KOPER, Slovénie - La Vancouvéroise Rebecca Marino affrontera Masa Zec-Peskiric, samedi, dans le cadre du duel de barrage du groupe mondial II de la Fed Cup entre le Canada et la Slovénie.

Dans l'autre match de simple présenté samedi, la Montréalaise Eugénie Bouchard rivalisera avec Polona Hercog.

Les matchs de simple seront déplacés dimanche, puisqu'un duel de double opposera la Torontoise Sharon Fichman et la Lavalloise Stéphanie Dubois aux Slovènes Katarina Srebotnik et Andreja Klepac.

Ces affrontements seront présentés à l'extérieur, sur la terre battue.

Une victoire permettrait au Canada d'être du groupe mondial II en 2012, tandis qu'une défaite entraînerait sa relégation au sein du groupe I de la zone des Amériques. Seuls huit pays peuvent se qualifier pour le groupe mondial de la Fed Cup, et les huit suivants accèdent automatiquement au groupe mondial II.

Marino, qui est classée 61e au monde, est la joueuse la mieux classée au sein du circuit WTA pour ce duel Canada-Slovénie. Hercog pointe au 68e échelon mondial du côté des Slovènes.

«Les quatre filles sont concentrées, fébriles et prêtes à faire tout ce qu'elles peuvent pour nous aider à l'emporter (en Slovénie) et à assurer notre place au sein du groupe mondial II», a déclaré par voie de communiqué le capitaine de l'équipe canadienne en Fed Cup Sylvain Bruneau.

La Russie favorite d'une Italie décimée

La Russie s'avance en favori incontestable de sa demi-finale de Fed Cup face à l'Italie, double tenant du titre mais décimée par les blessures, ce week-end à Moscou, l'autre demie entre la Belgique et la République tchèque, à Charleroi, étant plus indécise.

Depuis 2004, la Russie (4 succès en 2004, 2005, 2007, et 2008) et l'Italie (3 victoires en 2006, 2009 et 2010) ont trusté tous les titres. Cette rencontre aurait donc tous les atours d'une finale, si l'Italie ne se présentait pas sans ses deux meilleures joueuses.

Francesca Schiavone (No 4 mondiale) et Flavia Pennetta (No 20), la paire à l'origine des trois triomphes italiens, a renoncé à cette demi-finale, pour des motifs différents.

Longtemps fidèle à son équipe en Fed Cup, Schiavone a cette fois-ci choisi de privilégier sa carrière individuelle, en faisant l'impasse pour mieux préparer sa saison sur terre battue et la défense de son titre à Roland-Garros. Pennetta a, elle, dû déclarer forfait pour une blessure à une épaule.

L'Italie, qui ne s'est plus inclinée en Fed Cup depuis février 2008, aura pour leader la méconnue Roberta Vinci, 37e mondiale, et pour principal argument son esprit d'équipe.

Emoustillée par la perspective d'une nouvelle finale - ce serait la 6e en dix ans - la Russie a réuni une solide équipe, avec Vera Zvonareva (N.3 mondiale), Svetlana Kuznetsova (No 13) et la prometteuse Anastasia Pavlyuchenkova (No 21).

Seule manque à l'appel Maria Sharapova (N.9), pas retenue après avoir déçu lors du succès péniblement arraché face à la France au 1er tour (3-2).

L'autre demi-finale paraît plus ouverte. A Charleroi, la Belgique aurait sans doute été intouchable si Kim Clijsters (No 2) n'était absente, après une série de blessure (poignet, épaule, cheville).

Le poids des responsabilités échoît donc à Yanina Wickmayer (No 23), qui cherchera à propulser la Belgique vers une quatrième finale de Fed Cup (un succès en 2001), la première depuis 2006.

Les Tchèques, en demi-finale pour la troisième fois en trois ans, ont elles aussi une absence importante à déplorer, celle de Lucie Safarova, blessée à une cuisse.