Federer ne fait pas de cadeau
Tennis dimanche, 30 mai 2010. 11:45 jeudi, 12 déc. 2024. 10:44
PARIS - Le Suisse Roger Federer, tenant du titre et tête de série numéro, s'est qualifié pour les quarts de finale de Roland-Garros en battant dimanche son compatriote Stanislas Wawrinka (numéro 20) en trois manches 6-3, 7-6 (7/5), 6-2.
En quatre tours, le tenant du titre n'a toujours pas cédé la moindre manche à Paris où il réussit un parcours nettement plus tranquille que l'année dernière lorsqu'il avait été menacé dans presque tous ses matchs.
"J'aurais pu perdre une manche contre Falla et aujourd'hui contre Stan et après on ne sait jamais. Donc, je suis content de voir comment ça se passe. Je joue bien, je sers bien, je bouge bien, j'espère que ça va continuer comme ça", a commenté le numéro un mondial à la sortie du court.
Face à Wawrinka, il a laissé, malgré des conditions très venteuses, une très belle impression dans l'optique de son quart face au Suédois Robin Soderling pour une reprise de la finale de l'année dernière.
Wawrinka était en forme -il n'avait laissé que 24 jeux à ses trois premiers adversaires- et constitue un excellent joueur sur terre battue mais qui plafonne face aux meilleurs. Il a perdu dimanche le 19e de ses 20 derniers matches face à un joueur du Top 5, son unique victoire étant celle face à Federer l'année dernière à Monte-Carlo, la seule à ce jour contre le numéro un mondial, peu concerné à l'époque au lendemain de son mariage.
Un an plus tard, on a surtout constaté à ce qui ressemble à un excès de respect de la part de Wawrinka qui n'a pas su croire en sa chance lorsqu'il menait 4-2 à la deuxième manche. Cinq fautes directes plus tard, il avait perdu son service pour ensuite céder aussi les points les plus chauds du bris d'égalité.
S'il s'impose mardi, Federer sera assuré de conserver la place de numéro mondial au moins jusqu'à Wimbledon et de battre ainsi le record de semaines (286) passées sur le trône de l'Américain Pete Sampras.
Ca se présente plutôt bien puisqu'il n'a encore jamais perdu contre Soderling qui a vaincu Marin Cilic.
Murray était au bout du rouleau
Au bout du rouleau après une première semaine semée d'embûches, Andy Murray a quitté Roland-Garros dès les huitièmes de finale dimanche, victime en trois sets 6-4, 7-5, 6-3 des coups droits et des services du grand Tchèque Tomas Berdych.
Pour un spécialiste des surfaces en dur, sortant d'une des pires crises de sa carrière, l'Ecossais n'avait vraiment pas été gâté par le sort.
Dès son entrée en lice, il avait failli passer à la trappe contre le Français Richard Gasquet. Puis il avait encore dû livrer deux rudes combats pour se débarrasser de l'Argentin Juan Ignacio Chela et du Chypriote Marcos Baghdatis.
Dimanche, il est apparu épuisé, les traits tirés. Baladé d'un côté à l'autre du court Suzanne-Lenglen par les puissantes frappes de la tête de série numéro 15, il n'a même pas été capable d'arracher le set qui lui aurait offert une nuit de sursis, le match s'étant achevé à 21h30 passées.
Berdych, que personne n'avait classé parmi les joueurs à surveiller avant le tournoi, poursuit sur une lancée de plus en plus impressionnante. Vainqueur expéditif du géant américain John Isner (16) au tour précédent, il signe sa meilleure performance à Roland-Garros sans avoir perdu un set en quatre rencontres.
Il devra écarter au prochain tour le Russe Mikhaïl Youzhny, qui a bénéficié de l'abandon du Français Jo-Wilfried Tsonga, pour se donner la chance de défier en demi-finale Roger Federer, si le Suisse sort vainqueur de ses retrouvailles avec le Suédois Robin Soderling.
En quatre tours, le tenant du titre n'a toujours pas cédé la moindre manche à Paris où il réussit un parcours nettement plus tranquille que l'année dernière lorsqu'il avait été menacé dans presque tous ses matchs.
"J'aurais pu perdre une manche contre Falla et aujourd'hui contre Stan et après on ne sait jamais. Donc, je suis content de voir comment ça se passe. Je joue bien, je sers bien, je bouge bien, j'espère que ça va continuer comme ça", a commenté le numéro un mondial à la sortie du court.
Face à Wawrinka, il a laissé, malgré des conditions très venteuses, une très belle impression dans l'optique de son quart face au Suédois Robin Soderling pour une reprise de la finale de l'année dernière.
Wawrinka était en forme -il n'avait laissé que 24 jeux à ses trois premiers adversaires- et constitue un excellent joueur sur terre battue mais qui plafonne face aux meilleurs. Il a perdu dimanche le 19e de ses 20 derniers matches face à un joueur du Top 5, son unique victoire étant celle face à Federer l'année dernière à Monte-Carlo, la seule à ce jour contre le numéro un mondial, peu concerné à l'époque au lendemain de son mariage.
Un an plus tard, on a surtout constaté à ce qui ressemble à un excès de respect de la part de Wawrinka qui n'a pas su croire en sa chance lorsqu'il menait 4-2 à la deuxième manche. Cinq fautes directes plus tard, il avait perdu son service pour ensuite céder aussi les points les plus chauds du bris d'égalité.
S'il s'impose mardi, Federer sera assuré de conserver la place de numéro mondial au moins jusqu'à Wimbledon et de battre ainsi le record de semaines (286) passées sur le trône de l'Américain Pete Sampras.
Ca se présente plutôt bien puisqu'il n'a encore jamais perdu contre Soderling qui a vaincu Marin Cilic.
Murray était au bout du rouleau
Au bout du rouleau après une première semaine semée d'embûches, Andy Murray a quitté Roland-Garros dès les huitièmes de finale dimanche, victime en trois sets 6-4, 7-5, 6-3 des coups droits et des services du grand Tchèque Tomas Berdych.
Pour un spécialiste des surfaces en dur, sortant d'une des pires crises de sa carrière, l'Ecossais n'avait vraiment pas été gâté par le sort.
Dès son entrée en lice, il avait failli passer à la trappe contre le Français Richard Gasquet. Puis il avait encore dû livrer deux rudes combats pour se débarrasser de l'Argentin Juan Ignacio Chela et du Chypriote Marcos Baghdatis.
Dimanche, il est apparu épuisé, les traits tirés. Baladé d'un côté à l'autre du court Suzanne-Lenglen par les puissantes frappes de la tête de série numéro 15, il n'a même pas été capable d'arracher le set qui lui aurait offert une nuit de sursis, le match s'étant achevé à 21h30 passées.
Berdych, que personne n'avait classé parmi les joueurs à surveiller avant le tournoi, poursuit sur une lancée de plus en plus impressionnante. Vainqueur expéditif du géant américain John Isner (16) au tour précédent, il signe sa meilleure performance à Roland-Garros sans avoir perdu un set en quatre rencontres.
Il devra écarter au prochain tour le Russe Mikhaïl Youzhny, qui a bénéficié de l'abandon du Français Jo-Wilfried Tsonga, pour se donner la chance de défier en demi-finale Roger Federer, si le Suisse sort vainqueur de ses retrouvailles avec le Suédois Robin Soderling.