PARIS (AFP) - Amélie Mauresmo, leader de l'équipe de France de tennis qui dispute la finale de la Fed Cup ce week-end à Roland-Garros, s'attend à une rencontre équilibrée contre la Russie mais estime que la différence pourrait se faire sur la cohésion supérieure des Tricolores.

"En les voyant évoluer tout au long de l'année, je ne crois pas qu'elles soient aussi soudées que nous", a déclaré Mauresmo, qui jouera son premier match samedi contre Anastasia Myskina.

Q: Comment expliquez-vous votre bilan très positif (6-1) face à Myskina ?

R: "Elle adore rencontrer des adversaires qui jouent en cadence en tapant fort des deux côtés, relativement à plat. Or ce n'est pas trop mon style, encore moins sur terre battue, où j'aime bien utiliser les effets et les variations. Je pense que ça la dérange de jouer des balles un peu hautes à hauteur de hanche."

Q: Peut-on dire que la France est favorite ?

R: "Sur le plan du tennis, c'est du 50-50. Les adversaires, surtout Dementieva, sont en confiance. Myskina a eu une année mitigée mais revient bien. En plus elle aime jouer pour son équipe. Elle a toujours sorti de gros matches pour la Russie. Au niveau de l'unité du groupe, je pense qu'on est devant. Peut-être que ça fera la différence. En les voyant évoluer tout au long de l'année, je ne crois pas qu'elles soient aussi soudées que nous."

Q: Le fait de jouer à Roland-Garros augmente-t-il le plaisir de disputer cette finale ?

R: "J'utilise le mot récompense quand on me parle de cet événement depuis plusieurs semaines. En plus on a eu la confirmation que le Central serait plein, c'est top ! Une finale de Fed Cup, c'est un moment fort dans une carrière et ça le sera encore plus cette fois car cette épreuve est en train de se construire, de prendre une autre dimension et de se rapprocher de la notoriété de la Coupe Davis."