Gonzalez élimine Nadal
Tennis mercredi, 24 janv. 2007. 09:33 samedi, 14 déc. 2024. 21:42
MELBOURNE (AP et AFP) - Le Chilien Fernando Gonzalez a éliminé mercredi l'Espagnol Rafael Nadel en quarts de finale des Internationaux d'Australie.
Nadal, deuxième tête de série, a été battu en des manches de 6-2, 6-4 et 6-3. Nadal a notamment été incapable d'attaquer sur le deuxième service de Gonzalez.
Sans connaître l'exacte ampleur des dégâts, Nadal a désigné sa fesse gauche pour expliquer la plus cuisante défaite de sa carrière.
"Je ne pouvais pas courir comme d'habitude", a souligné le jeune Majorquin, qui n'avait plus perdu en trois sets dans un tournoi du Grand Chelem depuis les Internationaux des États-Unis en 2004, contre Andy Roddick, à l'âge de 18 ans.
Ce nouveau coup d'arrêt a pour premier effet de différer à durée indéterminée le premier titre de Nadal depuis le dernier Roland-Garros. Il soulève aussi immanquablement la question du style de jeu exigeant de l'Espagnol qui, à 20 ans, a déjà connu plusieurs pépins sérieux.
A-t-on déjà tout vu de la terreur de Manacor ou va-t-il revenir plus fort encore ? La question est pour l'instant en suspens, avant d'en avoir une idée plus précise au printemps, avec le début de la saison sur terre battue.
Si la blessure de Nadal empêche de savoir s'il aurait pu éviter la claque reçue mercredi, elle n'en diminue pas pour autant le mérite de Gonzalez.
Certains l'appellent "Speedy Gonzalez" et il n'a effectivement pas traîné face à Nadal, mais ce n'est pas la principale qualité du Chilien, qui détonne surtout par sa puissance de frappe.
"Taper, taper, taper"
Après avoir déjà sorti Lleyton Hewitt et James Blake, le 9e mondial a poursuivi son travail de démolition face à Nadal. Cela fait longtemps que Gonzalez possède le coup droit le plus dévastateur du circuit. Ce qui est nouveau, c'est qu'il ne le frappe plus à tort et à travers.
"Avant c'était seulement +taper, taper, taper+. Aujourd'hui, je peux faire plus de choses, j'essaye de faire plus de slices, d'être plus patient", a expliqué le Chilien.
La raison de cette révolution porte un nom: Larry Stefanski, faiseur de champion, qui accompagne le Chilien de 26 ans depuis huit mois. Avec l'ancien mentor de Rios ou Kafelnikov dans son dos, Gonzalez joue aujourd'hui le meilleur tennis de sa carrière pour disputer vendredi sa première demi-finale du Grand Chelem contre Tommy Haas.
Celui-ci en est à sa troisième demi-finale en Australie, avoir pris sa revanche sur le Russe Nikolay Davydenko (6-3, 2-6, 1-6, 6-1, 7-5) qui l'avait battu en quarts de finale à aux Internationaux des États-Unis
Haas se venge
Seulement 12e mondial, Haas est un adversaire redoutable à Melbourne où il a poussé Roger Federer dans un cinquième set l'année dernière. Ses deux précédentes demi-finales, en 1999 et 2002, il les avait perdu contre deux Russes, Yevgeny Kafelnikov et Marat Safin.
Après s'être vengé contre Davydenko en sauvant une balle de match, il a désormais envie d'aller un peu plus loin. A 28 ans, l'Allemand a connu plus de bas que de hauts, avec notamment une double opération à l'épaule droite, qui l'a éloigné des courts pendant quatorze mois, alors qu'il venait de se hisser au 2e rang mondial, en mai 2002.
Nadal, deuxième tête de série, a été battu en des manches de 6-2, 6-4 et 6-3. Nadal a notamment été incapable d'attaquer sur le deuxième service de Gonzalez.
Sans connaître l'exacte ampleur des dégâts, Nadal a désigné sa fesse gauche pour expliquer la plus cuisante défaite de sa carrière.
"Je ne pouvais pas courir comme d'habitude", a souligné le jeune Majorquin, qui n'avait plus perdu en trois sets dans un tournoi du Grand Chelem depuis les Internationaux des États-Unis en 2004, contre Andy Roddick, à l'âge de 18 ans.
Ce nouveau coup d'arrêt a pour premier effet de différer à durée indéterminée le premier titre de Nadal depuis le dernier Roland-Garros. Il soulève aussi immanquablement la question du style de jeu exigeant de l'Espagnol qui, à 20 ans, a déjà connu plusieurs pépins sérieux.
A-t-on déjà tout vu de la terreur de Manacor ou va-t-il revenir plus fort encore ? La question est pour l'instant en suspens, avant d'en avoir une idée plus précise au printemps, avec le début de la saison sur terre battue.
Si la blessure de Nadal empêche de savoir s'il aurait pu éviter la claque reçue mercredi, elle n'en diminue pas pour autant le mérite de Gonzalez.
Certains l'appellent "Speedy Gonzalez" et il n'a effectivement pas traîné face à Nadal, mais ce n'est pas la principale qualité du Chilien, qui détonne surtout par sa puissance de frappe.
"Taper, taper, taper"
Après avoir déjà sorti Lleyton Hewitt et James Blake, le 9e mondial a poursuivi son travail de démolition face à Nadal. Cela fait longtemps que Gonzalez possède le coup droit le plus dévastateur du circuit. Ce qui est nouveau, c'est qu'il ne le frappe plus à tort et à travers.
"Avant c'était seulement +taper, taper, taper+. Aujourd'hui, je peux faire plus de choses, j'essaye de faire plus de slices, d'être plus patient", a expliqué le Chilien.
La raison de cette révolution porte un nom: Larry Stefanski, faiseur de champion, qui accompagne le Chilien de 26 ans depuis huit mois. Avec l'ancien mentor de Rios ou Kafelnikov dans son dos, Gonzalez joue aujourd'hui le meilleur tennis de sa carrière pour disputer vendredi sa première demi-finale du Grand Chelem contre Tommy Haas.
Celui-ci en est à sa troisième demi-finale en Australie, avoir pris sa revanche sur le Russe Nikolay Davydenko (6-3, 2-6, 1-6, 6-1, 7-5) qui l'avait battu en quarts de finale à aux Internationaux des États-Unis
Haas se venge
Seulement 12e mondial, Haas est un adversaire redoutable à Melbourne où il a poussé Roger Federer dans un cinquième set l'année dernière. Ses deux précédentes demi-finales, en 1999 et 2002, il les avait perdu contre deux Russes, Yevgeny Kafelnikov et Marat Safin.
Après s'être vengé contre Davydenko en sauvant une balle de match, il a désormais envie d'aller un peu plus loin. A 28 ans, l'Allemand a connu plus de bas que de hauts, avec notamment une double opération à l'épaule droite, qui l'a éloigné des courts pendant quatorze mois, alors qu'il venait de se hisser au 2e rang mondial, en mai 2002.