'est réveillé en pleurant à cinq heures du matin. "A cause d'un cauchemar. C'était peut-être un signe auquel j'aurais dû prêter plus d'attention", a plaisanté la joueuse.
La mieux payée
Davenport est aussi devenue, lundi, la sportive la mieux payée de l'histoire après sa qualification pour le deuxième tour.
Avec 21,89 millions de dollars de gain sur le circuit, l'Américaine, âgée de 31 ans, a dépassé une autre joueuse de tennis, l'Allemande Steffi Graf, qui détenait le record depuis dix ans.