Federer éliminé par Stepanek
Tennis vendredi, 9 mai 2008. 12:28 jeudi, 12 déc. 2024. 16:54
ROME - Deux jours après Nadal, triple tenant du titre et roi de la terre, c'est Roger Federer, le premier joueur mondial, qui a pris la porte vendredi en quarts de finale du Masters Series sur terre battue de Rome, battu au terme de deux jeux décisifs (7-6, 7-6) par le Tchèque Radek Stepanek.
Les deux principaux favoris éliminés, le tournoi est plus ouvert que jamais, avec, en demi-finales - et dans l'attente du résultat des deux derniers quarts Roddick-Robredo et Djokovic-Almagro programmés en soirée - Stepanek et le deuxième joueur suisse Stanislas Wawrinka, vainqueur un peu plus tôt de l'Américain James Blake (6-7, 7-6, 6-1).
Federer avait pourtant fait excellente impression lors de ses deux premiers matches, ne perdant pas une seule fois son service. Mais contre Stepanek, 29 ans et 27e joueur mondial, qui ne l'avait jusque-là battu qu'une seule fois (en 2002) en cinq confrontations, son jeu a perdu de sa superbe.
Le Suisse a commis des fautes directes, notamment en revers. Mais surtout, et chose rare, il a craqué lors des points importants, c'est-à-dire lors des deux jeux décisifs.
Débarrassé de l'encombrant Nadal, qui l'avait battu en finale du premier Masters Series sur terre de la saison à Monte Carlo, le Suisse avait pourtant un "boulevard" devant lui pour un premier succès au Foro Italico. Mais la hargne de Stepanek - sûrement galvanisé par la présence de sa petite amie Nicole Vaidisova, 16e joueuse mondiale - a taillé en pièces la belle opportunité.
"J'ai manqué plein d'occasions au cours du match, a regretté Federer. Dans les deux bris d'égalité, j'ai mené en ayant fait le "mini bris". Et, en général, dans ce genre de situation, je ne laisse pas passer l'occasion. C'est pour cela que c'est très décevant".
"Difficile à avaler"
N'est-il pas encore plus déçu vu que Nadal n'était plus là? "Je ne vois pas les choses de cette manière, assure-t-il. J'ai perdu aujourd'hui, c'est ce qui compte. Peu importe le tableau, j'aurais surtout voulu mieux jouer. Je n'ai vraiment pas bien joué sur les points importants, c'est difficile à avaler".
A deux semaines de Roland-Garros, le seul Grand Chelem qui manque à son épais palmarès, cette défaite n'est assurément pas de bon augure. "Cela me laisse plus de temps pour préparer Hambourg (tournoi sur terre battue dont il est tenant du titre qui a lieu la semaine prochaine, ndlr), répond-t-il. J'aurais aimé rester plus longtemps ici mais, vous savez, j'ai déjà connu pire. Alors j'espère que je pourrai rebondir fort à Hambourg".
Sa confiance est-elle atteinte? "J'espère que non, dit-il. Mais c'est difficile de vous répondre dix minutes seulement après le match. Toutefois, ce n'était pas comme un vrai match sur terre. J'aurais été plus inquiet si j'avais perdu contre un spécialiste de la surface".
Stepanek, en effet, et à l'inverse des traditionnels joueurs de fond de court qui pullulent sur l'ocre, a joué en changeant beaucoup de rythme, montant souvent au filet. "C'était très important parce que si vous laissez Roger établir son jeu, il vous fait beaucoup courir, il vous met la pression", a analysé le Tchèque.
"C'est moi qui lui ai mis la pression, et cela a payé", a-t-il ajouté, radieux.
Les deux principaux favoris éliminés, le tournoi est plus ouvert que jamais, avec, en demi-finales - et dans l'attente du résultat des deux derniers quarts Roddick-Robredo et Djokovic-Almagro programmés en soirée - Stepanek et le deuxième joueur suisse Stanislas Wawrinka, vainqueur un peu plus tôt de l'Américain James Blake (6-7, 7-6, 6-1).
Federer avait pourtant fait excellente impression lors de ses deux premiers matches, ne perdant pas une seule fois son service. Mais contre Stepanek, 29 ans et 27e joueur mondial, qui ne l'avait jusque-là battu qu'une seule fois (en 2002) en cinq confrontations, son jeu a perdu de sa superbe.
Le Suisse a commis des fautes directes, notamment en revers. Mais surtout, et chose rare, il a craqué lors des points importants, c'est-à-dire lors des deux jeux décisifs.
Débarrassé de l'encombrant Nadal, qui l'avait battu en finale du premier Masters Series sur terre de la saison à Monte Carlo, le Suisse avait pourtant un "boulevard" devant lui pour un premier succès au Foro Italico. Mais la hargne de Stepanek - sûrement galvanisé par la présence de sa petite amie Nicole Vaidisova, 16e joueuse mondiale - a taillé en pièces la belle opportunité.
"J'ai manqué plein d'occasions au cours du match, a regretté Federer. Dans les deux bris d'égalité, j'ai mené en ayant fait le "mini bris". Et, en général, dans ce genre de situation, je ne laisse pas passer l'occasion. C'est pour cela que c'est très décevant".
"Difficile à avaler"
N'est-il pas encore plus déçu vu que Nadal n'était plus là? "Je ne vois pas les choses de cette manière, assure-t-il. J'ai perdu aujourd'hui, c'est ce qui compte. Peu importe le tableau, j'aurais surtout voulu mieux jouer. Je n'ai vraiment pas bien joué sur les points importants, c'est difficile à avaler".
A deux semaines de Roland-Garros, le seul Grand Chelem qui manque à son épais palmarès, cette défaite n'est assurément pas de bon augure. "Cela me laisse plus de temps pour préparer Hambourg (tournoi sur terre battue dont il est tenant du titre qui a lieu la semaine prochaine, ndlr), répond-t-il. J'aurais aimé rester plus longtemps ici mais, vous savez, j'ai déjà connu pire. Alors j'espère que je pourrai rebondir fort à Hambourg".
Sa confiance est-elle atteinte? "J'espère que non, dit-il. Mais c'est difficile de vous répondre dix minutes seulement après le match. Toutefois, ce n'était pas comme un vrai match sur terre. J'aurais été plus inquiet si j'avais perdu contre un spécialiste de la surface".
Stepanek, en effet, et à l'inverse des traditionnels joueurs de fond de court qui pullulent sur l'ocre, a joué en changeant beaucoup de rythme, montant souvent au filet. "C'était très important parce que si vous laissez Roger établir son jeu, il vous fait beaucoup courir, il vous met la pression", a analysé le Tchèque.
"C'est moi qui lui ai mis la pression, et cela a payé", a-t-il ajouté, radieux.