Federer et Ferrer en finale
Tennis samedi, 17 nov. 2007. 09:49 jeudi, 12 déc. 2024. 07:59
SHANGHAI, Chine - Chahuté dernièrement, Roger Federer a fini par mettre les choses au point samedi face à Rafael Nadal : seul David Ferrer, lui aussi en lévitation face à Andy Roddick, peut encore empêcher le Suisse de remporter un quatrième Masters, dimanche à Shanghaï.
Avis aux "déclinologues" : le numéro un mondial se porte comme un charme et ce n'est pas Nadal qui dira le contraire. "Lorsqu'il joue comme ça, il est impossible à arrêter", a commenté le Majorquin après sa sixième défaite en quatorze rencontres face au Suisse, de loin la plus sévère (6-4, 6-1).
Une démonstration de force qui fait de Federer le grand favori au meilleur des cinq manches dimanche, face à un Ferrer toujours aussi épatant devant Roddick (6-1, 6-3), mais dont il reste à voir comment il réagira à la perspective de disputer sa première grande finale.
Au début de la semaine, Federer était pourtant annoncé au bord de la déprime. Battu par Fernando Gonzalez en ouverture après avoir cédé contre David Nalbandian à Bercy, il venait de perdre deux matchs de suite pour la première fois depuis qu'il domine le tennis mondial.
Certains commençaient déjà à calculer que le Suisse, qui comptait en début de semaine une avance de 995 points sur Nadal au classement ATP, pourrait perdre son rang de numéro un au prochain Omnium d'Australie, où il aura les 1000 points de sa victoire de 2007 à défendre.
Service compris
Cette éventualité a été remise à plus tard, depuis que le Suisse a successivement battu le quatrième joueur mondial (Nikolay Davydenko), le cinquième (Roddick) et le deuxième (Nadal) en ne leur laissant pas la moindre manche.
"Je ne fais pas vraiment attention à ce qu'écrivent les journaux et à ce que disent les gens, a souligné Federer. Moi je sais pourquoi j'ai perdu à Paris et face à Gonzalez, ça me suffit."
Pour montrer qu'il était bien vivant, il a pu compter cette semaine sur une arme qu'on a parfois tendance à oublier, tant son arsenal est riche : un service exceptionnel de précision et de variété.
Après avoir servi 82% de premières balles face à Roddick, le Suisse a reproduit presque le même pourcentage (81%) devant Nadal, tout en claquant onze as, dont sept en première manche.
"C'était la clé aujourd'hui", a déclaré le Suisse qui, une fois la situation déverrouillée, s'est mis à jouer un tennis presque parfait. "Vous avez vu comment il a joué : comme un fou, sans plus faire une faute. Rien à dire. Juste bravo", a constaté Nadal, lui-même bien fatigué.
Federer-Ferrer : 7-0
"C'était un de ces soirs... je suis très content de ma performance sur la dernière manche et demie, a savouré Federer. Avant, 'Rafa' avait un peu le dessus. Mais après, je suis entré dans un état de grâce. Et une fois que je suis lancé, je suis difficile à arrêter."
S'il veut quand même stopper le Federer Express, David Ferrer devra déjà montrer la même efficacité en retour de service que samedi face à Roddick, auquel il a infligé trois bris en première manche en ne lui laissant que 40% des points joués derrière sa première balle.
Un chiffre ridicule face à un serveur de la trempe de Roddick, régulièrement au-dessus des 220 km/h. Mais Ferrer n'est pas pour rien le meilleur joueur du circuit en termes de jeux remportés sur service adverse. Pas sûr cependant que cela suffise face à un Federer aussi remonté.
Surtout qu'en sept rencontres, celui-ci l'a toujours battu, la plupart du temps très facilement. "Beaucoup de ces matches ont eu lieu lorsque j'étais déjà numéro un mondial et lui dans les cinquantièmes", a nuancé le Suisse. Mais s'il joue comme samedi, "ce sera très compliqué pour David", a estimé Nadal en observateur privilégié.
Avis aux "déclinologues" : le numéro un mondial se porte comme un charme et ce n'est pas Nadal qui dira le contraire. "Lorsqu'il joue comme ça, il est impossible à arrêter", a commenté le Majorquin après sa sixième défaite en quatorze rencontres face au Suisse, de loin la plus sévère (6-4, 6-1).
Une démonstration de force qui fait de Federer le grand favori au meilleur des cinq manches dimanche, face à un Ferrer toujours aussi épatant devant Roddick (6-1, 6-3), mais dont il reste à voir comment il réagira à la perspective de disputer sa première grande finale.
Au début de la semaine, Federer était pourtant annoncé au bord de la déprime. Battu par Fernando Gonzalez en ouverture après avoir cédé contre David Nalbandian à Bercy, il venait de perdre deux matchs de suite pour la première fois depuis qu'il domine le tennis mondial.
Certains commençaient déjà à calculer que le Suisse, qui comptait en début de semaine une avance de 995 points sur Nadal au classement ATP, pourrait perdre son rang de numéro un au prochain Omnium d'Australie, où il aura les 1000 points de sa victoire de 2007 à défendre.
Service compris
Cette éventualité a été remise à plus tard, depuis que le Suisse a successivement battu le quatrième joueur mondial (Nikolay Davydenko), le cinquième (Roddick) et le deuxième (Nadal) en ne leur laissant pas la moindre manche.
"Je ne fais pas vraiment attention à ce qu'écrivent les journaux et à ce que disent les gens, a souligné Federer. Moi je sais pourquoi j'ai perdu à Paris et face à Gonzalez, ça me suffit."
Pour montrer qu'il était bien vivant, il a pu compter cette semaine sur une arme qu'on a parfois tendance à oublier, tant son arsenal est riche : un service exceptionnel de précision et de variété.
Après avoir servi 82% de premières balles face à Roddick, le Suisse a reproduit presque le même pourcentage (81%) devant Nadal, tout en claquant onze as, dont sept en première manche.
"C'était la clé aujourd'hui", a déclaré le Suisse qui, une fois la situation déverrouillée, s'est mis à jouer un tennis presque parfait. "Vous avez vu comment il a joué : comme un fou, sans plus faire une faute. Rien à dire. Juste bravo", a constaté Nadal, lui-même bien fatigué.
Federer-Ferrer : 7-0
"C'était un de ces soirs... je suis très content de ma performance sur la dernière manche et demie, a savouré Federer. Avant, 'Rafa' avait un peu le dessus. Mais après, je suis entré dans un état de grâce. Et une fois que je suis lancé, je suis difficile à arrêter."
S'il veut quand même stopper le Federer Express, David Ferrer devra déjà montrer la même efficacité en retour de service que samedi face à Roddick, auquel il a infligé trois bris en première manche en ne lui laissant que 40% des points joués derrière sa première balle.
Un chiffre ridicule face à un serveur de la trempe de Roddick, régulièrement au-dessus des 220 km/h. Mais Ferrer n'est pas pour rien le meilleur joueur du circuit en termes de jeux remportés sur service adverse. Pas sûr cependant que cela suffise face à un Federer aussi remonté.
Surtout qu'en sept rencontres, celui-ci l'a toujours battu, la plupart du temps très facilement. "Beaucoup de ces matches ont eu lieu lorsque j'étais déjà numéro un mondial et lui dans les cinquantièmes", a nuancé le Suisse. Mais s'il joue comme samedi, "ce sera très compliqué pour David", a estimé Nadal en observateur privilégié.