Gasquet est passé près
Tennis dimanche, 13 août 2006. 15:54 mercredi, 11 déc. 2024. 21:42
(RDS.ca et AFP) - Richard Gasquet a remporté la première manche, mais Roger Federer a prouvé pourquoi il est le numéro un mondial en s'imposant lors des deux dernières pour remporter la finale de la Coupe Rogers présentée dimanche à Toronto.
Federer, qui remporte un 40e titre depuis le début de sa carrière, a battu Gasquet pour la quatrième fois d'affilée 2-6, 6-3 et 6-2.
Le Suisse gagne la Coupe Rogers pour la deuxième fois en trois ans. C'est sa 54e victoire consécutive en Amérique du Nord.
Gasquet détient le 51e rang au niveau mondial, mais il pourrait se retrouver aux alentours de la 25e position lorsque le nouveau classement sera connu, lundi.
Gasquet a certains regrets, certes, mais il reconnaît avoir bien joué lors de la manche initiale.
"Je n'imaginais pas pouvoir gagner 6-2 le premier set. J'ai joué de manière fantastique. Il fait quelques erreurs mais moi je suis solide en coups droits et revers", racontait le Français, qui profitait effectivement d'un revers défaillant et d'une première balle de service absente (48%) chez le maître pour prendre les devants 5-1.
"Je n'étais pas à l'aise et lui jouait bien. Il était en feu", a affirmé le Suisse, qui n'avait pas disputé de tournoi depuis sa victoire à Wimbledon, le 9 juillet.
Le roi vacille
À ce moment-là, Federer vacillait, un peu comme il l'avait fait lors des deux matchs précédents, où il avait à chaque fois perdu une manche.
Dans la foulée, Gasquet, qui avait battu Federer lors de la première de leurs cinq précédentes rencontres, à Monte-Carlo en 2005, se créait trois nouvelles occasions de prendre le service du Suisse. Le fameux tournant du match.
Car quelques fautes de Gasquet et quelques accélérations de Federer plus tard, la dynamique s'inversait et le N.1 mondial menait déjà 3 jeux à 0.
En faisant de moins en moins de fautes (41 directes au total), mais sans vraiment convaincre non plus, le N.1 mondial conservait son avantage pour égaliser à une manche partout.
Le dernier set confirmait la sensation que le roi était de nouveau bien installé sur son trône, d'autant que, comme il le confirmera plus tard, Gasquet fatiguait. Du coup, l'issue devenait inévitable.
Gasquet a tout de même le sentiment d'avoir joué la "meilleure semaine" de sa courte mais déjà fournie carrière.
Et il sait qu'il aura d'autres occasions de retrouver Federer... et de le battre.
Federer, qui remporte un 40e titre depuis le début de sa carrière, a battu Gasquet pour la quatrième fois d'affilée 2-6, 6-3 et 6-2.
Le Suisse gagne la Coupe Rogers pour la deuxième fois en trois ans. C'est sa 54e victoire consécutive en Amérique du Nord.
Gasquet détient le 51e rang au niveau mondial, mais il pourrait se retrouver aux alentours de la 25e position lorsque le nouveau classement sera connu, lundi.
Gasquet a certains regrets, certes, mais il reconnaît avoir bien joué lors de la manche initiale.
"Je n'imaginais pas pouvoir gagner 6-2 le premier set. J'ai joué de manière fantastique. Il fait quelques erreurs mais moi je suis solide en coups droits et revers", racontait le Français, qui profitait effectivement d'un revers défaillant et d'une première balle de service absente (48%) chez le maître pour prendre les devants 5-1.
"Je n'étais pas à l'aise et lui jouait bien. Il était en feu", a affirmé le Suisse, qui n'avait pas disputé de tournoi depuis sa victoire à Wimbledon, le 9 juillet.
Le roi vacille
À ce moment-là, Federer vacillait, un peu comme il l'avait fait lors des deux matchs précédents, où il avait à chaque fois perdu une manche.
Dans la foulée, Gasquet, qui avait battu Federer lors de la première de leurs cinq précédentes rencontres, à Monte-Carlo en 2005, se créait trois nouvelles occasions de prendre le service du Suisse. Le fameux tournant du match.
Car quelques fautes de Gasquet et quelques accélérations de Federer plus tard, la dynamique s'inversait et le N.1 mondial menait déjà 3 jeux à 0.
En faisant de moins en moins de fautes (41 directes au total), mais sans vraiment convaincre non plus, le N.1 mondial conservait son avantage pour égaliser à une manche partout.
Le dernier set confirmait la sensation que le roi était de nouveau bien installé sur son trône, d'autant que, comme il le confirmera plus tard, Gasquet fatiguait. Du coup, l'issue devenait inévitable.
Gasquet a tout de même le sentiment d'avoir joué la "meilleure semaine" de sa courte mais déjà fournie carrière.
Et il sait qu'il aura d'autres occasions de retrouver Federer... et de le battre.