Federer le maître
Tennis dimanche, 18 nov. 2007. 09:36 dimanche, 15 déc. 2024. 01:11
SHANGHAI, Chine - S'il restait le moindre doute, Roger Federer a souligné dimanche à Shanghai que c'était toujours lui le patron en remportant avec style son quatrième Masters face à David Ferrer.
Avec ce neuvième titre de la saison, le Suisse fait certes un peu moins bien qu'en 2005 (11) et 2006 (12). Il a également subi neuf défaites dans l'année, dont une au Masters face à Fernando Gonzalez, soit autant que ces deux dernières saisons réunies.
Mais la manière dont il a puni (6-2, 6-3, 6-2) dimanche le 6e joueur mondial, intouchable jusque-là, est venue rappeler l'avance qu'il possède encore sur les prétendants à sa succession. "Roger est différent des autres parce qu'il sait tout faire. Il n'a aucun point faible. A mes yeux, il est le meilleur joueur de l'histoire. Il va battre tous les records", a assuré Ferrer.
"Ce ne sont pas ses neuf défaites de la saison qui sont extraordinaires, mais le fait qu'il n'en ait connu que quatre ou cinq auparavant", avait également souligné Gonzalez après son crime de lèse-majesté lundi.
Un témoignage qui prend encore un peu plus de poids lorsqu'on s'aperçoit que Pete Sampras n'a jamais bouclé une saison avec moins de onze défaites, lui qui fut couronné N.1 mondial à six reprises en fin d'année.
"De belles choses"
Federer fêtera son quatrième Noël de suite dans le costume de no 1 mondial avec un quatrième trophée du Masters sur sa cheminée, à égalité avec Ilie Nastase et une unité du record partagé par Lendl et Sampras, encore lui.
Cette année, Federer a également ajouté trois nouveaux titres du Grand Chelem à sa collection qui en compte désormais douze et dépassé pour la deuxième fois de suite la barre des huit millions de dollars de gains, autre indicateur de la domination écrasante du Suisse sur le circuit.
"Je trouve que c'est une année fantastique, a-t-il commenté. Je l'ai commencée en ne perdant pas une manche à l'Omnium d'Australie et je la termine ici sur quatre belles victoires. Au milieu, il y a eu beaucoup de belles choses comme ma première victoire sur terre battue sur Rafa (Nadal)."
Bref, il faut vraiment faire la fine bouche pour ne pas s'incliner, une année de plus, devant les faits d'armes du phénomène, dont les rares défaites résonnent comme un tremblement de terre.
Terribles répliques
À Shanghai, le séisme initial face à Gonzalez a eu des répliques terribles mais seulement pour les adversaires de Federer. Après avoir redressé la barre face à Nikolay Davydenko, le no 1 mondial a mis les points sur les "i" en pulvérisant Andy Roddick et Rafael Nadal pour aborder, sûr de sa force, sa treizième finale consécutive dans un tournoi majeur.
Arrivé à ce stade devenu si familier, Federer a fait du petit bois de Ferrer, injouable jusque-là mais qui doit encore apprendre à respirer à ces altitudes, lui dont c'était sa première grande finale sur le circuit.
Moins percutant que lors de ses quatre sorties précédentes, l'Espagnol a été dominé dans tous les domaines du jeu. Y compris dans les échanges du fond de court où Ferrer a remporté seulement 42% de ses points contre 53% à Federer, qui pouvait s'appuyer dimanche sur un revers quasi parfait.
Sur son service, le Suisse restait inaccessible grâce à sa qualité en première balle qui, sans atteindre les pourcentages astronomiques enregistrés face à Roddick et Nadal, lui a permis d'éteindre les deux seules alertes du match, à l'entame des premier et troisième sets.
Pour le reste, le no 1 mondial, déjà vainqueur de leurs sept précédentes confrontations, n'a jamais été inquiété pour boucler en beauté une saison que, quoiqu'en disent les grincheux, on peut qualifier une nouvelle fois de rêve.
Avec ce neuvième titre de la saison, le Suisse fait certes un peu moins bien qu'en 2005 (11) et 2006 (12). Il a également subi neuf défaites dans l'année, dont une au Masters face à Fernando Gonzalez, soit autant que ces deux dernières saisons réunies.
Mais la manière dont il a puni (6-2, 6-3, 6-2) dimanche le 6e joueur mondial, intouchable jusque-là, est venue rappeler l'avance qu'il possède encore sur les prétendants à sa succession. "Roger est différent des autres parce qu'il sait tout faire. Il n'a aucun point faible. A mes yeux, il est le meilleur joueur de l'histoire. Il va battre tous les records", a assuré Ferrer.
"Ce ne sont pas ses neuf défaites de la saison qui sont extraordinaires, mais le fait qu'il n'en ait connu que quatre ou cinq auparavant", avait également souligné Gonzalez après son crime de lèse-majesté lundi.
Un témoignage qui prend encore un peu plus de poids lorsqu'on s'aperçoit que Pete Sampras n'a jamais bouclé une saison avec moins de onze défaites, lui qui fut couronné N.1 mondial à six reprises en fin d'année.
"De belles choses"
Federer fêtera son quatrième Noël de suite dans le costume de no 1 mondial avec un quatrième trophée du Masters sur sa cheminée, à égalité avec Ilie Nastase et une unité du record partagé par Lendl et Sampras, encore lui.
Cette année, Federer a également ajouté trois nouveaux titres du Grand Chelem à sa collection qui en compte désormais douze et dépassé pour la deuxième fois de suite la barre des huit millions de dollars de gains, autre indicateur de la domination écrasante du Suisse sur le circuit.
"Je trouve que c'est une année fantastique, a-t-il commenté. Je l'ai commencée en ne perdant pas une manche à l'Omnium d'Australie et je la termine ici sur quatre belles victoires. Au milieu, il y a eu beaucoup de belles choses comme ma première victoire sur terre battue sur Rafa (Nadal)."
Bref, il faut vraiment faire la fine bouche pour ne pas s'incliner, une année de plus, devant les faits d'armes du phénomène, dont les rares défaites résonnent comme un tremblement de terre.
Terribles répliques
À Shanghai, le séisme initial face à Gonzalez a eu des répliques terribles mais seulement pour les adversaires de Federer. Après avoir redressé la barre face à Nikolay Davydenko, le no 1 mondial a mis les points sur les "i" en pulvérisant Andy Roddick et Rafael Nadal pour aborder, sûr de sa force, sa treizième finale consécutive dans un tournoi majeur.
Arrivé à ce stade devenu si familier, Federer a fait du petit bois de Ferrer, injouable jusque-là mais qui doit encore apprendre à respirer à ces altitudes, lui dont c'était sa première grande finale sur le circuit.
Moins percutant que lors de ses quatre sorties précédentes, l'Espagnol a été dominé dans tous les domaines du jeu. Y compris dans les échanges du fond de court où Ferrer a remporté seulement 42% de ses points contre 53% à Federer, qui pouvait s'appuyer dimanche sur un revers quasi parfait.
Sur son service, le Suisse restait inaccessible grâce à sa qualité en première balle qui, sans atteindre les pourcentages astronomiques enregistrés face à Roddick et Nadal, lui a permis d'éteindre les deux seules alertes du match, à l'entame des premier et troisième sets.
Pour le reste, le no 1 mondial, déjà vainqueur de leurs sept précédentes confrontations, n'a jamais été inquiété pour boucler en beauté une saison que, quoiqu'en disent les grincheux, on peut qualifier une nouvelle fois de rêve.