Gasquet/Nadal: aux points ou par KO?
Tennis jeudi, 26 mai 2005. 13:26 samedi, 14 déc. 2024. 03:40
PARIS (AP) - Ils tirent dans la même catégorie, mais leur combat vendredi pour le premier grand rendez-vous des Internationaux de France 2003 sent plus le K.O. que la seule mise aux points.
Richard Gasquet et Rafael Nadal, le droitier français et le gaucher espagnol, vont s'affronter dans un choc dont l'enjeu dépasse une simple victoire au troisième tour de Roland-Garros. Le vainqueur sera tout simplement estampillé nouvel épouvantail de la terre battue.
Nadal a déjà remporté cinq tournois sur cette surface en 2005, Gasquet y a battu le numéro 1 mondial Roger Federer et atteint la finale du Masters Series de Hambourg.
Seulement 15 jours, soit la durée d'un grand Chelem, séparent les deux joueurs de 18 ans nés en 1986. L'un un 3 juin à Manacor dans les Iles Baléares, l'autre à Béziers un 18 juin forcément fameux. Leur fiche anthropométrique, dressée par l'ATP dans son guide des joueurs professionnels, confirme cette presque gémellité. Ils sont ex-aequo sur la balance et sous la toise: 1,83 mètre pour 74 kilos.
La plus forte puissance du musculeux Majorquin n'est donc que supposée. Elle est d'ailleurs réfutée par Gasquet qui a déclaré penser pouvoir frapper plus violemment que son adversaire.
"D'accord, admettons", a déclaré Rafael Nadal, laconique.
L'incroyable vitesse de déplacement de l'Espagnol, sa science du positionnement, s'opposeront au revers du Français, considéré comme l'un des plus meurtriers du circuit.
"Nadal ne laisse pas de points, il court partout, c'est sa force", explique Gasquet, qui a concédé un set à l'Italien Bracciali avant de s'imposer en trois manches au deuxième tour face au Néerlandais Wessels.
"Si Gasquet a un excellent revers, c'est aussi un joueur complet. Il connaît tous les coups du tennis et je vais devoir jouer mon meilleur tennis pour gagner", a déclaré Nadal, qui pour ses débuts à Roland-Garros n'a pas concédé la moindre manche ni à l'Allemand Burgsmueller ni au Belge Xavier Malisse.
C'est donc "total respect" entre les deux cogneurs, le très brun Ibère aux cheveux longs, le châtain Français à la casquette vissée à l'envers. Gasquet ajoute encore: "Il n'est pas facile de le manoeuvrer, il est très physique, avec un très gros mental, une très belle combativité".
L'expérience et le classement mondial donnent cependant un certain avantage à Rafael Nadal. Cinquième à l'ATP, il possède déjà d'énormes références. Il a contribué à la victoire de l'Espagne en finale de Coupe Davis grâce notamment à un succès sur Andy Roddick, l'actuel numéro 3 mondial. Depuis son premier titre glané l'an dernier à Sopot, il a connu une fulgurante progression.
Champion du monde junior 2002, Gasquet 31e mondial flirte avec les sommets, mais n'a encore jamais gagné de titre à l'ATP. Longtemps décrit comme introverti, il s'est décomplexé cette année sous la houlette d'Eric Deblicker.
Nadal, qui a grandi en s'entraînant avec Carlos Moya, lui aussi originaire de Majorque et vainqueur de Roland-Garros en 1998, a la victoire dans le sang, puisque son oncle Miguel Angel est l'ancien international espagnol du FC Barcelone.
Gasquet n'a jamais gagné sur terre battue face à Nadal, s'étant incliné à Estoril en 2004 et à Monte Carlo cette année en demi-finale. Mais les deux fois le Français a pris un set à son adversaire.
"A Monaco, j'étais trop fatigué pour le battre", souligne Gasquet, qui venait juste de faire plier Federer au match précédent. "A 7-6, 2-0 en ma faveur, j'étais cuit", souligne le Français, qui avait remporté le premier set de ce choc au sommet (6-7, 6-4, 6-3).
"Je pense que je ne suis pas favori, mais ce n'est que du bonus de jouer Nadal", conclut Gasquet.
Richard Gasquet et Rafael Nadal, le droitier français et le gaucher espagnol, vont s'affronter dans un choc dont l'enjeu dépasse une simple victoire au troisième tour de Roland-Garros. Le vainqueur sera tout simplement estampillé nouvel épouvantail de la terre battue.
Nadal a déjà remporté cinq tournois sur cette surface en 2005, Gasquet y a battu le numéro 1 mondial Roger Federer et atteint la finale du Masters Series de Hambourg.
Seulement 15 jours, soit la durée d'un grand Chelem, séparent les deux joueurs de 18 ans nés en 1986. L'un un 3 juin à Manacor dans les Iles Baléares, l'autre à Béziers un 18 juin forcément fameux. Leur fiche anthropométrique, dressée par l'ATP dans son guide des joueurs professionnels, confirme cette presque gémellité. Ils sont ex-aequo sur la balance et sous la toise: 1,83 mètre pour 74 kilos.
La plus forte puissance du musculeux Majorquin n'est donc que supposée. Elle est d'ailleurs réfutée par Gasquet qui a déclaré penser pouvoir frapper plus violemment que son adversaire.
"D'accord, admettons", a déclaré Rafael Nadal, laconique.
L'incroyable vitesse de déplacement de l'Espagnol, sa science du positionnement, s'opposeront au revers du Français, considéré comme l'un des plus meurtriers du circuit.
"Nadal ne laisse pas de points, il court partout, c'est sa force", explique Gasquet, qui a concédé un set à l'Italien Bracciali avant de s'imposer en trois manches au deuxième tour face au Néerlandais Wessels.
"Si Gasquet a un excellent revers, c'est aussi un joueur complet. Il connaît tous les coups du tennis et je vais devoir jouer mon meilleur tennis pour gagner", a déclaré Nadal, qui pour ses débuts à Roland-Garros n'a pas concédé la moindre manche ni à l'Allemand Burgsmueller ni au Belge Xavier Malisse.
C'est donc "total respect" entre les deux cogneurs, le très brun Ibère aux cheveux longs, le châtain Français à la casquette vissée à l'envers. Gasquet ajoute encore: "Il n'est pas facile de le manoeuvrer, il est très physique, avec un très gros mental, une très belle combativité".
L'expérience et le classement mondial donnent cependant un certain avantage à Rafael Nadal. Cinquième à l'ATP, il possède déjà d'énormes références. Il a contribué à la victoire de l'Espagne en finale de Coupe Davis grâce notamment à un succès sur Andy Roddick, l'actuel numéro 3 mondial. Depuis son premier titre glané l'an dernier à Sopot, il a connu une fulgurante progression.
Champion du monde junior 2002, Gasquet 31e mondial flirte avec les sommets, mais n'a encore jamais gagné de titre à l'ATP. Longtemps décrit comme introverti, il s'est décomplexé cette année sous la houlette d'Eric Deblicker.
Nadal, qui a grandi en s'entraînant avec Carlos Moya, lui aussi originaire de Majorque et vainqueur de Roland-Garros en 1998, a la victoire dans le sang, puisque son oncle Miguel Angel est l'ancien international espagnol du FC Barcelone.
Gasquet n'a jamais gagné sur terre battue face à Nadal, s'étant incliné à Estoril en 2004 et à Monte Carlo cette année en demi-finale. Mais les deux fois le Français a pris un set à son adversaire.
"A Monaco, j'étais trop fatigué pour le battre", souligne Gasquet, qui venait juste de faire plier Federer au match précédent. "A 7-6, 2-0 en ma faveur, j'étais cuit", souligne le Français, qui avait remporté le premier set de ce choc au sommet (6-7, 6-4, 6-3).
"Je pense que je ne suis pas favori, mais ce n'est que du bonus de jouer Nadal", conclut Gasquet.