Gasquet et Monfils feront le bonheur des Français
Tennis mardi, 17 mai 2005. 14:06 jeudi, 12 déc. 2024. 05:32
PARIS (AP) - Dans les années 80, le public de Roland-Garros avait vibré aux exploits et aux excentricités de Yannick Noah et d'Henri Leconte.
A une semaine de l'édition 2005 des Internationaux de France, les "aficionados" s'excitent déjà à l'idée d'applaudir Richard Gasquet et Gaël Monfils, le nouveau duo de prodiges appelés à faire trembler la terre battue de la Porte d'Auteuil.
"Avec les jeunes comme Gasquet et Monfils, les anciens comme Sébastien Grosjean doivent se sentir titillés, ce qui est très sain pour l'émulation", estime Guy Forget, le capitaine de l'équipe de France de Coupe Davis.
Gasquet semble marcher sur les traces de "Riton" Leconte, "le seul joueur à avoir inventé des coups qui n'existent pas" comme l'avait dépeint Philippe Chatrier l'ex-président de la Fédération internationale de tennis. Plutôt réservé hors courts, il possède de la dynamite dans sa raquette. Sans faire de bruit, il est devenu récemment le premier qualifié de l'histoire à atteindre les demi-finales de deux Masters Series la même année, à Monte-Carlo et à Hambourg. A 18 ans, il s'est déjà payé le luxe de terrasser le numéro 1 mondial Roger Federer et possède désormais comme porte-bonheur le numéro "32", sa nouvelle place au classement ATP. Il sera donc tête de série à Roland-Garros, alors qu'il y a moins de deux mois, il pointait seulement à la 152e place mondiale.
Gaël Monfils a lui tout misé sur le "15". Le numéro de son joueur fétiche dans la NBA, Carmelo Anthony des Nuggets de Denver, qu'il a fait aposer sur sa ligne de vêtement, version "street basket" son sport préféré après le tennis.
"Avec Richard, on est 'potes' tous les deux. On le disait introverti, il s'est épanoui sur le terrain, son revers est magnifique. Sa constance m'a aidé. On a franchi une étape tous les deux", explique Monfils, 18 ans lui aussi, très "showman" à la manière de Yannick Noah.
"Quand une balle arrive à mi-court, j'ai envie de la frapper de toutes mes forces en criant 'Vamos!!!' et voir le public se lever", reprend l'Antillais vainqueur l'an dernier en junior des Internationaux d'Australie, de Roland-Garros et Wimbledon. Il vient de poser pour un photographe, des photos glamours en noir et blanc. Sa préférée reste celle en posture christique, avec le maillot de Michael Jordan l'ex-vedette des Bulls de Chicago sur le paletot. Le basket américain toujours dans la peau.
"J'ai défié Boris Diaw (Hawks d'Atlanta)", s'amuse-t-il.
"Avec Gaël, on peut faire cette année un très bon Roland-Garros malgré notre jeunesse", déclare sobrement Gasquet, qui comme Monfils a intégré le 'Team Lagardère', la plate-forme technique d'entraînement novatrice présentée mardi au club Paris Jean-Bouin.
"On demande aux jeunes qu'ils gagnent. Si en plus ils sont sympathiques et parfois même farfelus, c'est bien pour la promotion de notre sport, analyse Guy Forget. J'aime bien cependant savoir que les joueurs ne dérapent pas, ne franchissent pas certaines barrières. Certains d'entre eux, je pense à Gaël Monfils ont l'air à l'aise devant une caméra, ils sont différents, c'est bien, ça montre le vrai côté de leur personnalité. Mais ce qui me plaît d'abord chez eux, c'est la détermination qu'ils montrent sur le terrain."
A une semaine de l'édition 2005 des Internationaux de France, les "aficionados" s'excitent déjà à l'idée d'applaudir Richard Gasquet et Gaël Monfils, le nouveau duo de prodiges appelés à faire trembler la terre battue de la Porte d'Auteuil.
"Avec les jeunes comme Gasquet et Monfils, les anciens comme Sébastien Grosjean doivent se sentir titillés, ce qui est très sain pour l'émulation", estime Guy Forget, le capitaine de l'équipe de France de Coupe Davis.
Gasquet semble marcher sur les traces de "Riton" Leconte, "le seul joueur à avoir inventé des coups qui n'existent pas" comme l'avait dépeint Philippe Chatrier l'ex-président de la Fédération internationale de tennis. Plutôt réservé hors courts, il possède de la dynamite dans sa raquette. Sans faire de bruit, il est devenu récemment le premier qualifié de l'histoire à atteindre les demi-finales de deux Masters Series la même année, à Monte-Carlo et à Hambourg. A 18 ans, il s'est déjà payé le luxe de terrasser le numéro 1 mondial Roger Federer et possède désormais comme porte-bonheur le numéro "32", sa nouvelle place au classement ATP. Il sera donc tête de série à Roland-Garros, alors qu'il y a moins de deux mois, il pointait seulement à la 152e place mondiale.
Gaël Monfils a lui tout misé sur le "15". Le numéro de son joueur fétiche dans la NBA, Carmelo Anthony des Nuggets de Denver, qu'il a fait aposer sur sa ligne de vêtement, version "street basket" son sport préféré après le tennis.
"Avec Richard, on est 'potes' tous les deux. On le disait introverti, il s'est épanoui sur le terrain, son revers est magnifique. Sa constance m'a aidé. On a franchi une étape tous les deux", explique Monfils, 18 ans lui aussi, très "showman" à la manière de Yannick Noah.
"Quand une balle arrive à mi-court, j'ai envie de la frapper de toutes mes forces en criant 'Vamos!!!' et voir le public se lever", reprend l'Antillais vainqueur l'an dernier en junior des Internationaux d'Australie, de Roland-Garros et Wimbledon. Il vient de poser pour un photographe, des photos glamours en noir et blanc. Sa préférée reste celle en posture christique, avec le maillot de Michael Jordan l'ex-vedette des Bulls de Chicago sur le paletot. Le basket américain toujours dans la peau.
"J'ai défié Boris Diaw (Hawks d'Atlanta)", s'amuse-t-il.
"Avec Gaël, on peut faire cette année un très bon Roland-Garros malgré notre jeunesse", déclare sobrement Gasquet, qui comme Monfils a intégré le 'Team Lagardère', la plate-forme technique d'entraînement novatrice présentée mardi au club Paris Jean-Bouin.
"On demande aux jeunes qu'ils gagnent. Si en plus ils sont sympathiques et parfois même farfelus, c'est bien pour la promotion de notre sport, analyse Guy Forget. J'aime bien cependant savoir que les joueurs ne dérapent pas, ne franchissent pas certaines barrières. Certains d'entre eux, je pense à Gaël Monfils ont l'air à l'aise devant une caméra, ils sont différents, c'est bien, ça montre le vrai côté de leur personnalité. Mais ce qui me plaît d'abord chez eux, c'est la détermination qu'ils montrent sur le terrain."