Federer évite le piège Safin
Tennis vendredi, 29 juin 2007. 13:13 jeudi, 12 déc. 2024. 01:24
LONDRES - Roger Federer a renvoyé Marat Safin, le dernier homme à l'avoir battu dans un tournoi du Grand Chelem hors terre battue, à son passé en le battant en trois sets 6-1, 6-4, 7-6 (7/4) vendredi au troisième tour de Wimbledon.
L'affrontement, épique, avait eu lieu en janvier 2005 à l'Open d'Australie. Le Russe, vainqueur après une magnifique empoignade de plus de 4h 30 min, s'était ouvert la voie de son second titre du Grand Chelem.
Mais au lieu de donner le départ à une grande rivalité au sommet, ce match avait en fait été le dernier exploit du fantasque Moscovite, entraîné depuis dans un irrémédiable déclin.
Federer, lui, a continué de planer loin au-dessus de tous les autres, enchaînant de Wimbledon 2005 au dernier Roland-Garros une incroyable série de huit finales de Grand Chelem d'affilée, dont six gagnées (pour un total de 10).
Mais les deux hommes ne s'étant croisés qu'une fois depuis le choc de Melbourne - sur gazon, en 2005 également, à Halle, où Federer s'était difficilement imposé - le Suisse ne se sentait pas complètement à l'abri d'un jour de folie" de Safin.
Pourtant vendredi, il lui a fait subir à peu près le même sort qu'à ses autres adversaires. Le Russe, 24e mondial, a dû se contenter de deux satisfactions bien maigres pour un joueur de sa trempe: avoir été le premier à lui prendre son service et à l'avoir contraint à disputer un tie-break depuis le début du tournoi.
Excellent au service (12 aces, une seule balle de break concédée), Federer a contrôlé les échanges du fond du court (48 points gagnés depuis la ligne contre 33) et n'a jamais tremblé.
Au prochain tour, il rencontrera l'Allemand Tommy Haas (N.13).
Tandis qu'Andy Roddick passait, la journée, une nouvelle fois perturbée par la pluie, a été marquée par deux demi-surprises: la défaite du Chilien Fernando Gonzalez, 6e mondial, face au Serbe Janko Tipsarevic (6-3, 3-6, 6-3, 4-6, 8-6), et celle de l'Américain James Blake contre l'Espagnol Juan Carlos Ferrero 3-6, 6-3, 6-3, 7-6.
L'affrontement, épique, avait eu lieu en janvier 2005 à l'Open d'Australie. Le Russe, vainqueur après une magnifique empoignade de plus de 4h 30 min, s'était ouvert la voie de son second titre du Grand Chelem.
Mais au lieu de donner le départ à une grande rivalité au sommet, ce match avait en fait été le dernier exploit du fantasque Moscovite, entraîné depuis dans un irrémédiable déclin.
Federer, lui, a continué de planer loin au-dessus de tous les autres, enchaînant de Wimbledon 2005 au dernier Roland-Garros une incroyable série de huit finales de Grand Chelem d'affilée, dont six gagnées (pour un total de 10).
Mais les deux hommes ne s'étant croisés qu'une fois depuis le choc de Melbourne - sur gazon, en 2005 également, à Halle, où Federer s'était difficilement imposé - le Suisse ne se sentait pas complètement à l'abri d'un jour de folie" de Safin.
Pourtant vendredi, il lui a fait subir à peu près le même sort qu'à ses autres adversaires. Le Russe, 24e mondial, a dû se contenter de deux satisfactions bien maigres pour un joueur de sa trempe: avoir été le premier à lui prendre son service et à l'avoir contraint à disputer un tie-break depuis le début du tournoi.
Excellent au service (12 aces, une seule balle de break concédée), Federer a contrôlé les échanges du fond du court (48 points gagnés depuis la ligne contre 33) et n'a jamais tremblé.
Au prochain tour, il rencontrera l'Allemand Tommy Haas (N.13).
Tandis qu'Andy Roddick passait, la journée, une nouvelle fois perturbée par la pluie, a été marquée par deux demi-surprises: la défaite du Chilien Fernando Gonzalez, 6e mondial, face au Serbe Janko Tipsarevic (6-3, 3-6, 6-3, 4-6, 8-6), et celle de l'Américain James Blake contre l'Espagnol Juan Carlos Ferrero 3-6, 6-3, 6-3, 7-6.