Federer en contrôle contre Roddick
Tennis jeudi, 29 janv. 2009. 07:13 jeudi, 12 déc. 2024. 06:56
MELBOURNE - Roger Federer attend Rafael Nadal ou Fernando Verdasco en finale des Internationaux d'Australie après sa victoire 6-2, 7-5, 7-5 sur l'Américain Andy Roddick en demi-finales, jeudi à Melbourne.
Le Suisse disputera dimanche sa 18e finale du Grand Chelem pour tenter d'égaler le record de quatorze victoires dans un majeur de Pete Sampras. Il ne connaîtra son adversaire que vendredi à l'issue de l'autre demi-finale 100% espagnole entre son grand rival Nadal et Verdasco.
En attendant, Federer, no 2 mondial, a déjà égalé le nombre de finales disputées par Sampras et n'est plus qu'à une longueur du record. "Je ne me rappelais pas de ce record, c'est Ivan Lendl qui l'a, pas vrai? C'est sympa de s'en approcher", a-t-il réagi.
Vainqueur à Melbourne en 2004, 2006 et 2007, le Suisse a mis fin au beau parcours de Roddick, 9e mondial, qui n'est plus loin de son meilleur niveau après une saison 2008 décevante.
Federer pouvait être confiant face à l'Américain qu'il a battu 15 fois sur 17. Mais il avait perdu leur dernière rencontre à Miami, au printemps 2008.
"La dernière fois, j'avais perdu contre lui, donc j'avais un peu la pression, a déclaré le Suisse. En plus Andy a joué un grand tennis contre Novak (Djokovic). Mais j'ai fait un très bon match, j'ai commencé à bien servir, ça m'a donné confiance pour la suite."
S'il n'a pas atteint le même degré de perfection que lors de son quart de finale face à l'Argentin Juan Martin Del Potro (6-3, 6-0, 6-0), Federer a effectivement fait une nouvelle fois forte impression.
Un coup droit ressuscité
Après un premier set presque parfait jeudi, il a tué une grande partie des espoirs de Roddick au deuxième. Mené 5-4, 0-15 sur son service, le Suisse a alors aligné douze points de suite pour mener deux manches à zéro.
Cruel pour l'Américain qui avait réussi un excellent set jusque-là mais dont la première baisse de tension a été tout de suite exploitée par le no 2 mondial.
Ce qui a frappé a été la qualité du coup droit de Federer. Souvent enrayé en 2008 avec des bourdes parfois monumentales, il semble avoir retrouvé tout son tranchant. Une arme essentielle dans l'arsenal du Suisse et qui lui a apporté 23 points gagnants jeudi.
Federer a également très bien servi. Il a rivalisé dans cet exercice avec Roddick avec, contrairement aux missiles à 220 km/h de l'Américain, des mises en jeu subtiles, très travaillées, lui permettant de dominer nettement son adversaire au nombre d'aces (16 à 8) dont un à 173 hm/h.
Au troisième set, Federer a une nouvelle fois trouvé la clé lors d'une fin de match passionnante. A 5-5, il a frappé deux coups droits gagnants pour mettre sous pression Roddick et finir par le faire craquer avec un passing de coup droit sur sa troisième balle de bris.
Depuis qu'il a remonté un déficit de deux sets à zéro face au Tchèque Tomas Berdych en huitièmes, le Suisse vole et sera visiblement difficile à battre en finale. Si Nadal le rejoint, ce serait leur septième finale en Grand Chelem, la première ailleurs qu'à Wimbledon ou Roland-Garros.
Le Suisse disputera dimanche sa 18e finale du Grand Chelem pour tenter d'égaler le record de quatorze victoires dans un majeur de Pete Sampras. Il ne connaîtra son adversaire que vendredi à l'issue de l'autre demi-finale 100% espagnole entre son grand rival Nadal et Verdasco.
En attendant, Federer, no 2 mondial, a déjà égalé le nombre de finales disputées par Sampras et n'est plus qu'à une longueur du record. "Je ne me rappelais pas de ce record, c'est Ivan Lendl qui l'a, pas vrai? C'est sympa de s'en approcher", a-t-il réagi.
Vainqueur à Melbourne en 2004, 2006 et 2007, le Suisse a mis fin au beau parcours de Roddick, 9e mondial, qui n'est plus loin de son meilleur niveau après une saison 2008 décevante.
Federer pouvait être confiant face à l'Américain qu'il a battu 15 fois sur 17. Mais il avait perdu leur dernière rencontre à Miami, au printemps 2008.
"La dernière fois, j'avais perdu contre lui, donc j'avais un peu la pression, a déclaré le Suisse. En plus Andy a joué un grand tennis contre Novak (Djokovic). Mais j'ai fait un très bon match, j'ai commencé à bien servir, ça m'a donné confiance pour la suite."
S'il n'a pas atteint le même degré de perfection que lors de son quart de finale face à l'Argentin Juan Martin Del Potro (6-3, 6-0, 6-0), Federer a effectivement fait une nouvelle fois forte impression.
Un coup droit ressuscité
Après un premier set presque parfait jeudi, il a tué une grande partie des espoirs de Roddick au deuxième. Mené 5-4, 0-15 sur son service, le Suisse a alors aligné douze points de suite pour mener deux manches à zéro.
Cruel pour l'Américain qui avait réussi un excellent set jusque-là mais dont la première baisse de tension a été tout de suite exploitée par le no 2 mondial.
Ce qui a frappé a été la qualité du coup droit de Federer. Souvent enrayé en 2008 avec des bourdes parfois monumentales, il semble avoir retrouvé tout son tranchant. Une arme essentielle dans l'arsenal du Suisse et qui lui a apporté 23 points gagnants jeudi.
Federer a également très bien servi. Il a rivalisé dans cet exercice avec Roddick avec, contrairement aux missiles à 220 km/h de l'Américain, des mises en jeu subtiles, très travaillées, lui permettant de dominer nettement son adversaire au nombre d'aces (16 à 8) dont un à 173 hm/h.
Au troisième set, Federer a une nouvelle fois trouvé la clé lors d'une fin de match passionnante. A 5-5, il a frappé deux coups droits gagnants pour mettre sous pression Roddick et finir par le faire craquer avec un passing de coup droit sur sa troisième balle de bris.
Depuis qu'il a remonté un déficit de deux sets à zéro face au Tchèque Tomas Berdych en huitièmes, le Suisse vole et sera visiblement difficile à battre en finale. Si Nadal le rejoint, ce serait leur septième finale en Grand Chelem, la première ailleurs qu'à Wimbledon ou Roland-Garros.