Élimination surprise de Nadal à Madrid
Tennis jeudi, 10 mai 2012. 10:13 jeudi, 12 déc. 2024. 08:45
MADRID - La terre battue bleue, tant controversée, a provoqué une immense sensation au Masters 1000 de Madrid avec l'élimination jeudi du no 2 mondial Rafael Nadal.
L'initiative avait déjà été fortement décriée. Il est probable qu'elle le sera encore plus dans les jours à venir.
Ion Tiriac, le directeur du tournoi, qui avait choisi de faire parler de son épreuve en introduisant des courts en terre battue bleue et non ocre, a certainement gagné son pari promotionnel. Mais il a peut-être perdu Nadal.
L'Espagnol avait déjà critiqué avec virulence cette innovation avant le tournoi. Il a carrément menacé de ne plus venir à Madrid après son élimination dès les 8e de finale face à son compatriote Fernando Verdasco (6-3, 3-6, 7-5).
Il faut dire que rien, hormis ce revêtement inhabituel, ne laissait présager une élimination du Majorquin, finaliste l'an passé à Madrid. Il avait remporté les 11 matches qu'il avait joués en 2012 sur terre, sans concéder le moindre set.
Il s'était imposé à Monte-Carlo et Barcelone, et restait sur 22 victoires de suite sur cette surface, n'ayant plus été battu depuis sa défaite en finale à Rome en 2011 face au Serbe Novak Djokovic, no 1 mondial.
Et Verdasco, humilié par Nadal en demi-finale à Barcelone il y a quelques jours, nourrissait un vrai complexe contre lui, ne l'ayant jamais battu en 13 rencontres, et ne lui ayant même jamais pris le moindre set (13-0) sur terre battue.
Incapable de trouver ses appuis sur une terre jugée par tous glissante, Nadal a été loin de son niveau habituel. Et il n'a pas su conclure un match qu'il maîtrisait tant bien que mal, après avoir mené 5-2 dans le troisième set.
Federer tranquille
Vexé, il a évacué sa frustration à l'encontre des organisateurs. « Si les choses continuent comme ça, ce sera triste. Mais l'an prochain, il y aura un tournoi en moins dans mon calendrier », a-t-il lâché.
Il a reçu en soirée le soutien de Djokovic, qui a déclaré être prêt à adopter la « même » position. Le Serbe s'est lui qualifié pour les quarts en disposant du Suisse Stanislas Wawrinka (7-6, 6-4).
Les défaites de Nadal sur terre sont exceptionnelles. Depuis 2005, son bilan sur cette surface est de 215 victoires pour désormais 9 défaites. Il ne s'était plus incliné aussi tôt dans un tournoi sur terre depuis sa défaite en 8e de finale à Roland-Garros en 2009, face au Suédois Robin Soderling.
L'élimination du Majorquin a ouvert la voie à Tomas Berdych, très impressionnant face au Français Gaël Monfils (6-1, 6-1). Le Tchèque, récent demi-finaliste à Monte-Carlo, sera opposé en quarts de finale à Verdasco.
Dans l'autre moitié de tableau, le Suisse Roger Federer a tranquillement poursuivi sa route, en disposant du Français Richard Gasquet (6-3, 6-2). Le no 3 mondial a fait oublier ses débuts difficiles de la veille face au Canadien Milos Raonic (4-6, 7-5, 7-6).
Gasquet, tête de série no 14, restait pourtant sur un beau succès face à Federer, l'an passé en 8e de finale à Rome. Il s'était imposé après avoir perdu le premier set et au bout de deux bris d'égalité. Mais il n'a pas pesé lourd jeudi face au Suisse, impérial sur sa première balle de service.
Federer rencontrera au prochain tour David Ferrer, qui ne l'a jamais battu en 12 rencontres. L'Espagnol a pris le meilleur sur son compatriote Nicolas Almagro, après deux jeux décisifs 7-6 (5), 3-6, 7-6 (8).
L'initiative avait déjà été fortement décriée. Il est probable qu'elle le sera encore plus dans les jours à venir.
Ion Tiriac, le directeur du tournoi, qui avait choisi de faire parler de son épreuve en introduisant des courts en terre battue bleue et non ocre, a certainement gagné son pari promotionnel. Mais il a peut-être perdu Nadal.
L'Espagnol avait déjà critiqué avec virulence cette innovation avant le tournoi. Il a carrément menacé de ne plus venir à Madrid après son élimination dès les 8e de finale face à son compatriote Fernando Verdasco (6-3, 3-6, 7-5).
Il faut dire que rien, hormis ce revêtement inhabituel, ne laissait présager une élimination du Majorquin, finaliste l'an passé à Madrid. Il avait remporté les 11 matches qu'il avait joués en 2012 sur terre, sans concéder le moindre set.
Il s'était imposé à Monte-Carlo et Barcelone, et restait sur 22 victoires de suite sur cette surface, n'ayant plus été battu depuis sa défaite en finale à Rome en 2011 face au Serbe Novak Djokovic, no 1 mondial.
Et Verdasco, humilié par Nadal en demi-finale à Barcelone il y a quelques jours, nourrissait un vrai complexe contre lui, ne l'ayant jamais battu en 13 rencontres, et ne lui ayant même jamais pris le moindre set (13-0) sur terre battue.
Incapable de trouver ses appuis sur une terre jugée par tous glissante, Nadal a été loin de son niveau habituel. Et il n'a pas su conclure un match qu'il maîtrisait tant bien que mal, après avoir mené 5-2 dans le troisième set.
Federer tranquille
Vexé, il a évacué sa frustration à l'encontre des organisateurs. « Si les choses continuent comme ça, ce sera triste. Mais l'an prochain, il y aura un tournoi en moins dans mon calendrier », a-t-il lâché.
Il a reçu en soirée le soutien de Djokovic, qui a déclaré être prêt à adopter la « même » position. Le Serbe s'est lui qualifié pour les quarts en disposant du Suisse Stanislas Wawrinka (7-6, 6-4).
Les défaites de Nadal sur terre sont exceptionnelles. Depuis 2005, son bilan sur cette surface est de 215 victoires pour désormais 9 défaites. Il ne s'était plus incliné aussi tôt dans un tournoi sur terre depuis sa défaite en 8e de finale à Roland-Garros en 2009, face au Suédois Robin Soderling.
L'élimination du Majorquin a ouvert la voie à Tomas Berdych, très impressionnant face au Français Gaël Monfils (6-1, 6-1). Le Tchèque, récent demi-finaliste à Monte-Carlo, sera opposé en quarts de finale à Verdasco.
Dans l'autre moitié de tableau, le Suisse Roger Federer a tranquillement poursuivi sa route, en disposant du Français Richard Gasquet (6-3, 6-2). Le no 3 mondial a fait oublier ses débuts difficiles de la veille face au Canadien Milos Raonic (4-6, 7-5, 7-6).
Gasquet, tête de série no 14, restait pourtant sur un beau succès face à Federer, l'an passé en 8e de finale à Rome. Il s'était imposé après avoir perdu le premier set et au bout de deux bris d'égalité. Mais il n'a pas pesé lourd jeudi face au Suisse, impérial sur sa première balle de service.
Federer rencontrera au prochain tour David Ferrer, qui ne l'a jamais battu en 12 rencontres. L'Espagnol a pris le meilleur sur son compatriote Nicolas Almagro, après deux jeux décisifs 7-6 (5), 3-6, 7-6 (8).