Fin de série, mais de belles promesses
Tennis vendredi, 3 juin 2011. 17:22 samedi, 14 déc. 2024. 05:14
PARIS - Dompté pour la première fois en 2011 par un phénoménal Roger Federer, vendredi en demi-finale de Roland-Garros, Novak Djokovic n'a pas su forcer le verrou menant au rang de numéro un mondial, mais au vu de la force de caractère montrée, ce devrait n'être qu'un simple contretemps.
Cette place de numéro un, son ambition de toujours, pourrait encore lui revenir si le Suisse se montre aussi efficace dimanche en finale et terrasse Rafael Nadal. L'Espagnol a besoin de remporter son sixième Roland-Garros pour rester au sommet de la hiérarchie.
Djokovic aurait pu s'éviter de devoir patienter en accédant à la finale. Mais, invaincu en 41 matches cette année, il a buté au pied de la dernière haie 7-6 (7/5), 6-3, 3-6, 6 (7/5), devant un Federer transcendé.
Si le Suisse ne lui rend pas ce service dimanche, la partie ne sera sans doute que remise. Quart de finaliste à Paris l'an passé, le no 2 mondial a grappillé quelques points supplémentaires. Et Nadal aura aussi à défendre énormément de points à Wimbledon, qu'il avait remporté en 2010.
"J'ai fait un bon premier set, j'ai été assez malchanceux de le perdre, a estimé le no 2 mondial. Après ce premier set, j'ai baissé de pied, et il a pris le contrôle du match. Mais j'ai réussi à revenir, ce qui contre Roger n'est pas facile."
"Je pense avoir bien joué, a-t-il ajouté. Lui a joué extrêmement bien dans les moments importants. C'était un très bon match. Ca fait mal de perdre. J'ai servi pour le quatrième set, mais il a joué quelques très bons points à ce moment-là. Il le mérite."
"Ça devait finir un jour"
Djokovic s'est donc arrêté à une unité du meilleur début de saison de tous les temps: les 42 matches de John McEnroe en 2004. Il était invaincu au total depuis 43 matches, en comptant les deux rencontres de la finale de Coupe Davis disputées fin 2010.
"C'était les quatre meilleurs mois de ma vie. Ca devait finir un jour. Malheureusement, c'est arrivé au mauvais moment", a remarqué le Serbe en conférence de presse, acceptant de bonne grâce la défaite et ne paraissant pas exagérément démoralisé par cet échec.
"Mais c'est le sport, je vais continuer à travailler, a-t-il repris. Il a joué un match incroyable, il faut l'en féliciter. Il est allé chercher chaque point quand il en avait besoin. Je n'ai pas de regret, je ne regarde pas derrière moi."
Fait étrange, le dernier homme à avoir battu Djokovic était Federer: en demi-finales du Masters en novembre à Londres. Mais l'homme aux 16 titres en Grand Chelem restait aussi sur deux défaites face au Serbe en demi-finale des deux derniers tournois du Grand Chelem, aux Internationaux des États-Unis et d'Australie.
Le Suisse, arrivé à Paris dégagé de toute pression, l'attention médiatique étant entièrement portée sur Nadal et Djokovic, avait à coeur de prouver qu'il fallait encore et toujours compter sur lui, à 29 ans.
Il avait montré quelques légers signes d'agacement au rappel de la série d'invincibilité de Djokovic et volontiers estimé que le Serbe ne pouvait pas encore être considéré à l'égal de lui-même ou de Nadal.
Mais après ce match d'exception, Federer était très élogieux à l'intention du Serbe: "Il y avait énormément de pression sur Novak et il a vraiment bien joué. Je lui ai dis au filet que si sa série n'est pas la plus grande de tous les temps, faire ça aujourd'hui alors que c'est tellement physique et professionnel, c'est incroyable."
Cette place de numéro un, son ambition de toujours, pourrait encore lui revenir si le Suisse se montre aussi efficace dimanche en finale et terrasse Rafael Nadal. L'Espagnol a besoin de remporter son sixième Roland-Garros pour rester au sommet de la hiérarchie.
Djokovic aurait pu s'éviter de devoir patienter en accédant à la finale. Mais, invaincu en 41 matches cette année, il a buté au pied de la dernière haie 7-6 (7/5), 6-3, 3-6, 6 (7/5), devant un Federer transcendé.
Si le Suisse ne lui rend pas ce service dimanche, la partie ne sera sans doute que remise. Quart de finaliste à Paris l'an passé, le no 2 mondial a grappillé quelques points supplémentaires. Et Nadal aura aussi à défendre énormément de points à Wimbledon, qu'il avait remporté en 2010.
"J'ai fait un bon premier set, j'ai été assez malchanceux de le perdre, a estimé le no 2 mondial. Après ce premier set, j'ai baissé de pied, et il a pris le contrôle du match. Mais j'ai réussi à revenir, ce qui contre Roger n'est pas facile."
"Je pense avoir bien joué, a-t-il ajouté. Lui a joué extrêmement bien dans les moments importants. C'était un très bon match. Ca fait mal de perdre. J'ai servi pour le quatrième set, mais il a joué quelques très bons points à ce moment-là. Il le mérite."
"Ça devait finir un jour"
Djokovic s'est donc arrêté à une unité du meilleur début de saison de tous les temps: les 42 matches de John McEnroe en 2004. Il était invaincu au total depuis 43 matches, en comptant les deux rencontres de la finale de Coupe Davis disputées fin 2010.
"C'était les quatre meilleurs mois de ma vie. Ca devait finir un jour. Malheureusement, c'est arrivé au mauvais moment", a remarqué le Serbe en conférence de presse, acceptant de bonne grâce la défaite et ne paraissant pas exagérément démoralisé par cet échec.
"Mais c'est le sport, je vais continuer à travailler, a-t-il repris. Il a joué un match incroyable, il faut l'en féliciter. Il est allé chercher chaque point quand il en avait besoin. Je n'ai pas de regret, je ne regarde pas derrière moi."
Fait étrange, le dernier homme à avoir battu Djokovic était Federer: en demi-finales du Masters en novembre à Londres. Mais l'homme aux 16 titres en Grand Chelem restait aussi sur deux défaites face au Serbe en demi-finale des deux derniers tournois du Grand Chelem, aux Internationaux des États-Unis et d'Australie.
Le Suisse, arrivé à Paris dégagé de toute pression, l'attention médiatique étant entièrement portée sur Nadal et Djokovic, avait à coeur de prouver qu'il fallait encore et toujours compter sur lui, à 29 ans.
Il avait montré quelques légers signes d'agacement au rappel de la série d'invincibilité de Djokovic et volontiers estimé que le Serbe ne pouvait pas encore être considéré à l'égal de lui-même ou de Nadal.
Mais après ce match d'exception, Federer était très élogieux à l'intention du Serbe: "Il y avait énormément de pression sur Novak et il a vraiment bien joué. Je lui ai dis au filet que si sa série n'est pas la plus grande de tous les temps, faire ça aujourd'hui alors que c'est tellement physique et professionnel, c'est incroyable."