France et Russie nez à nez
Tennis samedi, 17 sept. 2005. 12:36 dimanche, 15 déc. 2024. 14:39
PARIS (AFP) - Tout reste possible pour l'équipe de France en finale de la Fed Cup de tennis face à la Russie grâce à la belle victoire d'Amélie Mauresmo sur Anastasia Myskina en deux sets 6-4, 6-2, samedi à Roland-Garros.
La N.1 tricolore a tenu le coup mentalement devant les 15.000 spectateurs du Central pour effacer l'échec initial de Mary Pierce, battue par Elena Dementieva en trois sets 7-6 (7/1), 2-6, 6-1.
Dimanche, c'est Mauresmo qui entrera la première sur le court avec Dementieva pour tenter de donner l'avantage à la France, à la recherche d'un troisième titre après 1997 et 2003. Puis ce sera probablement à Pierce d'affronter Myskina, même si le capitaine Georges Goven garde la possibilité de lancer Nathalie Dechy ou Tatiana Golovin.
En cas d'égalité, la décision se ferait dans le double, disputé en dernier dans l'équivalent féminin de la Coupe Davis.
Si les résultats de Pierce, finaliste sur le même central en mai et encore la semaine dernière à l'US Open, lui ont fait de l'ombre ces derniers mois, c'est bien Mauresmo qui s'est comportée en leader.
Alors que la pression pesant sur ses épaules avait été décuplée par la défaite de sa coéquipière, la N.1 française a chassé de son esprit les mauvaises expériences accumulées en onze participations à Roland-Garros. La dernière en date remontait au mois de mai contre la jeune Serbe Ana Ivanovic.
"Elle a fait un match plein, d'une grande sérénité et d'une grande continuité. Je n'ai pas été inquiet une seconde. Elle a toujours fait ce qu'elle doit faire pour bien jouer au tennis: avoir un jeu varié et qui pétille", a dit Goven.
Mary fatiguée
Mauresmo, qui a toujours nié tout "blocage" à Roland-Garros, a sans doute sorti un des meilleurs tennis qu'elle ait produit à Paris. Alternant les balles bombées et les montées au filet, elle a poussé Myskina à commettre pas moins de 40 fautes directes du fond du court.
La Russe, il est vrai, est encore assez loin du niveau qui lui avait permis de devenir la première joueuse de son pays à remporter un tournoi du Grand Chelem l'année dernière.
Si Mauresmo conserve ce niveau, rien ne l'empêche d'espérer un succès sur Dementieva, même si les deux derniers rendez-vous majeurs entre les deux femmes ont tourné à l'avantage de la Russe, à Roland-Garros et à l'US Open l'année dernière. "Ce sera plus difficile car elle a mieux joué que Myskina aujourd'hui", a-t-elle prévenu.
Solide du fond du court, Dementieva s'est vengée de Pierce, qui l'avait battue en demi-finale de l'US Open il y a une semaine.
La Française a paru éprouvée par sa belle quinzaine à l'US Open. Dementieva était pourtant restée aussi longtemps qu'elle aux Etats-Unis (elle avait disputé la finale du double dimanche).
"C'est vrai, j'avais du mal physiquement, j'étais fatiguée, je n'avais pas beaucoup d'énergie, surtout nerveusement, j'ai eu un peu mal aux jambes", a dit Pierce.
La Française a bien tenté de prendre l'initiative dès le début du match en frappant fort du fond du court et en montant au filet, mais au prix de trop nombreuses fautes directes (40 contre 20).
Après ce samedi mitigé, les Françaises peuvent encore espérer prendre leur revanche sur la finale de 2004, perdue à Moscou. Mais Goven avouait tout de même une légère déception. "Au fond de moi-même j'espérais un 2-0, un début de KO qui serait venue de Mary grâce à la confiance qu'elle a depuis le début de l'été", a-t-il dit.
La N.1 tricolore a tenu le coup mentalement devant les 15.000 spectateurs du Central pour effacer l'échec initial de Mary Pierce, battue par Elena Dementieva en trois sets 7-6 (7/1), 2-6, 6-1.
Dimanche, c'est Mauresmo qui entrera la première sur le court avec Dementieva pour tenter de donner l'avantage à la France, à la recherche d'un troisième titre après 1997 et 2003. Puis ce sera probablement à Pierce d'affronter Myskina, même si le capitaine Georges Goven garde la possibilité de lancer Nathalie Dechy ou Tatiana Golovin.
En cas d'égalité, la décision se ferait dans le double, disputé en dernier dans l'équivalent féminin de la Coupe Davis.
Si les résultats de Pierce, finaliste sur le même central en mai et encore la semaine dernière à l'US Open, lui ont fait de l'ombre ces derniers mois, c'est bien Mauresmo qui s'est comportée en leader.
Alors que la pression pesant sur ses épaules avait été décuplée par la défaite de sa coéquipière, la N.1 française a chassé de son esprit les mauvaises expériences accumulées en onze participations à Roland-Garros. La dernière en date remontait au mois de mai contre la jeune Serbe Ana Ivanovic.
"Elle a fait un match plein, d'une grande sérénité et d'une grande continuité. Je n'ai pas été inquiet une seconde. Elle a toujours fait ce qu'elle doit faire pour bien jouer au tennis: avoir un jeu varié et qui pétille", a dit Goven.
Mary fatiguée
Mauresmo, qui a toujours nié tout "blocage" à Roland-Garros, a sans doute sorti un des meilleurs tennis qu'elle ait produit à Paris. Alternant les balles bombées et les montées au filet, elle a poussé Myskina à commettre pas moins de 40 fautes directes du fond du court.
La Russe, il est vrai, est encore assez loin du niveau qui lui avait permis de devenir la première joueuse de son pays à remporter un tournoi du Grand Chelem l'année dernière.
Si Mauresmo conserve ce niveau, rien ne l'empêche d'espérer un succès sur Dementieva, même si les deux derniers rendez-vous majeurs entre les deux femmes ont tourné à l'avantage de la Russe, à Roland-Garros et à l'US Open l'année dernière. "Ce sera plus difficile car elle a mieux joué que Myskina aujourd'hui", a-t-elle prévenu.
Solide du fond du court, Dementieva s'est vengée de Pierce, qui l'avait battue en demi-finale de l'US Open il y a une semaine.
La Française a paru éprouvée par sa belle quinzaine à l'US Open. Dementieva était pourtant restée aussi longtemps qu'elle aux Etats-Unis (elle avait disputé la finale du double dimanche).
"C'est vrai, j'avais du mal physiquement, j'étais fatiguée, je n'avais pas beaucoup d'énergie, surtout nerveusement, j'ai eu un peu mal aux jambes", a dit Pierce.
La Française a bien tenté de prendre l'initiative dès le début du match en frappant fort du fond du court et en montant au filet, mais au prix de trop nombreuses fautes directes (40 contre 20).
Après ce samedi mitigé, les Françaises peuvent encore espérer prendre leur revanche sur la finale de 2004, perdue à Moscou. Mais Goven avouait tout de même une légère déception. "Au fond de moi-même j'espérais un 2-0, un début de KO qui serait venue de Mary grâce à la confiance qu'elle a depuis le début de l'été", a-t-il dit.