Federer a enfin le dessus
Tennis dimanche, 20 mai 2007. 11:08 jeudi, 12 déc. 2024. 16:46
HAMBOURG, Allemagne - L'Espagnol Rafael Nadal est tombé pour la première fois depuis avril 2005 sur terre battue sous les coups du N.1 mondial, Roger Federer, qui a mis fin dimanche en finale du tournoi de Hambourg à une impressionnante série de 81 victoires consécutives.
Il a fallu moins de deux heures (2-6, 6-2, 6-0) à Federer pour interrompre le règne sans partage de Nadal: à une semaine de Roland Garros, le seul tournoi du Grand Chelem qu'il n'a jamais remporté, le Suisse a battu pour la première fois sa bête noire sur sa surface de prédilection.
La rencontre avait pourtant mal débuté pour Federer, multipliant les fautes et dépassé par l'Espagnol, qui l'avait battu en deux manches lors de leur précédent affrontement, en finale du tournoi de Monte-Carlo (6-4, 6-4).
Mais Federer, éliminé la semaine dernière en 8e de finale à Rome, offrait un tout autre visage après cette entame laborieuse, retrouvant son coup droit et son efficacité au service.
Plus précis, montant souvent au filet, Federer perturbait la belle mécanique espagnole pour empocher la deuxième manche 6-2 et terminer la rencontre par un improbable 6-0 sur une énième faute directe de Nadal.
"Je ne sais pas ce qu'il s'est passé exactement: j'ai failli mener 2-1 dans la deuxième manche et c'est là qu'il s'est mis à beaucoup mieux jouer", a tenté d'expliquer le 2e joueur mondial, vainqueur des deux dernières éditions de Roland Garros.
"Je me suis senti mentalement fatigué: physiquement j'étais bien, mais c'est au niveau de la fraîcheur mentale que cela a coincé", a poursuivi "Rafa".
Sa demi-finale contre l'Australien Lleyton Hewitt la veille a sans doute laissé des traces (2-6, 6-3, 7-5 en 2 h 34 de jeu).
Abdication
Car si Nadal a déjà souffert lors de son règne pour préserver son invincibilité (la semaine dernière à Rome contre Nykolay Davydenko, contre Guillermo Coria en finale de Rome 2005, contre Federer en 2006, toujours à Rome), jamais il n'avait paru aussi désarmé et incapable d'enrayer les assauts d'un adversaire.
Sa dernière manche a tout eu d'une abdication avec seulement trois coups gagnants en six jeux: "J'ai joué mon meilleur tennis cette semaine et je ne peux pas être triste parce que j'ai perdu contre le meilleur joueur du monde", s'est défendu Nadal qui avait subi sa dernière défaite sur terre battue, à Valence en 2005 (7-5, 6-2), contre le Russe Igor Andreev.
"J'aborderai Roland Garros avec un maximum de confiance", a assuré l'Espagnol de 20 ans.
De son côté, Federer est resté mesuré: "Ce qu'a fait Rafa sur terre battue inspire un maximum de respect", a insisté le Suisse, arrivé en Allemagne en plein doute après s'être séparé de son entraîneur Tony Roche.
Avec le quatrième succès de sa carrière à Hambourg (2002, 2004, 2005), le N.1 mondial met fin à une série de quatre tournois sans titre, une première depuis 2003 pour "Super Roger", ce qui avait incité certains observateurs à évoquer la fin prochaine de son règne au sommet du tennis mondial, débuté en février 2004.
Mais vaincre sur la terre battue de Hambourg, plus lente, avec des rebonds moins hauts, n'est pas gage de succès à Roland Garros, comme l'a déjà mesuré, amèrement, Federer.
Il a fallu moins de deux heures (2-6, 6-2, 6-0) à Federer pour interrompre le règne sans partage de Nadal: à une semaine de Roland Garros, le seul tournoi du Grand Chelem qu'il n'a jamais remporté, le Suisse a battu pour la première fois sa bête noire sur sa surface de prédilection.
La rencontre avait pourtant mal débuté pour Federer, multipliant les fautes et dépassé par l'Espagnol, qui l'avait battu en deux manches lors de leur précédent affrontement, en finale du tournoi de Monte-Carlo (6-4, 6-4).
Mais Federer, éliminé la semaine dernière en 8e de finale à Rome, offrait un tout autre visage après cette entame laborieuse, retrouvant son coup droit et son efficacité au service.
Plus précis, montant souvent au filet, Federer perturbait la belle mécanique espagnole pour empocher la deuxième manche 6-2 et terminer la rencontre par un improbable 6-0 sur une énième faute directe de Nadal.
"Je ne sais pas ce qu'il s'est passé exactement: j'ai failli mener 2-1 dans la deuxième manche et c'est là qu'il s'est mis à beaucoup mieux jouer", a tenté d'expliquer le 2e joueur mondial, vainqueur des deux dernières éditions de Roland Garros.
"Je me suis senti mentalement fatigué: physiquement j'étais bien, mais c'est au niveau de la fraîcheur mentale que cela a coincé", a poursuivi "Rafa".
Sa demi-finale contre l'Australien Lleyton Hewitt la veille a sans doute laissé des traces (2-6, 6-3, 7-5 en 2 h 34 de jeu).
Abdication
Car si Nadal a déjà souffert lors de son règne pour préserver son invincibilité (la semaine dernière à Rome contre Nykolay Davydenko, contre Guillermo Coria en finale de Rome 2005, contre Federer en 2006, toujours à Rome), jamais il n'avait paru aussi désarmé et incapable d'enrayer les assauts d'un adversaire.
Sa dernière manche a tout eu d'une abdication avec seulement trois coups gagnants en six jeux: "J'ai joué mon meilleur tennis cette semaine et je ne peux pas être triste parce que j'ai perdu contre le meilleur joueur du monde", s'est défendu Nadal qui avait subi sa dernière défaite sur terre battue, à Valence en 2005 (7-5, 6-2), contre le Russe Igor Andreev.
"J'aborderai Roland Garros avec un maximum de confiance", a assuré l'Espagnol de 20 ans.
De son côté, Federer est resté mesuré: "Ce qu'a fait Rafa sur terre battue inspire un maximum de respect", a insisté le Suisse, arrivé en Allemagne en plein doute après s'être séparé de son entraîneur Tony Roche.
Avec le quatrième succès de sa carrière à Hambourg (2002, 2004, 2005), le N.1 mondial met fin à une série de quatre tournois sans titre, une première depuis 2003 pour "Super Roger", ce qui avait incité certains observateurs à évoquer la fin prochaine de son règne au sommet du tennis mondial, débuté en février 2004.
Mais vaincre sur la terre battue de Hambourg, plus lente, avec des rebonds moins hauts, n'est pas gage de succès à Roland Garros, comme l'a déjà mesuré, amèrement, Federer.