Finale Kuznetsova/Henin-Hardenne
Tennis jeudi, 8 juin 2006. 10:47 jeudi, 12 déc. 2024. 16:45
PARIS (AP) - Svetlana Kuznetsova est le dernier obstacle à franchir pour Justine Henin-Hardenne dans sa quête d'un troisième sacre à Roland-Garros. La Belge, tenante du titre, a surclassé jeudi sa compatriote Kim Clijsters 6-3, 6-2 pour prendre à nouveau rendez-vous avec un samedi sur le court Philippe-Chatrier, où elle n'a pour l'heure jamais perdu en finale.
Sacrée en 2003 et 2005, la tête de série numéro 5 du tournoi est plus impressionnante que jamais, mais elle aurait tort de sous-estimer son adversaire russe, qui a mouché la jeune Tchèque Nicole Vaidisova en trois sets de 5-7, 7-6, 6-2.
"C'est la meilleure joueuse du monde sur terre battue en ce moment", s'est bornée à constater Clijsters après ce camouflet qui remet les compteurs à zéro entre les deux reines du tennis belge (10 victoires chacune).
Et Henin-Hardenne l'a confirmé sans ambages dans cette partie à sens unique où elle a tout mieux fait que son alter ego: servi (et notamment sur ses balles de set et de match), retourné, renvoyé, volleyé même.
"J'ai essayé d'être vraiment dans le match, j'ai mis beaucoup de pression et j'ai très bien servi. C'a été capital. J'ai aussi essayé de la faire jouer et quand je ramène beaucoup de balles, elle n'aime pas trop ça", a expliqué Henin.
"Ca fait plaisir, j'ai beaucoup d'ambition. Je sais aussi qu'il ne faut pas que je me relâche. Battre Kim, c'est toujours particulier, mais je suis en course pour un troisième titre à Paris, et ça, ça compte".
Autre remontée de Kuznetsova
Méfiance donc, et de bon aloi face à une adversaire un peu inattendue en finale, même si Kuznetsova a remporté l'US Open en 2004 et a toujours plaidé que sa surface favorite était la terre.
Discrètement, la joueuse de Saint-Pétersbourg a effacé tous les obstacles et s'est spécialisée dans les retours désespérés pendant la quinzaine. La tête de série numéro 8 avait perdu le premier set de ses deux précédents matches, contre Francesca Schiavone et Dinara Safina, et elle a récidivé jeudi, s'imposant en 2h14 après un départ calamiteux.
Les erreurs de jeunesse de Vaidisova, 17 ans, ont certainement pesé dans le résultat de cette rencontre.
La Tchèque avait ainsi le match fermement en main lorsque Kuznetsova a entamé sa longue remontée. Mais une double faute, alors qu'elle servait pour le match à 5-4, replaça la joueuse russe dans la partie.
Trois jeux plus tard, alors qu'elle se trouvait encore à deux points du gain du match, Vaidisova aligna à nouveau les fautes directes pour concéder le set et s'embarquer dans une troisième manche à quitte ou double.
Cette belle fut à sens unique. A l'expérience, à l'usure, un peu à l'image de son mentor Arantxa Sanchez, sacrée à Paris à trois reprises, Kuznetsova a fait "déjouer" son adversaire, dont les longues frappes se sont mises à fréquenter plus assidûment les couloirs que les lignes.
"J'ai joué tellement souvent ici à Paris et je suis passé tellement près", a commenté la Russe, dont le passé à Roland-Garros était en effet assez rageant.
Ces deux dernières années, elle s'était inclinée après avoir compté une balle de match face à la joueuse qui allait finalement remporter le tournoi: Anastasia Myskina en 2004 et Henin-Hardenne l'an dernier.
"Effectivement, j'ai bénéficié de mon expérience, j'ai déjà joué ici sur le central plus souvent que mon adversaire et je savais que je pouvais renverser ce match", a-t-elle dit.
Kuznetsova espérait aussi que son adversaire passe le plus longtemps, possible sur le court en demi-finale pour laisser des forces avant la finale. C'est raté.
Mais al négligée de cette finale dames a de qui tenir: Arantxa Sanchez avait elle aussi déjoué les pronostics lors de ses victoires contre Steffi Graf en 1989 et Monica Seles en 1998.
Sacrée en 2003 et 2005, la tête de série numéro 5 du tournoi est plus impressionnante que jamais, mais elle aurait tort de sous-estimer son adversaire russe, qui a mouché la jeune Tchèque Nicole Vaidisova en trois sets de 5-7, 7-6, 6-2.
"C'est la meilleure joueuse du monde sur terre battue en ce moment", s'est bornée à constater Clijsters après ce camouflet qui remet les compteurs à zéro entre les deux reines du tennis belge (10 victoires chacune).
Et Henin-Hardenne l'a confirmé sans ambages dans cette partie à sens unique où elle a tout mieux fait que son alter ego: servi (et notamment sur ses balles de set et de match), retourné, renvoyé, volleyé même.
"J'ai essayé d'être vraiment dans le match, j'ai mis beaucoup de pression et j'ai très bien servi. C'a été capital. J'ai aussi essayé de la faire jouer et quand je ramène beaucoup de balles, elle n'aime pas trop ça", a expliqué Henin.
"Ca fait plaisir, j'ai beaucoup d'ambition. Je sais aussi qu'il ne faut pas que je me relâche. Battre Kim, c'est toujours particulier, mais je suis en course pour un troisième titre à Paris, et ça, ça compte".
Autre remontée de Kuznetsova
Méfiance donc, et de bon aloi face à une adversaire un peu inattendue en finale, même si Kuznetsova a remporté l'US Open en 2004 et a toujours plaidé que sa surface favorite était la terre.
Discrètement, la joueuse de Saint-Pétersbourg a effacé tous les obstacles et s'est spécialisée dans les retours désespérés pendant la quinzaine. La tête de série numéro 8 avait perdu le premier set de ses deux précédents matches, contre Francesca Schiavone et Dinara Safina, et elle a récidivé jeudi, s'imposant en 2h14 après un départ calamiteux.
Les erreurs de jeunesse de Vaidisova, 17 ans, ont certainement pesé dans le résultat de cette rencontre.
La Tchèque avait ainsi le match fermement en main lorsque Kuznetsova a entamé sa longue remontée. Mais une double faute, alors qu'elle servait pour le match à 5-4, replaça la joueuse russe dans la partie.
Trois jeux plus tard, alors qu'elle se trouvait encore à deux points du gain du match, Vaidisova aligna à nouveau les fautes directes pour concéder le set et s'embarquer dans une troisième manche à quitte ou double.
Cette belle fut à sens unique. A l'expérience, à l'usure, un peu à l'image de son mentor Arantxa Sanchez, sacrée à Paris à trois reprises, Kuznetsova a fait "déjouer" son adversaire, dont les longues frappes se sont mises à fréquenter plus assidûment les couloirs que les lignes.
"J'ai joué tellement souvent ici à Paris et je suis passé tellement près", a commenté la Russe, dont le passé à Roland-Garros était en effet assez rageant.
Ces deux dernières années, elle s'était inclinée après avoir compté une balle de match face à la joueuse qui allait finalement remporter le tournoi: Anastasia Myskina en 2004 et Henin-Hardenne l'an dernier.
"Effectivement, j'ai bénéficié de mon expérience, j'ai déjà joué ici sur le central plus souvent que mon adversaire et je savais que je pouvais renverser ce match", a-t-elle dit.
Kuznetsova espérait aussi que son adversaire passe le plus longtemps, possible sur le court en demi-finale pour laisser des forces avant la finale. C'est raté.
Mais al négligée de cette finale dames a de qui tenir: Arantxa Sanchez avait elle aussi déjoué les pronostics lors de ses victoires contre Steffi Graf en 1989 et Monica Seles en 1998.