Hewitt brise la malédiction de Melbourne
Tennis lundi, 24 janv. 2005. 00:42 mercredi, 11 déc. 2024. 23:43
MELBOURNE, Australie (AP) - Lleyton Hewitt a brisé la malédiction qui l'avait toujours empêché d'aller plus loin que les huitièmes de finale à l'Open d'Australie de tennis en huit participations, en battant le jeune Espagnol Rafael Nadal après cinq sets de lutte acharnée, lundi à Melbourne.
Hewitt, qui espère devenir à 23 ans le premier Australien à s'imposer devant son public depuis 1976 (Mark Edmondson), est revenu de 2 sets à 1 pour s'imposer 7-5, 3-6, 1-6, 7-6 (7/3), 6-2 en 3 heures 53 minutes. Nadal, une nouvelle fois à la hauteur de sa réputation de futur grand, a laissé échapper le match, son premier à ce niveau d'un Grand Chelem, en perdant deux fois de suite son service au début de la dernière manche, alors que des crampes commençaient à lui raidir les jambes.
"C'est dommage parce qu'il ne me manquait que le N.3", a plaisanté le Majorquin de 18 ans, qui a déjà épinglé Roger Federer, N.1 mondial, et Andy Roddick (N.2) en 2004.
Sur une surface trop lente à son goût, Hewitt devra se méfier de son prochain adversaire, l'Argentin David Nalbandian (N.9), même si l'Australien mène par 2-0 dans leurs confrontations directes.
Nalbandian s'est qualifié pour son troisième quart de suite à Melbourne, en battant en toute fin de soirée son compatriote Guillermo Coria (N.6), de retour au premier plan après son opération à l'épaule droite (5-7, 7-5, 6-3, 6-0).
Dans le tableau féminin, les Russes ont passé une très mauvaise journée avec les éliminations d'Anastasia Myskina (N.3) et d'Elena Dementieva (N.6).
Trahie par son coup droit, Myskina a été écartée par la Française Nathalie Dechy, 25e mondiale. "Je ne peux pas vraiment dire qu'elle a gagné ce match, mais plutôt que je l'ai perdu", a estimé, amère, la championne de Roland-Garros, après avoir commis pas moins de 45 fautes directes.
Roddick tranquille
Dementieva est tombée face à la gauchère suisse Patty Schnyder après être passée tout près de la victoire. "Que puis-je dire ? Je menais 1 set à 0, 4 jeux à 0 et 30-0. Je n'ai pas su prendre ma chance", a dit la finaliste de Roland-Garros et de l'US Open en 2004, gênée par une énorme ampoule au gros orteil gauche.
Alors que les Russes s'étaient présentées à sept en huitièmes de finale, un record pour ce pays en Grand Chelem, elles ne seront que deux au tour suivant, Maria Sharapova (N.4) et Svetlana Kuznetsova (N.5).
La tête de série N.1, l'Américaine Lindsay Davenport, a poursuivi tranquillement son parcours en battant la jeune Croate Karolina Sprem, 20 ans, en deux sets 6-2, 6-2. Elle rencontrera en quarts de finale l'Australienne Alicia Molik (N.10), qui a sorti Venus Williams (N.8) en deux sets 7-5, 7/6 (7/3).
Andy Roddick (N.2) bénéficie lui aussi d'un bon tirage depuis le début du tournoi. Après sa victoire en trois sets sur l'Allemand Philipp Kohlschreiber, 102e mondial, en moins d'une heure et demie 6-3, 7-6 (8/6), 6-1, il affrontera le joueur le moins bien classé encore en course, Nikolay Davydenko (N.26).
Le Russe a dominé l'Argentin Guillermo Canas (N.12) en trois sets 6-3, 6-4, 6-3, après avoir failli abandonner à cause de douleurs aux côtes. "J'avais du mal à respirer, a-t-il dit. S'il était revenu (à 2 sets à 1), j'arrêtais."
Hewitt, qui espère devenir à 23 ans le premier Australien à s'imposer devant son public depuis 1976 (Mark Edmondson), est revenu de 2 sets à 1 pour s'imposer 7-5, 3-6, 1-6, 7-6 (7/3), 6-2 en 3 heures 53 minutes. Nadal, une nouvelle fois à la hauteur de sa réputation de futur grand, a laissé échapper le match, son premier à ce niveau d'un Grand Chelem, en perdant deux fois de suite son service au début de la dernière manche, alors que des crampes commençaient à lui raidir les jambes.
"C'est dommage parce qu'il ne me manquait que le N.3", a plaisanté le Majorquin de 18 ans, qui a déjà épinglé Roger Federer, N.1 mondial, et Andy Roddick (N.2) en 2004.
Sur une surface trop lente à son goût, Hewitt devra se méfier de son prochain adversaire, l'Argentin David Nalbandian (N.9), même si l'Australien mène par 2-0 dans leurs confrontations directes.
Nalbandian s'est qualifié pour son troisième quart de suite à Melbourne, en battant en toute fin de soirée son compatriote Guillermo Coria (N.6), de retour au premier plan après son opération à l'épaule droite (5-7, 7-5, 6-3, 6-0).
Dans le tableau féminin, les Russes ont passé une très mauvaise journée avec les éliminations d'Anastasia Myskina (N.3) et d'Elena Dementieva (N.6).
Trahie par son coup droit, Myskina a été écartée par la Française Nathalie Dechy, 25e mondiale. "Je ne peux pas vraiment dire qu'elle a gagné ce match, mais plutôt que je l'ai perdu", a estimé, amère, la championne de Roland-Garros, après avoir commis pas moins de 45 fautes directes.
Roddick tranquille
Dementieva est tombée face à la gauchère suisse Patty Schnyder après être passée tout près de la victoire. "Que puis-je dire ? Je menais 1 set à 0, 4 jeux à 0 et 30-0. Je n'ai pas su prendre ma chance", a dit la finaliste de Roland-Garros et de l'US Open en 2004, gênée par une énorme ampoule au gros orteil gauche.
Alors que les Russes s'étaient présentées à sept en huitièmes de finale, un record pour ce pays en Grand Chelem, elles ne seront que deux au tour suivant, Maria Sharapova (N.4) et Svetlana Kuznetsova (N.5).
La tête de série N.1, l'Américaine Lindsay Davenport, a poursuivi tranquillement son parcours en battant la jeune Croate Karolina Sprem, 20 ans, en deux sets 6-2, 6-2. Elle rencontrera en quarts de finale l'Australienne Alicia Molik (N.10), qui a sorti Venus Williams (N.8) en deux sets 7-5, 7/6 (7/3).
Andy Roddick (N.2) bénéficie lui aussi d'un bon tirage depuis le début du tournoi. Après sa victoire en trois sets sur l'Allemand Philipp Kohlschreiber, 102e mondial, en moins d'une heure et demie 6-3, 7-6 (8/6), 6-1, il affrontera le joueur le moins bien classé encore en course, Nikolay Davydenko (N.26).
Le Russe a dominé l'Argentin Guillermo Canas (N.12) en trois sets 6-3, 6-4, 6-3, après avoir failli abandonner à cause de douleurs aux côtes. "J'avais du mal à respirer, a-t-il dit. S'il était revenu (à 2 sets à 1), j'arrêtais."